Depuis sa plus tendre enfance, Huo Yanjia (Jet li) a toujours préféré s’entraîner aux arts martiaux plutôt que d’étudier comme son pote d’enfance Nong Jinsun (Dong Yong). Grâce à cela, il a succédé à son père à la tête de son école et est devenu l’un des plus grands combattants de la chine du début du 20^ème siècle. Hélas, sa soif de reconnaissance et de pouvoir va le conduire à affronter toujours plus d’adversaires ce qui aura de lourdes répercussions sur sa vie personnelle.

Inspiré de faits réels, ce film met une nouvelle fois en vedette le célèbre Jet Li et comme d’habitude ; l’artiste nous fait profiter de toute l’étendue de son talent. Toujours aussi impressionnant dans ses mouvements, il donne du dynamisme dans Le maître d’armes d’autant plus que le réalisateur Ronny Yu sait le mettre en valeur. Malheureusement, ce film ressemble beaucoup trop aux autres et celui-ci ne vaut que pour la biographie de Huo Yanjia qui est une légende en Chine.

L’Irlande en 1920, notre pote Damien (Cillian Murphy) est sur le point de quitter sa patrie pour aller travailler dans un des plus réputés hôpitaux de Grande Bretagne. Hélas, son pays vit une période difficile puisqu’il est sous la domination des anglais qui ne se privent pas pour réprimer toute révolte. Excédé par la situation, son frère Teddy (Padraic Delaney) est bien décidé à faire regagner l’indépendance de son pays et c’est dans ce but qu’il réunit une troupe de paysans. Le combat ne fait que commencer !

Après tout le bien que l’on m’a dit de ce film mais aussi parce qu’il a tout simplement obtenu la Palme d’or à Cannes cette année, le rendez-vous était inévitable. Se basant sur un fait historique à savoir l’occupation anglaise de l’Irlande dans la première moitié du 20^ème siècle ; Le vent se lève nous offre une histoire émouvante sur la volonté de ces hommes à se battre pour leurs idéaux avec un duo Cillian Murphy / Padraic Delaney très convaincant. Cela n’empêche pas toutefois quelques longueurs et un dénouement qui est certes touchant mais pas très original. Laissez vous porter par le vent pour la Rentrée du cinéma.

L’animateur David Chappelle est quasi inconnu sous nos latitudes mais aux Etats-Unis, c’est une célébrité du petit écran. Une notoriété qu’il a décidé de mettre à profit pour organiser un énorme concert dans le quartier ô combien populaire de Brooklyn avec de nombreux artistes de la scène hip-hop et rap. Sur la liste des invités : Kanye West, The Roots, Erykah Badu et pour clore comme il se doit cet évènement, le grand retour des Fugees. Nous sommes en plein été 2004, bienvenue à Brooklyn car ils vont vous mettre le feu !

Vous n’irez pas voir un film mais un documentaire sur cet impressionnant évènement que fut Block party. Cela nous permet à nous, spectateurs français de faire la connaissance du très sympathique et enthousiaste David Chappelle et de vivre une partie du concert et son organisation. Alternant les prestations des artistes et les coulisses, on est immergé par le film de Michel Gondry (encore faut-il apprécier ce genre de musique). Le seul regret reste de ne pas avoir pu partager ce magnifique concert avec cette foule.

Pete Garrison (Michael Douglas) ; un nom que vous ne connaissez certainement pas et pourtant l’Amérique toute entière lui doit une fière chandelle. Voilà en effet quelques années que celui-ci travaille pour la protection, du président des Etats-Unis et il a notamment sauver le célèbre Ronald Reagan en n’hésitant à se prendre une balle. Aujourd’hui, il protège Ballentine (David Rasche) mais il va être confronté à une situation bien embarrassante puisqu’il est accusé de complot envers le président !

Oh que ce film pouvait paraître alléchant à première vue avec tout d’abord un casting soigné : Michael Douglas & Kim Basinger du coté des valeurs sures puis Kiefer Sutherland & Eva Longoria en tant que stars du petit écran. Mais réunir ces 4 là ne sert pas à grand-chose et surtout pas à rendre The Sentinel intéressant avec un manque cruel d’imagination, d’action, de suspense. Rien de véritablement positif à retirer de ce film et je ne pense pas que je vous donnerais envie de tenter l’aventure !

Les vacances s’achèvent pour notre pote Lili (Mélanie Laurent) qui rentre tout juste de Barcelone où elle a passé un été merveilleux. Mais son retour s’accompagne d’une bien triste nouvelle puisque voilà près de 5 jours que Loïc ( ?????), son frère jumeau a claqué la porte du domicile familial sans donner signe de vie. Déstabilisée par cette disparition aussi brusque que soudaine, Lili va vite ressentir le vide laissé par son frère allant jusqu’à refuser de manger. Son état va en s’aggravant et inquiète tout son entourage puis elle reçoit enfin une lettre de son frère.

Oh je crois bien que je suis tombé amoureux !! Oui, je le crie haut et fort, je suis allé voir ce film principalement pour admirer la magnifique Mélanie Laurent, elle qui m’avait déjà séduite dans Dikkenek. C’est dans un rôle complètement différent qu’on la découvre ici et ce n’est pas la peine d’en dire des tonnes ; Je vais bien, ne t’en fais pas est un film formidable duquel se dégage une profonde humanité. La dimension dramatique du sujet est amplifiée par l’excellent jeu des acteurs et je pense que le dénouement vous prendra à la gorge. Film Coup de cœur Ciné2909 !

Découvre le film Dans la peau du héros ! 

Notre pote Sean Jones (Nathan Phillips) est dans la mouise ! Alors qu’il se promenait tranquillement en vélo, il a été témoin d’un violent règlement de comptes mené par Eddie Kim (Byron Lawson) actuellement en plein procès. Désormais menacé de mort, Sean est sauvé par l’agent du FBI Neville Flynn (Samuel L. Jackson) qui a besoin qu’il témoigne contre Kim pour le condamner. Ils partent donc en direction de Los Angeles où a lieu le procès mais ils n’avaient pas prévu une chose, qu’il y ait des serpents dans l’avion !!

Culte avant même son exploitation en salles, Des serpents dans l’avion avait tout pour devenir un film référence. Tout est résumé dans le titre et il faut bien entendu le prendre au 2^ème degré pour mieux apprécier cette œuvre toutefois l’ensemble est assez inégal. Les premières 45 minutes sont jouissantes avec des personnages caricaturés au possible et un humour au rendez-vous puis ça s’enlise un peu. Un bon divertissement mais qui aurait pu se montrer encore plus imaginatif, dommage !

En défiant perpétuellement les lois de la nature, les hommes ont du en subir les conséquences. Durant ce qu’on a appelé les Sept jours de feu, de nombreuses personnes ont perdu la vie et l’humanité s’est réduite à quelques rescapés. Outre cette catastrophe, une foret toxique est également apparue menaçant les survivants et notamment ceux qui vivent dans la vallée du vent. Là bas, se trouve Nausicaä une princesse au grand cœur qui a un don particulier : celui de communier avec les étranges créatures de la foret.

Il aura fallu attendre plus de 20 ans pour que le public français puisse profiter d’une des premières œuvres du génie Hayao Miyazaki et il n’est donc pas surprenant de constater que les dessins ont quelque peu vieillit. Malgré cela, l’animation reste de qualité et surtout l’univers enchanteur du réalisateur japonais délivre aujourd’hui encore toute sa magie. Néanmoins, je dois avouer que j’ai été un peu déçu certainement parce que depuis Nausicaä de la vallée du vent, nous avons eu droit à des chefs d’œuvre comme Mon voisin Totoro ou Le voyage de Chihiro.

Nos potes Antonio & Emilio (Unax Ugalde & Manolo Cardona) ont bien l’intention de passer une belle soirée et surtout de la terminer dans les bras d’une belle demoiselle. Très rapidement, Emilio croise le regard de la troublante Rosario Tijeras (Flora Martinez) au beau milieu de la piste de danse et c’est le coup de foudre direct mais ce n’est là que le début de l’histoire ! Rosario est une femme caractérielle qui aime se faire respecter et pour cela elle est même prête à faire couler le sang.

Bon je dois avouer que ma principale motivation pour aller découvrir ce film fut la belle Flora Martinez mais comme souvent derrière un bel emballage se cache parfois un grand vide ! Film de gangster colombien, Rosario tente de nous plonger dans la vie tourmentée de l’héroïne avec notamment un système de flash-back mais qui manque de clarté ce qui finit par nous troubler. A cela s’ajoute quelques scènes olé-olé qui raviront les messieurs mais qui n’apportent strictement rien à l’histoire et encore moins à la psychologie du personnage. Trop léger, à croire que c’est un téléfilm destiné à M6 !

L’odieux Nebbercracker, un vieil homme qui vit seul dans sa maison a encore frappé et cette fois il a arraché le tricycle des mains une petite fille. Notre pote D.J. a vu toute la scène, lui qui note scrupuleusement tous faits et gestes de son voisin d’en face mais il ne se doute pas ce qui l’attend. Avec son pote d’enfance Chowder, ils vont découvrir que cette maison est vivante et engloutit tout ce qui ose mettre un pied sur son territoire ! Le danger est d’autant plus grand que la fête d’Halloween se rapproche à grands pas et les enfants vont donc envahir les rues.

Un film d’animation comme d’habitude réservé aussi bien aux jeunes qu’aux moins jeunes (hein Samia !) et je ne me suis privé d’aller y jeter un œil. Au niveau du graphisme et de l’animation, pas de réelles surprises mais ce qui est plus intéressant c’est le travail au niveau des angles de vue et des mouvements de caméra plus recherché qu’à l’accoutumée. En dehors de ça, Monster House offrira un léger frisson aux enfants et un souvenir tout aussi léger pour les autres.

Quelque part dans notre beau pays, la destinée de quelques hommes vont se croiser sans qu’ils ne s’en rendent véritablement compte. Il faut dire qu’ils n’ont pas grand-chose en commun puisque Jean-Louis Bertagnat (Jean Pierre Bacri) est maire, Joss (Benoit Poelvoorde) est un petit malfrat en conditionnelle ou encore Pierre (Benoît Magimel) qui est prof dans un collège. Leurs chemins vont se croiser sous le regard du jeune Charlie (Ferdinand Martin) tiraillé par des parents en pleine crise.

Accueilli assez froidement durant le Festival de Cannes, c’est surtout la prestigieuse distribution du film qui m’a convaincu d’aller jeter un œil. Offrir un film chorale n’est pas chose facile et l’on peut dire que Selon Charlie a failli à sa tache car on s’ennuie profondément. Passé la première heure où l’on se raccroche aux formidables comédiens, on regrette l’histoire monotone mais aussi la transparence de certains personnages. Un film qui ne laissera pas un souvenir impérissable….selon moi !