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Les séances de 2011-2012 - Page 7

  • Zack & Miri font un porno

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    Potes d’enfance depuis de nombreuses années, Miri & Zack (Elizabeth Banks & Seth Rogen) partagent le même appartement mais ont bien du mal à régler leurs nombreuses factures. A force de repousser les paiements, ce qui devait arriver arriva et voilà qu’ils n’ont plus ni eau courante ni électricité à la veille de Thanksgiving. Cette situation ne peut plus durer ; ils doivent trouver de l’argent et vite. C’est après une soirée avec leurs anciens camarades de fac qu’ils ont une idée de génie : faire un film pornographique ! Avec un tel projet, ils sont sur de ramasser plein de thunes mais avant cela, il va falloir trouver un financement et surtout un casting digne de ce nom en commençant par eux-mêmes.

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    On doit cette comédie au réalisateur Kevin Smith et on reconnait sa patte de geek quand il s’agit de lancer une version porno de la célèbre sage Star Wars. Cette séquence est par ailleurs l’une des rares  satisfactions d’un film qui s’avère sur la longueur juste divertissant sans jamais réussir à prendre le spectateur par surprise. Pour compenser cela, Elizabeth Banks & Seth Rogen se trouvent ainsi entourés d’une belle bande de bras cassés lancé dans un tournage clandestin dans un café. Des personnages secondaires pour le moins anecdotiques qui tentent de compenser une relation entre les 2 héros qui est cousue de fil blanc. Zack & Miri font un porno manque cruellement d’extravagance et vous promet tout au plus quelques sourires.

  • London

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    C’est par hasard qu’il a appris la nouvelle et le moins que l’on puisse dire c’est que notre pote Syd (Chris Evans) était vraiment hors de lui ! Vous le seriez aussi si votre plus grand amour et ex-petite-amie donnait une soirée d’adieu et que vous n’étiez pas informé et encore moins invité. Sa rupture avec London (Jessica Biel) ne date pas d’hier mais il n’a pas encore pu l’accepter et c’est pour cela qu’il va tout faire pour s’incruster à la soirée. Avant cela, il doit juste faire le plein de cocaïne histoire de ne pas trop piquer du nez et c’est à cette occasion qu’il fait la connaissance de Bateman (Jason Statham). Comme celui-ci est plutôt sympathique, Syd l’invite à l’accompagner.

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    A défaut de nous faire visiter la capitale anglaise, London nous plonge dans le désarroi d’un mec qui n’a pas su oublier la femme de sa vie. Les trois-quarts du film se déroule en huis-clos, on est enfermé dans une salle de bain où Chris Evans et Jason Statham sniffent, picolent et parlent de Dieu. Quand on ne sait plus trop quoi dire, quelques petites anecdotes illustrées viennent nous distraire mais il faut bien avouer qu’au final on s’ennuie ferme ! Tout ça en plus de nous pondre une conclusion qui résume assez bien le film c’est-à-dire inutile, il n’y a donc pas grand-chose pour attirer le spectateur et on va rapidement le zapper.

  • Born to race

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    A 17 ans, notre pote Danny Krueger (Joseph Cross) fait preuve d’un peu trop d’impulsivité et en voulant participer à une course, il rentre accidentellement dans une voiture de police. C’en est trop pour sa mère Lisa (Sherry Stringfield) qui décide d’envoyer le jeune homme vivre avec son père Frank (John Pyper-Ferguson) ce qui est loin de le réjouir. En effet, leurs relations sont difficiles depuis son père l’a abandonné lui et sa mère ; chose qu’il ne lui a jamais pardonné. Fraichement arrivé à Bradford, Danny a le plaisir de découvrir qu’un concours de Nascar est organisé avec comme premier prix une bourse pour une prestigieuse école. Une récompense qui en fait rêver plus d’un et notamment Jake Kendall (Brando Eaton).

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    Des roues qui crissent, de belles bagnoles customisées et des courses urbaines illégales ; si cela vous fait penser à la saga Fast & Furious c’est normal. La comparaison n’ira toutefois pas plus loin car on a ici une version beaucoup light où des lycéens se prennent pour des caïds à bord de leurs caisses et qui nous embarquent dans des courses qui sont tout sauf excitantes. Le pire est atteint avec le concours final où l’on attendait un circuit dément mais qui n’est en fait … qu’une ligne droite ! On sait que ce n’est pas le scénario qui va faire le succès de ce genre de film mais au moins ce serait sympa d’y mettre un peu de fun et en l’occurrence on n’a pas l’impression qu’on veuille nous faire plaisir avec Born to race.

  • Final Scream

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    Avec sa sœur Angela (Melissa Renee Martin), les relations sont plutôt compliquées et c’est donc pour désamorcer cette énorme tension que Kristin (Erinn Carter) l’a convié à cette soirée. C’est dans cette belle maison qu’elle a récemment acquise qu’a été convié Angela et son petit-ami Charlie (Jamie Gannon) mais également toute une bande de potes d’enfance ; la soirée s’annonce belle. Enfin cela aurait été le cas si l’un d’entre eux n’avait pas été poignardé par un homme masqué. Alors que Charlie commence à perdre les pédales face à ce drame, la vérité se dévoile : tout ceci n’est qu’une supercherie. Kristin voulait simplement organiser un week-end d’horreur, un concept dont elle est convaincue que ça va faire un tabac sauf qu’il y a réellement un tueur parmi eux !

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    Toute ressemblance dans le titre avec une saga signée Wes Craven n’est certainement pas le fruit du hasard. Final Scream n’hésite pas non plus à prendre comme référence des œuvres comme Vendredi 13 pour légitimer son soi-disant statut de film d’horreur. Seulement avec une réalisation aussi pauvre (pénible ces éclairs et le bruit du tonnerre omniprésent) et des comédiens au talent plus que discutable, on ne va pas très loin. Ce n’est pas la pauvreté du scénario qui viendra rattraper le tout et on tient là un parfait candidat pour le navet de l’année ! Un bon choix cependant si vous voulez vous offrir une bonne tranche de rire entre potes après une soirée arrosée mais alors bien arrosée.

  • Burger Kill

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    Mackenzie (Leighton Meester) avait profité de l’absence de ses parents pour faire une petite fête avec ses potes d’enfance mais la soirée s’est transformée en une nuit d’horreur. C’est le lendemain à la télévision qu’elle apprend que des camarades ont disparu laissant derrière eux un véhicule immaculé de sang. Le plus étrange dans tout ça c’est qu’il semble qu’il y ait un esprit qui rode autour de Mackenzie et qui lui avait aussi indiqué quelques heures plus tôt les numéros de la plaque d’immatriculation de cette voiture. Alors qu’elle commence à flipper un peu, le meurtrier fait son apparition vêtu du costume du clown de la chaine de fast-food Hella Burger et là c’est le drame !

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    Très franchement, quand on voit le film on se demande vite s’il faut réellement le prendre au sérieux. Parce que d’une part, l’histoire est déjà bien ridicule mais cela on peut encore s’en accommoder et d’autre part, que ce soit en termes de réalisation ou de jeu d’acteur, Burger Kill fait plutôt croire à une grosse farce. Ajoutons à cela un doublage en version française consternante et nous voilà devant un joli navet assaisonné comme il le faut. L’horreur est donc bien au rendez-vous pour le spectateur car soyez certains qu’après avoir vu ce genre de films, vous risquez d’être dégoûté du cinéma pendant un bon moment.

  • Love n’dancing

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    C’est à l’occasion d’une conférence donnée au sein de l’école où travaille notre pote Jessica (Amy Smart) que celle-ci a rencontré Jake (Tom Malloy). Il était venu pour parler de son handicap ; il est sourd mais cela ne l’a pas empêché d’être un grand danseur et de remporter à 2 reprises l’U.S. Open avec son ex-femme Corinne (Nicola Royston). Aujourd’hui, il donne des cours de danse et il a d’ailleurs invité Jessica à y assister et pour elle ça tombe bien car elle va prochainement célébrer son mariage avec Kent (Billy Zane). Alors que le couple s’était inscrit aux cours, le futur mari semble plus motivé par son travail que de faire plaisir à sa fiancée. Au contact de sa nouvelle élève, Jake voit naitre une envie folle : participer de nouveau aux U.S. Open.

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    De l’amour et de la danse, en voilà un programme réjouissant du moins pour les demoiselles car le public masculin risque lui de rapidement s’endormir si ce n’est de s’enfuir. Alors ici pas de super chorégraphies façon Sexy dance, c’est de la danse beaucoup plus classique à laquelle on a droit et si visuellement c’est moins impressionnant, ça n’en reste pas moins expressif. Dans son genre, Love n’dancing ne prend aucun risque, pire il se complait à nous proposer un personnage merveilleusement empathique - sourd mais aussi maladroit en séduction - histoire de se mettre les spectateurs dans la poche. On est quand même plus proche du téléfilm que du long-métrage de cinéma.

  • La vida loca

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    Grandir au Salvador est un combat de tous les jours et l’avenir s’y écrit souvent en pointillé. Deux gangs ; les Mara Salvatrucha et les 18 se livrent une guerre sans merci pour des raisons qu’ils ont finit par oublier. Aujourd’hui, chaque coup porté à un clan est aussitôt rendu par l’autre, le sang coule à flot et le nombre de victimes ne cesse d’augmenter chaque année ; un cercle vicieux qui semble sans fin. L’appartenance à un gang est aussi fort que les liens du sang, une fierté que chacun n’hésite pas à arborer au travers de leurs nombreux tatouages faits de la tête au pied constituant dans le même temps de parfaites cibles pour leurs rivaux. Christian Poveda vit au Salvador depuis le début des années 1980 et a décidé de consacrer ce documentaire sur la vie de ces gangs.

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    Le cinéma s’était déjà intéressé au sujet à travers le film Sin nombre mais lorsqu’on se retrouve devant La vida loca, on se rend réellement compte que la réalité dépasse largement la fiction. Le réalisateur Christian Poveda a payé cher son investissement dans ce projet puisqu’il fut assassiné avant la sortie de ce documentaire dans nos salles obscures. Sa caméra suit le quotidien de ces membres ; certains tentent de retrouver une vie normale, d’autres ne pensent qu’à défendre l’honneur de leur clan quoi qu’il en soit la violence fait partie de leur vie. Un documentaire brut, sans complaisance et tout simplement fascinant qui nous fait ouvrir les yeux sur une bien triste réalité face à laquelle les autorités salvadoriennes semblent bien impuissantes.

  • Banlieue 13

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    2013. Les banlieues n’ont jamais été plus stigmatisées ; afin de juguler les violences urbaines, les pouvoirs politiques français ont pris des mesures draconiennes en isolant ces quartiers par la construction de murs et barrages. Au cœur de la Banlieue 13 règne la loi du plus fort ce qui arrange bien les affaires de Taha (Larbi Naceri) qui s’adonne à des trafics en tous genres. Leito (David Belle) aime pourtant sa cité et fait tout son possible pour contrarier les plans de Taha mais il est désespéré devant la passivité des forces de Police. Ces quartiers vont devenir le théâtre d’un terrible évènement : une bombe atomique a été dérobée et menace d’exploser, le gouvernement intervient en envoyant l’un de leurs meilleurs éléments ; Damien (Cyril Raffaeli).

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    Ce qui est sur c’est ce que n’est certainement pas avec ce film que l’image des banlieues va s’améliorer auprès du grand public. Vous vous en doutez certainement, on n’est pas là pour vous proposer une réflexion socio-economico-psychologique sur les dérives d’une société non, Banlieue 13 c’est un film d’action bien bourrin. On a souvent envié les américains et leurs films d’action où on en prend plein la tronche et c’est ce modèle là qu’a semblé suivre le réalisateur Pierre Morel. Si l’ensemble ne vole pas très haut, je dois tout de même dire qu’il s’agit là d’un plaisir coupable et qui vous permettra de mettre vos méninges au repos.

     

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  • Fireball

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    Lorsque notre pote Tai (Preeti Barameeanat) a vu son frère jumeau Tan (Preeti Barameeanat) plongé dans le coma après avoir été tabassé, son sang n’a fait qu’un tour ! Déterminé à le venger, il décide de se faire passer pour Tan et découvre rapidement ce qu’il s’est passé : son frère a été victime d’un match de Fireball. Il s’agit d’un sport mêlant basket-ball et surtout du combat à mains nues, une activité qui connait un succès grandissant dans les rues de Thaïlande. Comme beaucoup d’autres sports, des paris en tous genres pullulent et il y a un gros paquet de fric à se faire. Ainsi, Hia-Den (Phutharit Prombandal) monte actuellement une nouvelle équipe et Tai se voit proposer de participer au tournoi, l’occasion pour lui de retrouver celui qui a plongé son frère dans cet état.

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    On aurait pu s’attendre à un film du calibre de Shaolin soccer mais Fireball en est très éloigné puisque le mot d’ordre ici c’est l’action. Du basket-ball, on ne garde que peu de choses à savoir un ballon et un panier mais pour le reste, ce nouveau sport se résume surtout à une succession de bastons sanglantes où chaque joueur risque sa vie à chaque partie. Beaucoup d’actions donc malheureusement, on déplore des scènes trop brouillonnes pour qu’on puisse véritablement prendre notre pied. De même, les matchs se suivent et se ressemblent trop, on ajoute qu’un simple détail comme des armes ou de la pluie pour maintenir l’illusion. En conclusion, c’est surtout un film de baston peu excitant où on a voulu privilégier l’emballage plutôt que le contenu.

  • Decadent Evil 2

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    La confrontation avec Morella (Debra Mayer) s’est terminée avec sa mort mais aussi celle d’Ivan (Ricardo Gil) pourtant il existe encore une chance de le ramener à la vie. Le père de ce dernier Marvin avec l’aide de Sugar (Jill Michelle) et de son petit-ami Dex (Daniel Lennox) ont en effet l’intention de le ressusciter et pour cela, il leur faut récupérer du sang issu du nouveau Seigneur du clan des vampires. Grace à la croix d’Ivan qui agit comme une branche de sourcier, ils savent que la personne qu’ils cherchent se trouve dans une boite de strip-tease malfamé ; le Visions. Pour faire preuve de discrétion, ils décident de se faire engager afin de faciliter leur enquête et leurs premiers soupçons se dirigent vers le patron.

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    Attention, l’alerte Nanar est activée et plutôt deux fois qu’une ! Decadent evil premier du nom avait déjà fait fort dans le genre et ce qui est étonnant c’est qu’on ait pensé à en faire une suite. Un épisode qui réunit toutes les qualités (j’espère que vous avez compris que c’était ironique …) à savoir des effets spéciaux dignes de films amateurs et un scénario qui rivalise avec les meilleurs épisodes de Derrick. Entre quelques scènes, on a glissé quelques plans de femmes toutes nues histoire de renforcer l’authenticité de Decadent Evil 2 ; rien à voir avec la volonté de faire plaisir à nos esprits lubriques. Faut-il vraiment en dire davantage pour vous faire comprendre qu’on a là un épisode digne de son prédécesseur et qu’on gardera bien précieusement aux oubliettes !

     

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