Villa Amalia
Elle se doutait de quelque chose mais quand elle a vu son mari Thomas (Xavier Beauvois) dans les bras d’une autre femme, le monde s’écroule. Maigre consolation, Ann (Isabelle Huppert) retrouve un pote d’enfance Georges (Jean Hugues Anglade) durant cette même nuit. De retour chez elle, pas de temps à perdre Ann annonce à Thomas qu’elle le quitte après une relation de 15 ans. D’autres changements interviennent, cette pianiste renommée stoppe du jour au lendemain toutes les représentations qu’elle avait prévu et laisse en plan l’album qu’elle s’apprêtait à sortir. Elle veut disparaitre, ne laisser aucune trace d’elle si ce n’est à Georges qui sera son seul lien avec son ancienne vie. Elle part, loin de tout et pour la première fois elle se sent heureuse.
Tout plaquer pour recommencer une autre vie, voilà en quelques mots l’histoire de Villa Amalia et il ne se passe pas grand-chose d’autre à vrai dire ! Avant de présider le 62ème festival de Cannes, Isabelle Huppert pique sa crise existentielle où elle abandonne tout derrière elle et même nous les spectateurs ! Le film étonne à comme ce passage dépourvu de dialogues suivant l’actrice dans sa fuite jusqu’à arriver à une maison en bord de mer dont elle tombe amoureuse. C’est donc assez monotone dans l’ensemble et il est bien difficile de ne pas se laisser envahir par une grande vague de sommeil.
Il faut le voir pour : Arrêter de vous excuser quand il y a un décès car vous n’y êtes pour rien (sauf cas exceptionnels !)