Rien ne laissait présager que cette soirée serait aussi mouvementée pour notre pote Toufic (Elie Mitri). Ce jeune étudiant libanais s’amusait tranquillement avec ses potes d’enfance, il avait jeté son dévolu sur Yasmin (Gabrielle Bou Rached) et la nuit promettait d’être belle mais un incident va basculer les évènements. Il se retrouve au milieu d’une dispute impliquant un de ses amis et un homme qui prétend que sa voiture a été rayée. Toufic voulait calmer les débats mais bien au contraire les choses dégénèrent et l’homme sort un pistolet puis le frappe en plein visage. Traumatisé par cette agression, il va chercher à se faire justice lui-même.

Première réalisation sur grand écran pour Michel Kammoun qui nous dépeint une jeunesse libanaise contemporaine loin des années de conflit qu’a connu le pays. Pendant la 1^ère partie, on croit être devant une comédie emmenée notamment par le personnage d’Abboudi puis la violence fait irruption et transforme le film en quête vengeresse. Inspiré de la vie personnelle du réalisateur, Falafel fait preuve parfois de naïveté (l’histoire du falafel fuyant pas très convaincante) et a du mal à trouver son rythme dans son dénouement. Pas un grand film mais il mérite bien le coup d’œil…quand ça sortira en DVD.

Il faut le voir pour : Assister à une pluie de falafels.

Depuis le temps qu’elle en rêvait voici enfin venir le bal de fin d’année qui marque l’aboutissement de toute une époque. Donna (Britanny Snow) et ses potes d’enfance vont pouvoir s’éclater une dernière fois avant que chacun ne prenne des chemins différents et ne quitte cette bonne vieille ville de Bridgeport. C’est aussi l’aboutissement de 3 ans d’efforts pour Donna qui a vécu une véritable tragédie puisque sa famille a été sauvagement assassinée par un de ses anciens profs complètement obsédé par la jeune fille. Ce bal aurait du être l’occasion de s’amuser mais dans le même temps on apprend que le meurtrier s’est échappé voilà 3 jours.

L’histoire nous plonge dans une tradition purement américaine ; les bals de fin d’année qui sont l’occasion pour les étudiants de célébrer leurs diplômes. Les filles partent donc se pomponner, les mecs se mettent sur leur 31, on sort une limousine et Il suffit d’ajouter un prof assassin pour mettre un peu le boxon et vous obtenez Prom Night- Le Bal de l’horreur. Pur concentré de ce que l’on a déjà pu voir dans le genre au cinéma, le scénario est aussi élaboré que celui d’une sitcom des années 80 et fera le bonheur des aficionados de rediffusions télévisées. D’ailleurs, il s’agit ni plus ni moins d’un remake du Bal de l’horreur ; preuve une fois encore de l’inventivité fugace des scénaristes hollywoodiens.

Il faut le voir pour : Les meurtres en tenue de soirée, c’est quand même plus classe !

La Terre n’est plus qu’une déchetterie à ciel ouvert ; voilà plus de 700 ans que l’homme a quitté la planète. Le seul habitant reste un robot du nom de Wall-e qui s’occupe de trier les ordures et qui s’amuse à collectionner les objets insolites. Un jour, il voit débarquer un énorme vaisseau spatial d’où sort un autre robot terriblement sexy du nom de Eve. Au départ, les relations sont tendues car il faut dire qu’elle est venue sur Terre avec une mission précise : chercher une plante qui serait la preuve d’une nouvelle vie possible sur la planète bleue.

Rendez-vous incontournable pour tous les fans d’animation, Wall-e tient réellement toutes ses promesses malgré un début un peu mou. Visuellement, on tient certainement un des films les plus aboutis avec un sens du détail impressionnant ce qui démontre une fois encore toute la maitrise technologique de la part des studios Pixar. Les créateurs de ce pur divertissement en profitent pour nous asséner un message écologique qui restera toutefois qu’un accessoire dans l’histoire. Petit ou grand, vous allez forcément tomber sous le charme de notre pote Wall-e et à n’en pas douter il reviendra pour de nouvelles aventures qu’on attendra impatiemment.

Il faut le voir pour : Vous mettre à la culture de plantes-pizzas.

Somerset en Virginie, un agent du FBI a disparu et ce fait divers va prendre une tournure particulière impliquant le Père Joseph Crissman (Billy Connolly) pris soudain de visions. Face à ce phénomène inexpliqué, les agents Dakota Whitney & Mosley Drummy (Amanda Peet & Xzibit) décident de prendre contact avec Fox Mulder (David Duchovny) par l’intermédiaire de Dana Scully (Gillian Anderson) pour reprendre l’enquête. Le lourd passé du Père Joe laisse croire qu’il affabule lorsqu’il évoque ses visions pourtant celui-ci a réussi à les conduire vers de précieux indices. Seul Mulder lui accorde de l’attention car lui sait que la vérité est ailleurs !

C’est le grand retour pour les plus célèbres agents du FBI qui avaient fait le bonheur de la Fox. Passé le plaisir de retrouver Scully & Mulder, force est de constater qu’il y a pas mal de frustrations à la sortie de la salle car X-Files-Régénération n’est pas forcément le film que l’on attendait. 10 ans après un premier long-métrage purement dédié aux fans, Chris Carter retrouve la série qui a fait son succès mais nous étonne avec un film nuancé plus centré sur ses personnages phares qu’autre chose. Le spectateur lambda risque de trouver le temps long tandis que les fans, qui voulaient croire à ce retour providentiel, risquent d’être déçus par le contenu.

Il faut le voir pour : " I Want to believe"

C’est par un soir pluvieux qu’il a été trouvé abandonné au beau milieu de la rue. Un cirque ambulant était passé par là et l’avait oublié sur la route, c’est ainsi que le zèbre Zig-Zag s’est retrouvé dans la ferme des Walsh pour le plus grand bonheur de la jeune Cindy (Hayden Panettiere). Dès son arrivée, Zig-Zag est adopté par tous les animaux que ce soit Rocky le coq, Prof le cheval nain ou encore Franny la biquette. A la ferme, lorsqu’il découvre les chevaux de course il se découvre une passion ; lui aussi veut courir dans l’immense hippodrome et devenir le nouveau champion. D’ailleurs il est persuadé être un cheval mais son apparence ne passe pas inaperçu et il est souvent victime de railleries.

Un divertissement familial que les enfants vont apprécier avec des animaux parlants rassemblant chevaux, poules et coqs des mouches et même un goéland plumeur à gages. C’est d’ailleurs eux qui insufflent une certaine dynamique à ce film même s’il ne faut pas oublier notre pote le zèbre qui est un héros plus qu’atypique ! Encore peu connue, on retrouve la jeune Hayden Panettiere avant qu’elle ne rencontre le succès qu’on lui connait aujourd’hui avec la série télévisée Heroes. Plein de bons sentiments, Zig-Zag reprend une recette qui a déjà fait ses preuves et une fois de plus ça marche alors faites plaisir aux enfants !

La plus belle expérience dans la vie de Marie Jeanne & Robert (Zabou Breitman & Jacques Gamblin) aura été de voir grandir leurs 3 enfants. Bien entendu, tout n’a pas été parfait et ils en auront vu de toutes les couleurs durant ces années. Des premières crises de rébellion de Fleur (Déborah François) au désir d’indépendance d’Albert (Pio Marmai) en passant par les indécisions de Raphael (Marc-André Grondin); rien ne leur aura été épargné. Les rires, les larmes, les joies, les déceptions auront rythmées leur quotidien mais l’essentiel au font reste qu’il y a toujours eu énormément d’amour entre eux. C’est ça une vraie famille !

Après ce film vous n’aurez qu’une seule envie, vite retrouver votre famille et profiter de l’amour de vos proches. Simple mais tellement authentique, Le premier jour du reste de ta vie est comme un album de photos de famille que l’on prendra toujours plaisir à voir et revoir malgré les années. Rien à redire, le casting est on ne peut plus parfait et il y a des scènes tout simplement merveilleuses ; tout est réuni pour vous séduire. Pas besoin d’en dire beaucoup plus si ce n’est que vous auriez tort de vous priver de cet excellent film qui décroche sans peine un grand Coup de cœur Ciné2909 !

Il faut le voir pour : Offrir vos poils en preuve d’amour.

Quand on croule sous les dettes, il n’y a plus qu’une solution : chercher du travail ! A moins que…. BridgetCardigan (Diane Keaton) a du se résoudre à chercher du boulot pour sauver sa maison et c’est ainsi qu’elle est devenue femme de ménage au sein de la Réserve Fédérale des Etats-Unis. Cette institution hautement surveillée voit transiter chaque jour des millions et des millions de dollars, de quoi éveiller certaines tentations. Le meilleur moyen de résister à cette tentation étant encore d’y céder ; Bridget avec l’aide de ses potes Nina Brewtser & Jackie Truman (Queen Latifah & Katie Holmes) va mettre au point un système imparable pour dérober des liasses de billets destinées à la destruction.

Beaucoup comme moi n’aurait pas misé un copeck sur cette petite comédie et pourtant aussi étonnant que cela puisse vous paraitre, je dois dire que j’ai passé un bon moment. Certes, on ne vous propose pas un film extraordinaire si ce n’est l’histoire, inspirée de faits réels, de 3 employées de la Réserve Fédérale qui vont accumuler un joli pactole à l’insu de tous. On est loin de la crise de rire mais il y a de bonnes idées et le temps file devant les aventures de nos 3 braqueuses. Pour vous aérer un peu les idées, Mad Money est un bon choix mais à voir seulement si vous n’êtes pas à court d’argent !

Il faut le voir pour : Eviter de laisser des femmes seules avec de l’argent !

Gotham City dort désormais sur ses deux oreilles ; les criminels tremblent à l’idée d’avoir un jour en face d’eux le célèbre duo de justiciers Batman & Robin (Georges Clooney & Chris O’Donnell). Pourtant ce n’est pas ce qui va arrêter notre pote le Docteur Victor Fries (Arnold Schwarzenegger) qui a l’intention de transformer la ville en véritable village du pole nord. Pendant ce temps, dans la foret amazonienne le Docteur Pamela Isley (Uma Thruman) va devenir la victime d’un savant fou en pleine expérimentation. Elle va fusionner avec ses plantes pour devenir Poison Ivy et ne tardera pas à envenimer Gotham City.

Joel Schumacher a mis les bouchées doubles pour écœurer les fans. Gotham est transformé en boite disco, Alicia Silverstone étouffe dans son costume de Batgirl et c’est sans compter sur la très mauvaise inspiration deGeorges Clooney. Lui qui surfait alors sur la vague de succès de la série Urgences, a succombé à la facilité et aux sirènes d’Hollywood pour un rôle qui aurait pu lui être fatal. Les présences d’Arnold Schwarzenegger en plein déclin et d’une Uma Thurman pourtant envoutante n’y changeront rien ; Batman & Robin est un véritable bide et le héros est enterré jusqu’au nouveau millénaire et l’arrivée de Batman Begins.

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Quelque part au cœur des favelas brésiliens, un homme se cache. Il s’appelle Bruce Banner (Edward Norton) et est l’un des plus grands scientifiques au monde mais une de ses expériences a mal tourné bouleversant sa vie. Aujourd’hui, il est recherché par l’armée américaine avec à sa tête le Général Thunderbolt Ross (William Hurt) qui souhaite le capturer vivant car il renferme une arme surpuissante. Quand Bruce perd le contrôle de lui-même, il se transforme en une créature verte monstrueuse incontrôlable et à la force incommensurable ; il est Hulk !

C’est le retour du géant vert sur le grand écran ; un come-back qui devrait satisfaire les fans de la première heure qui avaient été pour le moins décontenancés par l’œuvre lyrique d’Ang Lee. A la caméra, c’est le frenchie Louis Leterrier qui explose tout avec un duo Edward Norton / Tim Roth qui ferait bien des envieux. L’incroyable Hulk ne perd pas de temps, les malheurs de Bruce sont condensés dans le générique d’ouverture pour laisser ensuite place à 2 heures de baston exposés aux fortes doses de radiations Gamma. Blockbuster efficace, notre pote Hulk reprend des couleurs et signe un retour fracassant.

Il faut le voir pour : Jeter tous vos pantalons violets.