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  • Sammy 2

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    C’est un grand jour pour nos 2 potes Sammy & Ray qui assistent avec beaucoup d’émotions à l’éclosion de leurs petits-enfants. Un bonheur qui va être gâché par la visite d’humains venus capturer les tortues prises dans les filets tout comme les nouveau-nés Ella & Ricky. Transportés à bord d’un bateau, ils finissent par apprendre leur destination : le plus grand aquarium géant au monde ! Alors que Sammy & Ray découvrent leur nouvel environnement ainsi que leurs compagnons d’infortune, Ella & Ricky ont pu eux se cacher et sont relâchés en pleine mer. Ils veulent évidemment retrouver leurs grands-pères respectifs et vont pouvoir compter sur l’aide d’Annabel et sa maman qui vont les conduire jusqu’à l’aquarium.

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    C’était en 2007 que sortait Le voyage extraordinaire de Samy (Info super utile : le titre français à l’époque avait délaissé le 2ème "m" de Sammy) où l’on suivait les premières aventures de notre tortue accompagnée de Ray pour un film d’animation simpliste mais bon enfant et au succès suffisant pour lancer cette suite. Nos 2 héros sont toujours de la partie mais les années font leurs effets et ils sont désormais épaulés par leurs petits-enfants et toute une galerie de nouveaux potes d’enfance qui faisaient défaut à l’épisode précédent. Entre Lulu le homard, Toots le cousin de Nemo ou encore Jimbo le poisson qui n’arrête pas de mourir ; il y a bien de quoi faire le bonheur des enfants qui ne s’ennuieront pas dans cette nouvelle plongée dans les océans. Plus fun que le premier, plus coloré ; Sammy 2 est une bonne récréation sous-marine assortie d’une version 3D réussie.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir qu’un Blobfish c’est immortel !


    En savoir plus sur Le voyage extraordinaire de Samy ?

  • Killer Shark

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    Dans cette ville située près de Cypress Lake en Louisiane, on adore les alligators et d’ailleurs commence bientôt le 10ème Gator Fest ; un évènement que beaucoup attendent pourtant c’est un autre prédateur qui va avoir droit aux feux des projecteurs. On ignore comment, un requin a atterri dans le marais et provoque un vrai massacre s’attaquant même aux êtres humains. Pour sauver son restaurant familial, notre pote Rachel (Kristy Swanson) et ses compagnons vont tout mettre en œuvre pour neutraliser ce requin qui semble plus résistant que d’ordinaire. Ils vont en effet découvrir que l’animal a développé une carapace naturelle qui le rend insensible aux armes à feu et il sera donc difficile de l’éliminer.

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    Déjà Killer Shark échappe à la catégorie Nanar, ne vous attendez pas à trouver un super requin géant mutant, de super combats avec les alligators ou une histoire rocambolesque. On a devant nous un film qui se prend au sérieux ou du moins il essaie car son scénario est d’une profonde banalité et les personnages sont à peine plus expressifs que des appâts vivants. Entre les jeunes qui se la jouent rebelles ou le shérif ripoux, l’excitation est loin d’être au rendez-vous et il n’y a encore que les apparitions du squale qui maintiennent un semblant d’intérêt. Inutile de vous dire que ça manque carrément de mordant et il est difficile de lui trouver de bons arguments pour vous convaincre de vous jeter à l’eau en même temps c’est normal ; il n’y en n’a pas !

  • Terri

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    Notre pote Terri Thompson (Jacob Wysocki) n’a pas une vie facile ; Cet adolescent ignore où sont ses parents et vit avec son oncle James (Creed Bratton), un homme qui n’a plus toute sa tête et qui subit un traitement médicamenteux assez lourd. A l’école, Terri est le sujet de nombreuses moqueries d’abord en raison de son physique ingrat mais aussi parce qu’il assiste aux cours en pyjama. C’est un garçon très marginal auquel va s’intéresser le proviseur M. FItzgerald (John C. Reilly) qui va essayer de l’aider. Au même moment, un évènement pour le moins insolite va venir bouleverser le quotidien de la classe et provoquer le renvoi d’un élève.

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    Un ado enrobé, rejeté par ses potes d’enfance, qui porte continuellement son pyjama et qui vit avec son oncle malade ; tout semble fait pour provoquer un sentiment d’empathie chez le spectateur. C’est vrai qu’il y a un certain attachement à voir évoluer ce garçon (avec une prestation très juste de Jacob Wysocki) mais au fil que les minutes s’égrainent, on a du mal à percevoir le message que veut faire passer le cinéaste Azazel Jacobs. On ne sait pas vraiment par quel bout prendre Terri qui reste un grand mystère puisque peu d’éléments de sa vie passée nous sont dévoilés et on a donc beaucoup de mal à partager sa solitude. Un portrait qui est resté à l’état d’esquisses.

     

    Il faut le voir pour : Penser à racheter du fromage !

  • Voie rapide

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    En couple avec Rachel (Christa Theret) avec qui il a donné naissance à Jennyfer (Kataryna Fernandes), Alex (Yohan Libéreau) est loin d’avoir pris ses responsabilités en tant que chef de famille. Il faut dire qu’il a une passion démesurée pour les voitures et bien évidemment la sienne dont il prend grand soin ce qui exaspère parfois sa compagne. Dès qu’il le peut, il passe son temps avec son pote d’enfance Max (Guillaume Saurrel) avec qui il partage la même passion alors que Rachel aimerait bien qu’il s’occupe davantage d’elle et de leur fille. Un  soir, alors qu’il rentre chez lui il percute quelqu’un et devant la panique s’enfuit sans lui porter secours. C’est un drame qui va totalement le transformer, la culpabilité le ronge au pont qu’il va chercher à rencontrer la mère de la victime.

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    Si vous n’êtes pas le genre de personne à rester sur le bord de la route alors vous connaissez forcément le phénomène du Tuning. Passion ou folie, chacun se fera son opinion à ce sujet mais l’un des risques que prenait Voie rapide était de tomber dans des clichés or derrière la belle carrosserie se dissimule une mécanique bien plus sophistiquée. Il faut réellement considérer la voiture non pas comme un objet sans âme mais comme un prolongement du personnage d’Alex, les dégâts physiques du véhicule témoignant des blessures qu’il subit. Rien à redire sur un casting impeccable avec les talents conjugués de Yohan Libéreau & Christa Theret pour un film qui fait bien plus que tenir la route !

     

    Il faut le voir pour : Penser à retaper votre voiture !

  • How she move

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    Pour quitter son quartier, il n’y avait pas 36 solutions ; il fallait travailler et avoir de bons résultats scolaires. Hélas, tous les efforts de Raya (Rutina Wesley) tombent à néant lorsque sa grande sœur meurt d’une overdose. Une tragédie qui l’oblige à revenir vivre auprès de ses parents et de retrouver ses potes d’enfance du quartier pourtant, elle ne perd pas tout espoir car un concours approche et si elle veut intégrer les grandes écoles il faut absolument le réussir. Hélas, à la sortie de l’examen, elle est convaincue d’avoir raté et commence à perdre tout espoir mais une dernière chance s’offre à elle ; la compétition de step !

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    Ce n’est pas pour jouer les rabat-joies mais une fois encore le scénario de How she move manque cruellement d’originalité ! Pour vous résumer le tout, prenez un(e) jeune danseur(se) à la vie pas très facile et qui va voir son destin chambouler grâce à ses nombreux talents. Au programme donc du step avec bien entendu quelques battles pour s’échauffer avant le grand show de clôture et entre tout ça on tisse une pseudo histoire avec quelques amourettes. Une formule qui a déjà été utilisé à maintes reprises mais qui continue d’être recyclée ; la seule chose qu’on retiendra de ce film c’est la participation de Rutina Wesley qui s’est fait un nom avec le rôle de Tara dans la série True blood.

  • Les sorties du 22 Aout

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    J’espère que vous n’avez pas trop souffert de la vague de chaleur de ces derniers jours ? Moi j’ai trouvé un moyen efficace : squatter les salles obscures ! Cette semaine, le cinéma a de la suite dans les idées avec d’abord le retour du duo Prudence & Bélisaire soit les héros d’Agatha Christie dans Associés contre le crime. Nous sommes ainsi invités à une nouvelle enquête toujours mené par le réalisateur Pascal Thomas.

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  • Les Saphirs

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    1968 en Australie. Gail & Cynthia McCrae (Deborah Mailman & Miranda Tapsell) ont décidé d’aller tenter leur chance en ville. Un concours de chant est en effet organisé et elles seront rejointes par leur jeune sœur Julie (Jessica Mauboy). Ces aborigènes attirent tous les regards non par leur performance mais par la couleur de leur peau et le concours se solde par un échec cependant c’est l’occasion pour elles de faire la connaissance de Dave Lovelace (Chris O’Dowd). Il avait en charge l’animation de cet évènement et elles vont le solliciter pour participer à un casting qui pourrait les envoyer au Vietnam. Avant cela, il faut d’abord convaincre leur mère et retrouver la trace de leur cousine Kay (Shari Sebbens) qui avait été arrachée à sa famille pour être élevée avec les blancs.

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    Basé sur des faits réels, on assiste à l’incroyable parcours d’une famille aborigène australienne dont la passion musicale va les amener au cœur d’un Vietnam en pleine guerre. Il n’y a pas vraiment de surprises auxquelles s’attendre avec Les Saphirs ; on a droit à une belle histoire et quelques séquences musicales assez quelconques. Le destin de ce groupe est également lié à un fait historique plus intéressant mais à peine développé par le film à savoir le sort de certains aborigènes que l’on faisait passer pour des blancs. C’est un thème sur lequel le réalisateur Wayne Blair aurait pu s’appuyer davantage plutôt de nous infliger cette sempiternelle romance qui n’aide pas vraiment à susciter la passion chez le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que la country n’est pas réservée qu’aux blancs !

  • Lady Vegas - Les mémoires d’une joueuse

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    Ce n’est vraiment plus possible ! Notre pote Beth (Rebecca Hall) a pris la décision de tirer un trait sur son job de strip-teaseuse et va profiter de l’occasion pour se rendre à Las Vegas. Sur place, elle part à la recherche d’un boulot et va être recommandée auprès de Dink (Bruce Willis), un parieur sportif. Basket universitaire ou professionnel, football américain ou courses de chevaux ; s’il y a possibilité de miser de l’argent il ne dira pas non. C’est une expérience extrêmement enrichissante pour Beth d’autant plus que son patron ne la laisse pas indifférente et l’histoire aurait pu être belle s’il n’y avait pas eu Tulip (Catherine Zeta-Jones), la femme de Dink !

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    Ouvrons les paris, ce film de Stephen Frears ne va pas bénéficier d’une très grosse cote dans les salles obscures. On se disait pourtant qu’en réunissant Rebecca Hall, Catherine Zeta-Jones, Bruce Willis & Joshua Jackson ; le réalisateur de Tamara Drewe allait nous concocter un truc sympa mais les promesses s’envolent vite en fumée. Le thème du pari sportif aurait pu nous emballer mais c’est incompréhensible pour les néophytes et ça ne cherche même pas à faciliter les choses aux spectateurs aussi ne faut-il pas s’étonner qu’on lâche l’affaire rapidement. Le scénario d’une vaine platitude n’aidera pas non plus Lady Vegas - Les mémoires d’une joueuse à rafler la mise.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de jouer au Pousse pièces.

  • Belles, blondes et bronzées

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    Un programme alléchant attendait nos 2 potes d’enfance Marc & Alain (Xavier Deluc & Philippe Klébert) qui devaient retrouver leurs copines pour un week-end à la campagne mais il va y avoir un léger imprévu. Alors qu’ils chargeaient leurs affaires dans la voiture, au même moment un braquage a lieu au Crédit Mexicain et par mégarde les sacs sont confondus. Tandis que les braqueurs s’enfuient avec des vêtements, les deux garçons ignorent encore qu’ils ont en leur possession plus de 500 millions de francs. Quand ils s’en aperçoivent enfin, ils comprennent mieux pourquoi ils sont poursuivis de la sorte et vont devoir se réfugier au sein d’un groupe de jolies femmes. Ils se font passer pour des accompagnateurs et s’envolent ainsi pour le Maroc à Agadir !

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    Il suffira d’apercevoir nos 2 héros affublés avec leurs patins à roulettes et leurs walkmans autour du cou pour ressentir un terrible coup de vieux. Les années n’ont donc pas épargné Belles, blondes et bronzées ; une comédie typique de Max Pécas pleine de frivolité et reposant sur un scénario construit sur une succession de malentendus. Loin d’être inoubliable, vous vous surprendrez peut-être à sourire face à son humour absurde (j’avoue l’arrêt d’urgence de l’avion m’a fait cet effet) du moins si vous ne le zappez pas avant ! C’est donc une comédie très légère à l’image de la tenue vestimentaire du casting féminin dont on ne retiendra peut-être qu’une chose : un Ticky Holgado comme on l’a rarement vu.

  • A cœur ouvert

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    Nos potes Mila & Javier (Juliette Binoche & Edgar Ramírez) sont 2 chirurgiens talentueux et qui ont la particularité d’être en couple dans la vie privée. Tout allait plutôt bien pour eux jusqu’au jour où Javier apprend qu’il ne pourra plus opérer, une décision grave motivée par les problèmes d’alcool que rencontre ce médecin. Durant cette épreuve difficile, sa femme sera d’un soutien indéfectible et même s’ils traversent des moments de doute, leur amour est lui sincère. Quoi de mieux que la naissance d’un enfant pour prouver cela et pourtant lorsque Mila apprend qu’elle est enceinte, elle hésite à garder ce bébé.

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    Ce n’est pas pour son scénario qu’on se précipitera sur A cœur ouvert car cette adaptation du roman de Mathias Enard se résume à la déliquescence de la vie d’un couple. Il y a d’abord ce combat presque vain d’un homme contre son addiction à l’alcool ce qui conduit inévitablement à de multiples altercations entre ce mari et sa femme. Alors si on ne peut pas retirer que Juliette Binoche et son partenaire à l’écran Edgar Ramírez font preuve d’une présence incroyable dans le film, il faut aussi reconnaitre que ça finit par tourner en rond. L’histoire n’est donc pas des plus passionnantes et serait même susceptible de faire décrocher quelques spectateurs en cours de route !

     

    Il faut le voir pour : Faire passer un alcootest au chirurgien qui s’occupe de vous.