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Nicole Garcia

  • Celle que vous croyez

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    Mère séparée, Claire Millaud (Juliette Binoche) est actuellement en relation avec Ludo (Guillaume Gouix). Il faut le dire vite car ce dernier ne semble pas considérer leur histoire sérieusement et c’est ce qui agace cette professeur de littérature. Un soir, elle essaye d’en savoir un peu plus sur la vie privée de son amant en fouillant sur les réseaux sociaux où il est inscrit et c’est là qu’elle tombe sur le profil d’Alex (François Civil). Il s’agit du pote d’enfance de Ludo et elle décide ainsi d’entrer en contact avec lui en se créant un faux profil. Au départ, il ne s’agissait que de regarder quelques photos et puis un dialogue s’est installé et Claire va progressivement se laisser prendre au jeu.

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    C’est à l’auteur Camille Laurens que l’on doit le roman d’origine adapté pour l’occasion par Safy Nebbou avec une réalisation d’une belle efficacité. Celle que vous croyez nous embarque dans une histoire de rencontre amoureuse particulière qui se construit à travers les réseaux sociaux. Ce sont surtout sur les travers de ces outils modernes auxquels on s’attarde ici avec cette identité virtuelle dans laquelle se perd le personnage de Claire. Au talent que tout le monde connaît à Juliette Binoche, répond celui de François Civil qui prouve une fois encore qu’il n’est pas l’acteur qui a le vent en poupe actuellement pour rien. Un film prenant de bout en bout, qui réserve pas mal de surprises jusque dans ses derniers instants.


    Il faut le voir pour : Reprendre un peu la vraie vie, ça ne devrait pas vous faire de mal !

  • 38 témoins

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    La nuit dernière, rue de Paris au Havre ; une jeune femme a été sauvagement assassinée, un calvaire qui semble-t-il n’a alerté personne dans le voisinage. Notre pote Louise (Sophie Quinton) était en voyage en Chine au moment des faits et c’est au lendemain du crime qu’elle a retrouvé son domicile et son fiancé Pierre (Yvan Attal). Ce dernier prétend qu’il était absent et qu’il n’a rien vu ni rien entendu mais hanté par cette nuit d’horreur, il va finir par craquer. Il se présente à la Police Judiciaire en tant que 38ème témoin de l’affaire car il a entendu les cris de la victime tout comme les 37 autres qui eux refusent de voir la vérité en face.

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    Cela parait incroyable et pourtant l’histoire de 38 témoins s’inspire d’un véritable fait-divers qui a eu lieu à New-York en  1964. Une démonstration exécrable de la montée de la lâcheté humaine et d’une société toujours plus individualiste que jamais. Le cinéma de Lucas Belvaux privilégie un rythme posé et met l’accent sur les relations entre les différents personnages si bien qu’on trouve parfois le temps long. On sera toutefois abasourdi par une scène poignante ; celle de la reconstitution où un cri terrifiant vient briser les murs du silence et de la honte. Un film au réalisme saisissant et qui fait froid dans le dos.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de dormir avec vos boules quiès !

  • Pourquoi tu pleures ?

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    Dans quelques jours il (Benjamin Biolay) va voir sa vie basculer car il est sur le point de se marier. Pour l’instant, il célèbre comme il se doit ses dernières heures d’homme libre avec ses potes d’enfance et c’est à cette occasion qu’il fait la rencontre de Léa (Sarah Adler) avec qui il va terminer la soirée. Le lendemain matin, il revient à la réalité car les préparatifs de son mariage sont loin d’être réglés et chose encore plus importante ; il ne trouve pas Anna (Valérie Donzelli), sa future femme ! Alors que les heures s’égrènent, il ne cesse de réfléchir à cette relation et commence à douter du bien-fondé de leur union.

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    Personnellement, je n’ai rien contre Benjamin Biolay mais il montre ici ses limites en tant que comédien incapable de donner la moindre émotion à son personnage. Alors que le mariage devrait être synonyme de fête et de joie, on se retrouve avec une ambiance presque digne de funérailles. Le temps parait alors bien long devant les tourments de ce marié heureusement les rayonnantes Emmanuelle Devos & Valérie Donzelli nous font tenir le coup. Si vous vous apprêtez à échanger vos vœux, mieux vaut se passer de Pourquoi tu pleures ? qui pourrait immiscer le doute dans certains esprits.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’appeler vos enfants Coin coin ou Cui cui même si Cui cui c’est moins ridicule !

  • Un balcon sur la mer

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    Sud de la France. Marc Palestro (Jean Dujardin) mène la belle vie, il vient de s’installer dans une splendide maison en compagnie de sa femme Clotilde (Sandrine Kiberlain) et de leur petite fille Emmanuelle (Pauline Belier). Il travaille comme agent immobilier en association avec son beau-père et au cours d’une visite, son passé va soudainement ressurgir. Une cliente veut se porter acquéreur d’une propriété et dès qu’il l’a vue, les souvenirs de son enfance sont remontés à la surface. Cette femme n’est autre que Cathy (Marie-Josée Croze), la fille avec qui il passait son temps lorsque sa famille vivait encore en Algérie.

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    Il faut déjà dire qu’il vaut mieux éviter de voir la bande-annonce si l’on veut conserver tout effet de surprise. En effet, on comprend assez vite de quoi sera fait Un balcon sur la mer si ce n’est ce coté thriller initié dans la dernière partie et pas très convaincante par ailleurs. On s’intéressera donc davantage à la distribution avec Jean Dujardin qui démontre à ceux qui voulaient encore s’en convaincre qu’il possède la panoplie complète du comédien. A ses cotés, Marie-Josée Croze est plus belle que jamais et n’a pas de mal à nous faire tourner la tête. Un film au ton juste mais dont l’intrigue s’épuise trop rapidement pour nous garder en haleine.

     

    Il faut le voir pour : Utiliser Facebook, ce sera plus facile de retrouver des potes d’enfance.

  • Ma place au soleil

     

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    Rien ne va plus chez Odile & Gérard (Nicole Garcia & Jacques Dutronc) ; ce couple passe ses journées à s’ignorer mutuellement. De plus, Gérard a coupé les ponts avec son fils et c’est Odile qui doit leur servir d’intermédiaire ; elle qui a tant besoin d’attention et d’amour ! Dans leur entourage, gravitent d’autres couples comme Sandra & Paul (Valeria Golino & François Cluzet) qui traversent eux aussi une période difficile. Sans oublier Franck (Gilles Lellouche), célibataire malgré lui et faisant preuve d’une maladresse légendaire.

     

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    Dans la famille film choral, voici le petit dernier et l’on ne peut pas dire qu’il nous fera oublier ses prédécesseurs. Comme souvent dans ce genre de film, on retrouve un casting plutôt prestigieux donnant ici la chance à des comédiens comme Gilles Lellouche ou Mélanie Doutey mais le tout manque de liant et de rythme. On s’ennuie devant toutes ces histoires d’amour surtout pour moi qui suis célibataire ! Finalement, Ma place au soleil a déjà été prise et je n’aurais eu droit qu’à une petite place à l’ombre.

     

    Il faut le voir pour : Se demander si on ne s’est pas trompé de salle.

  • Selon Charlie

     

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    Quelque part dans notre beau pays, la destinée de quelques hommes vont se croiser sans qu’ils ne s’en rendent véritablement compte. Il faut dire qu’ils n’ont pas grand-chose en commun puisque Jean-Louis Bertagnat (Jean Pierre Bacri) est maire, Joss (Benoit Poelvoorde) est un petit malfrat en conditionnelle ou encore Pierre (Benoît Magimel) qui est prof dans un collège. Leurs chemins vont se croiser sous le regard du jeune Charlie (Ferdinand Martin) tiraillé par des parents en pleine crise.

     

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    Accueilli assez froidement durant le Festival de Cannes, c’est surtout la prestigieuse distribution du film qui m’a convaincu d’aller jeter un œil. Offrir un film chorale n’est pas chose facile et l’on peut dire que Selon Charlie a failli à sa tache car on s’ennuie profondément. Passé la première heure où l’on se raccroche aux formidables comédiens, on regrette l’histoire monotone mais aussi la transparence de certains personnages. Un film qui ne laissera pas un souvenir impérissable….selon moi !