Lord of war
Pendant longtemps notre pote Yuri Orlov (Nicholas Cage) a cherché le chemin qui le conduirait à la gloire. Installé avec sa famille dans le quartier de Little Odessa, ils tiennent un restaurant mais les perspectives d’avenir ne sont guère réjouissantes. Les règlements de compte et les échanges de coups de feu ne manquent pas d’égayer le quotidien des habitants. Mais il vient juste d’avoir un déclic après avoir assisté de ses propres yeux à une exécution ; il a trouvé le filon qui devrait lui permettre d’engranger une jolie fortune. Il va se lancer sur un marché prodigieux avec le trafic d’armes !
Un blockbuster intelligent, en voilà un projet bien ambitieux pour notre pote Andrew Niccol qui laisse augurer du bon et du mauvais. Pamphlet magistral sur le marchandage des armes servi par d’excellents dialogues, ça aurait pu être un grand film si le reste de la réalisation suivait. Nicolas Cage n’a pas non plus les épaules pour transcender le film, il aurait été bon de faire appel à un vrai comédien. Lord of War n’est qu’un oasis fantasmé dans le désert Hollywoodien, un mirage qui nous laissait présager du meilleur et qui nous laisse sur la faim avec un gout amer de déception.