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Les yeux bandés

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Théo (Jonathan Zaccaï) n’en revient toujours pas ; il vient de l’apprendre dans le journal. Son pote d’enfance, son frère d’adoption Martin (Guillaume Depardieu) est inculpé pour une série de meurtres avec viol. La dernière victime en date est la jeune Isabelle (Alicia Fleury) que Théo connaissait bien puisqu’il s’agit de la fille de Denis (Lionel Abelanski), un ami de la famille. Bouleversé par cette nouvelle, il se rend sur place pour soutenir sa mère Monique (Frédérique Meninger) dans cette dure épreuve d’autant plus qu’elle est harcelée par le voisinage qui ne pardonne pas le crime de Martin. L’espoir de voir ce dernier innocenté est mince mais Théo veut encore y croire.

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Comment réagir lorsqu’on apprend qu’un de ses proches est un criminel potentiel ? Voilà la principale motivation du réalisateur Thomas Lilti. Les yeux bandés n’a rien pour convaincre en raison d’une réalisation très plate où Jonathan Zaccaï sans être mauvais ne parvient pas à susciter la moindre émotion chez le spectateur. Le jeu fougueux de Guillaume Depardieu est toujours appréciable mais son personnage occupe moins d’importance dans l’histoire. Finalement, le film ressemble beaucoup à son sujet, il s’agit d’un fait-divers qui ne tient que quelques lignes dans un journal. Bon je dois faire la blague qui s’impose, à ne pas voir les yeux bandés sinon vous ne verrez rien !

Il faut le voir pour : Eviter de laisser vos enfants jouer à proximité d’une autoroute.

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