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  • Blancanieves

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    Antonio Villalta (Daniel Gimenez-Cacho), célèbre toréador est acclamé par tout le public du Colossal de Séville mais en un instant il va tout perdre. Sous les yeux de sa femme Carmen (Inma Cuesta) enceinte, il est surpris par le taureau qui le condamnera à finir ses jours dans un fauteuil roulant. Sa compagne est bouleversée et elle va laisser ses dernières forces en donnant naissance à leur fille. Pour Antonio, c’en est trop et la petite Carmencita (Sofía Oria / Macarena García) sera alors confiée à sa grand-mère tandis que son père refait sa vie avec Encarna (Maribel Verdú), infirmière opportuniste. Les années passent mais la jeune fille souffre de l’absence de son père jusqu’au jour où elle est recueillie par sa marâtre.

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    On dira que The artist a fait des émules ou du moins qu’il aura facilité ce projet de réinterpréter la légende de Blanche-Neige. Dépourvu de dialogues et en noir & blanc, Blancanieves place l’héroïne des frères Grimm dans un environnement particulier ; la tauromachie. Loin d’être un client de ce genre de spectacle bien que cela reste ici assez sobre, ça a au moins le mérite d’être original et bien plus moderne que les versions américaines auxquelles nous avons eu droit l’année dernière. Le film tire évidemment beaucoup de sa forme dont on s’accommode vite, les scènes sont rythmées par la musique et le son des claquettes qui sentent bon l’Andalousie.

     

    Il faut le voir pour : Redécouvrir l’histoire de Blanche-Neige et les 7 … euh non 6 nains.

  • Mariage à Mendoza

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    Marcus (Philippe Rebbot) et son petit frère Antoine (Nicolas Duvauchelle) viennent d’atterrir en Argentine car dans 4 jours se profile le mariage de leur cousin Xavier (Benjamin Biolay). Afin de profiter comme il se doit de ce superbe voyage, ils ont décidé de louer une voiture et de faire le trajet de Buenos Aires jusqu’à Mendoza en empruntant la route des vins et d’autres sites qu’ils tiennent à visiter. Un programme plutôt réjouissant cependant Antoine a le moral dans les chaussettes car sa vie de famille et surtout maritale se délite. Heureusement que Marcus est là pour tenter de lui changer les idées et ils vont même se trouver 2 autres potes d’enfance pour les accompagner dans leur voyage.

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    Road-trip à travers les beaux paysages argentins en compagnie de Nicolas Duvauchelle et de Philippe Rebbot, la révélation de ce film. Héros aux deux visages de ce Mariage à Mendoza, sa nonchalance combinée à son incroyable franglaispagnol rend rapidement le personnage attachant ce qui donne un voyage assez amusant. Pour sa première réalisation Edouard Deluc s’en tire donc plutôt bien et reprend en fait une histoire qu’il avait déjà proposée dans son court-métrage ¿ Dónde está Kim Basinger ? On pourra juste regretter que ça a un peu de mal à se renouveler sur la durée malgré l’arrivée de nouveaux personnages qui n’apportent pas le même dynamisme que les héros principaux.

     

    Il faut le voir pour :  Penser à ramener une météorite quand vous irez en Argentine !

  • Cougar Club

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    Fraichement diplômés de leur école de commerce, nos potes Spencer & Hogan (Jason Jurman & Warren Kole) n’ont pas le temps de souffler. S’ils fêtent dignement l’évènement, ils vont vite se remettre à travailler enfin cela était vrai jusqu’à ce qu’Hogan se mettre à coucher avec la femme de leur ex-futur nouveau patron. Finalement, ils parviennent à se faire embaucher chez Stack, Conrad & Archibald et Spencer compte sur cette expérience pour se faire recommander son entrée à Yale. Comme à son habitude, Hogan lui préfère penser aux femmes mais uniquement aux femmes expérimentées et il se voit offrir une opportunité en or. La loi de l’offre et de la demande va lui permettre de créer le Cougar Club où les membres devront payer des cougars prêtes à chasser le gibier.

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    Avec un scénario pareil, on s’attend évidemment à une petite resucée de ces teen-movies à la American Pie. Subtile nuance de ce film, il s’intéresse au phénomène des cougars, ces femmes d’un certain âge qui n’ont plus la moindre appréhension à s’amuser avec les jeunes (Demi, si tu me lis salut !). A part ce détail, on retrouve tout ce qui fait le succès du genre à savoir quelques femmes topless avec ou sans raisons (un soi-disant pari perdu par exemple), une fiesta avec une piscine et quelques vannes salaces. En fait la seule chose qui m’aura fait sourire c’est ce running-gag avec le jardinier mexicain en arrière-plan soit tout au plus 1 minute d’intéressante sur l’ensemble de Cougar Club. On se demande quand même comment Faye Dunaway & Carrie Fischer ont pu atterrir ici !

  • Rue Mandar

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    C’est une tragédie qui réunit aujourd’hui Emma, Rosemonde & Charles (Sandrine Kiberlain, Emmanuelle Devos & Richard Berry) ; ils doivent faire leurs adieux à leur mère. Un évènement douloureux pour tous et notre pote Rosemonde doit en plus gérer le départ de son fils Elie (Ivan Cori) qui part étudier à New York pendant 3 ans. Il faut aussi réfléchir à ce qu’ils veulent faire de l’appartement de leur mère situé 13, rue Mandar où ils ont grandi et la décision de la mettre en vente s’impose naturellement. C’est Emma qui sera chargé de la vendre car il faut dire qu’entre les crises d’hystérie de sa sœur et la folle envie de Charles de vouloir effectuer les travaux chez lui, elle est la seule qui puisse s’en occuper.

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    Inspirée par ses souvenirs personnels, la réalisatrice Idit Cebula nous convie à une réunion de famille qui se transforme en une belle foire dans laquelle on se sent parfois un peu perdu. Les situations cocasses s’enchainent et à certaines occasions ça part même dans des envolées loufoques mais les émotions elles ne sont pas au rendez-vous. Rue Mandar peut toutefois compter sur l’évidente complicité liant le trio Sandrine Kiberlain / Emmanuelle Devos & Richard Berry qui viennent apporter un peu d’animation dans la période de deuil que traversent leurs personnages. Une comédie qui n’est pas non plus à la rue et qui malgré quelques bons moments n’a vraiment rien de très attrayant.

     

    Il faut le voir pour : Demander à avoir un cercueil sur-mesure !

  • Cookie

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    Notre pote Adeline (Alice Taglioni) a traversé une terrible épreuve lorsqu’elle a perdu son mari et son fils au cours d’un accident de la route. Aujourd’hui, cette hôtesse de l’air vit seule même si de temps en temps sa sœur Delphine (Virginie Efira) vient squatter sa maison. Alors qu’elle revient d’un voyage, sa femme de ménage Liang Min Su (Yubai Zhang) lui confie son fils Lee Yu (Max Ding) pour une heure, le temps d’effectuer une petite course seulement, elle ne reviendra jamais. Adeline cherche évidemment à joindre la mère du petit garçon mais sans succès et cela est d’autant plus difficile qu’il ne parle pas un mot de français !

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    Un survol rapide de l’histoire laisse à penser qu’on nous ressert une comédie légère mais Cookie se révèle être en fait un film bien plus délicat. Déjà, il faut connaitre l’histoire personnelle d’Alice Taglioni (dont le compagnon  s’est tué en voiture) pour déceler l’écho émotionnel qu’elle peut ressentir en interprétant le personnage d’Adeline. Léa Fazer fait également preuve d’une belle retenue pour ne pas abandonner son film en une comédie populaire et encore moins en un mélo larmoyant. On ne va pas se mentir, c’est loin d’être incontournable mais avec son histoire tout en retenue c’est plutôt touchant.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à économiser un billet d’avion pour vos enfants (à condition qu’ils soient souples !).

  • Sand Sharks : Les dents de la plage

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    Il est de retour à White Land et notre pote Jimmy Green (Corin Nemec) a une idée révolutionnaire pour relancer la vie de l’ile dont le maire n’est autre que son père. Le Sandman Festival va devenir le prochain rendez-vous incontournable pour les amateurs de Spring break, une fête sur la plage qui va tout déchirer … enfin si elle a lieu. L’ile est en effet secouée par de drôles d’évènements ; plusieurs personnes ont succombé par ce qu’il semble être une attaque de requin des sables ! Ça parait insensé mais le Docteur Sandy Powers (Brooke Hogan) confirmera la présence d’un prédateur préhistorique enfoui dans la plage.

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    Un requin des sables ! Mais pourquoi donc personne n’y avait pensé avant ? Parce que c’est totalement débile, oui c’est possible. Sand Sharks : Les dents de la plage sent bon le nanar mais vous serez étonnés d’apprendre qu’il y a quand même de bonnes choses à retenir d’un film qui ne manque pas de d’autodérision. On pense bien sur au personnage incarné par Corin Nemec (le héros de Parker Lewis ne perd jamais ou de Stargate SG-1) qui n’hésite pas à aller dans l’excès et qui nous ferait même sourire. On saura également apprécier la crédibilité de Brooke Hogan (oui, la fille du catcheur Hulk) en tant que docteur qui analyse tout en maillot de bain ou avec un joli décolleté. Même si l’ensemble est pourri, y’a quand même de quoi se marrer !