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Filatures

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Trois minutes, voilà le temps qu’il a fallu pour 3 hommes masqués et armés pour dévaliser une bijouterie de Hong Kong. Leur plan s’est déroulé presque tel qu’ils l’avaient prévu et ils ont réussi à s’enfuir et à disparaitre dans la nature. L’affaire revient aux mains de la Brigade Antigang avec comme maitre d’orchestre le Capitaine Huang dit Le Chien (Simon Yam) qui doit aussi veiller à l’intégration de sa nouvelle recrue Piggy (Kate Tsui). Après avoir épluché toutes les vidéos des commerces avoisinants le lieu du hold-up, la brigade tient une piste : le Gros (Suet Lam); un criminel multirécidiviste. Une fois celui-ci repéré, une filature va être mise en place pour tenter de mettre la main sur le gang tout entier.

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Si le nom de Johnnie To ne nous est plus inconnu, il prend ici la casquette de producteur pour laisser la caméra aux épaules de Yau Nai-Hoi. On retrouve néanmoins des têtes célèbres du cinéma hongkongais avec Tony Leung, Simon Yam ou encore Suet Lam pour un thriller des plus efficaces. Loin des flots de gunfights qui avaient mélodieusement séduits une génération de spectateurs fans de John Woo, Filatures penche davantage sur le suspense de la traque amplifiée par la complexité architecturale de l’ile. Un excellent film dont vous auriez tort de vous priver à moins que vous ne préfériez attendre un éventuel prochain remake américain.

 

Il faut le voir pour : Se retourner dans la rue pour s’assurer de ne pas être suivi.

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