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La vida loca

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Grandir au Salvador est un combat de tous les jours et l’avenir s’y écrit souvent en pointillé. Deux gangs ; les Mara Salvatrucha et les 18 se livrent une guerre sans merci pour des raisons qu’ils ont finit par oublier. Aujourd’hui, chaque coup porté à un clan est aussitôt rendu par l’autre, le sang coule à flot et le nombre de victimes ne cesse d’augmenter chaque année ; un cercle vicieux qui semble sans fin. L’appartenance à un gang est aussi fort que les liens du sang, une fierté que chacun n’hésite pas à arborer au travers de leurs nombreux tatouages faits de la tête au pied constituant dans le même temps de parfaites cibles pour leurs rivaux. Christian Poveda vit au Salvador depuis le début des années 1980 et a décidé de consacrer ce documentaire sur la vie de ces gangs.

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Le cinéma s’était déjà intéressé au sujet à travers le film Sin nombre mais lorsqu’on se retrouve devant La vida loca, on se rend réellement compte que la réalité dépasse largement la fiction. Le réalisateur Christian Poveda a payé cher son investissement dans ce projet puisqu’il fut assassiné avant la sortie de ce documentaire dans nos salles obscures. Sa caméra suit le quotidien de ces membres ; certains tentent de retrouver une vie normale, d’autres ne pensent qu’à défendre l’honneur de leur clan quoi qu’il en soit la violence fait partie de leur vie. Un documentaire brut, sans complaisance et tout simplement fascinant qui nous fait ouvrir les yeux sur une bien triste réalité face à laquelle les autorités salvadoriennes semblent bien impuissantes.

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