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cinéma - Page 335

  • Valse avec Bachir

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    C’est à la suite des confidences de son pote d’enfance qu’il a commencé à avoir ses bribes de souvenirs. Quelques années auparavant en 1982, ils furent les soldats de la première guerre du Liban et c’est à Beyrouth qu’ils ont assisté à une vision d’horreur. Des évènements enfouis dans son subconscient mais qui ressurgissent à travers une image qui lui revient sans cesse. Il est étendu en plein milieu de la mer éclairée par une pluie de feux de détresse qui se reflètent sur l’eau. Comment se fait-il qu’il ait pu oublier un drame tel que celui-ci, il va rendre visite à ses anciens camarades pour retrouver sa mémoire.

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    Après l’énorme succès critique de Persépolis, le cinéma d’animation européen continue son évolution et dans le bon sens du terme. Ari Folman signe une œuvre très personnelle, inspirée de sa propre vie confiant son désarroi sur les souvenirs de cette guerre tragique. Valse avec Bachir frappe tout de suite aux yeux par son concept, une animation spécifique où les dessins sont effectués à la suite d’un tournage avec de véritables acteurs (proches notamment de A scanner Darkly). Parce que l’histoire est riche et que la séquence finale vous laissera abasourdi ; voilà un très bon choix pour une future sortie au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Se parfumer au patchouli.

  • Seuls Two

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    Il avait la couverture parfaite et pourtant notre pote Gervais (Eric Judor) vient encore de laisser s’enfuir Curtis (Ramzy Bedia). Ça fait près de 10 ans qu’il essaye de coincer ce dangereux malfrat mais rien à faire, il parvient toujours à passer à travers les mailles du filet. Pourtant, Gervais a une méthode aussi infaillible que zarbite pour le localiser et une nouvelle poursuite s’organise dans les rues de Paris jusqu’au moment où … En arrivant sur le boulevard des Champs-Elysées, ils se rendent compte qu’ils sont tout seuls c’est le silence qui règne, personne dans les rues. Ils sont désormais tout seuls dans le monde !

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    Doit-on vraiment vous préciser qu’il s’agit là d’une comédie lorsque les têtes d’affiches se nomment Eric & Ramzy ? Si l’on était déjà habitué à voir ce duo au cinéma, Seuls Two marque une nouvelle étape puisqu’ils se sont glissés pour la première fois dans le costume de réalisateurs. C’est sans stupéfaction qu’on se retrouve dans un délire merveilleusement orchestré (Paris vide, ça vaut le coup d’œil) avec un humour moins poussif que d’habitude. Si ce n’est pas un chef d’œuvre, il réussit le pari de nous faire passer un bon moment avec quelques éclats de rires. A noter également une belle galerie de personnages secondaires dont certains auraient mérité un peu plus de développement.

     

    Il faut le voir pour : Admirer un Paris silencieux.

  • 5 toutous prêts à tout

     

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    Après avoir conquis les terrains de basket, notre pote Buddy a eu la chance de rencontrer le grand amour juste en face de chez lui en la personne de Molly. Tous deux ont eu 5 adorables chiots : Rosabelle, Bouboue, Bouddha, Bandit & Patapouf. Lorsqu’ils sont réunis, une catastrophe n’est jamais loin d’arriver et il faut se rendre à l’évidence ; il va falloir donner ces chiots. Malgré les réticences de leur jeune maitre, la décision est prise dès demain ils seront placés dans leur nouveau foyer mais voilà que les 5 toutous décident de s’échapper afin de ne pas être séparés. Pendant ce temps, des malfrats sont à la recherche de Buddy pour l’enlever et le revendre à un richissime homme d’affaire et à son fils gâté. 
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    Suite directe du film Air Bud, 5 toutous prêts à tout donne cette fois la part belle à 5 petits chiots aussi adorables que turbulents. On reste évidemment dans le cadre du divertissement familial par excellence avec une grande aventure qui permettra à nos héros canins de faire connaissance avec de nombreux autres animaux. Production Disney oblige, on retrouve les thèmes habituels comme l’amour de la famille, l’esprit d’équipe et tout le tralala qui séduira évidemment les enfants. C’est un beau cadeau pour les petits qui vont craquer devant ces chiots mais vous vous avez peut-être passé l’âge de vous attendrir devant ces petites bêtes.
  • Dead or alive

    Bonjour à vous !

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    27fe89640ee215c810cfbcdacb848527.jpgBienvenue à bord de cet avion qui va vous conduire au grand tournoi Dead or Alive. Merci à vous d’avoir accepté cette invitation au 21ème tournoi organisé par M. Donovan (Eric Roberts) avec à la clé une récompense de 10 millions de dollars.

     

     

    Vous êtes les meilleurs combattants dans chacune de votre catégorie, nous avons notamment parmi nous la grande Tina Armstrong (Jaime Pressly) accompagnée de son père Bass (Kevin Nash), la prestigieuse Princesse Kasumi (Devon Aoki) ou encore Zack (Brian J. White).

     

     

    38d31ebad3958000c0a7c386269ca2f9.jpgUne fois arrivé, nous allons déterminer les combats qui pourront avoir lieu à tout moment et quel que soit le lieu ; Dead or Alive est ravi de vous accueillir ! Dernière chose, vous allez devoir sauter de l’avion, on se retrouve sur l’ile près du bouddha avant le coucher du soleil, sinon vous serez éliminés !

     

     

    En savoir plus sur Dead or Alive

  • Bons baisers de Bruges

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    Ray & Ken (Colin Farrell & Brendan Gleeson) sont 2 tueurs à gages en pleine fuite. Leur boss Harry (Ralph Fiennes) les a envoyé se planquer à Bruges en Belgique où ils vont devoir se faire discret. Pas évident pour notre pote Ray qui ne tient pas en place ; il lui est insupportable de jouer les touristes surtout dans une ville aussi moyenâgeuse comme Bruges. En réalité cette nervosité, il la doit à la dernière mission qu’il a mené où un évènement a bouleversé sa vie. Entre 2 bières, il tombe sur le tournage d’un film où il croise la belle Chloé (Clémence Poésy) qui va lui faire oublier ses soucis.

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    Il n’y a pas que des moules-frites en Belgique ; il y a également Bruges et son incroyable patrimoine culturel, un cadre à priori peu propice pour ce polar d’un genre bien particulier. C’est ce paradoxe qui nourrit d’ailleurs l’intérêt de ce Bons baisers de Bruges et hormis cette spécificité, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. On accroche ou pas à l’atmosphère décalé d’un film peu animé où les états d’âme de Colin Farrell finissent vraiment par nous tuer. Mieux vaut encore s’abstenir de voir ce film et économiser pour s’offrir un week-end à Bruges, ce sera certainement plus intéressant pour vous !

     

    Il faut le voir pour : Se planquer à Bruges où personne ne viendra vous chercher !

  • Black/White

     

    Jusqu’à présent , notre pote Simon Green (Ashton Kutcher) avait véritablement tout pour être heureux ; un travail fort passionnant avec des perspectives d’évolutions intéressantes et surtout une petite amie parfaite en la personne de Theresa Jones (Zoé Saldana). Pour une raison inconnue, il décide de démissionner et le moment a peut-être été mal choisi ! En effet, Theresa avait décidé de faire rencontrer son compagnon à ses parents. D’ordinaire, cette réunion apporte déjà beaucoup d’inquiétudes mais il y a un détail qui a peut-etre son importance : Theresa est noire et Simon tout ce qu’il y a de plus blanc !

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    Black/White n’est pas un film comme un autre puisqu’il s’agit en réalité du remake d’un classique du cinéma Devine qui vient dîner (avec Sidney Poitier, Katharine Hepburn & Spencer Tracy) où le schéma était inversé. Une comédie qui tire son potentiel sur les habituels préjugés que les blancs ont des noirs et vice versa mais qui très vite nous ennuye par son lot de clichés. Il n’y a donc pas de quoi se plier en quatre devant un film familial qui vous fera passer le temps mais où la légèreté et la bonne humeur prennent le pas sur le message pseudo-moral que l’on pourrait trouver.

     

    Découvre le film Dans la peau du héros

     
  • Diary of the dead - Chronique des morts vivants

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    Jason Creed (Joshua Close) est né avec une caméra à la main, c’est d’ailleurs ce qui l’a poussé à intégrer une école de cinéma. Avec ses potes d’enfance, il se lance dans la réalisation d’un film d’horreur mais son projet va trouver un tout autre écho. En effet, partout à travers le monde d’étranges évènements ont lieu : les morts ressuscitent mais surtout se muent en zombies en quête de chair fraiche. Le tournage de Jason s’interrompt brusquement mais celui-ci a une nouvelle idée en tête ; il va filmer cette tragédie pour laisser un précieux témoignage à ceux qui survivraient à cette catastrophe. Mais y’aura-t-il vraiment des survivants ?

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    Impossible aujourd’hui d’évoquer un film de zombies sans penser immédiatement à Georges Romero, leur père spirituel. Loin d’être un inconditionnel de sa filmographie, son dernier film Land of the dead était plutôt fun et j’en attendais pas moins de ce Diary of the dead. Première constatation, le réalisateur s’est laissé séduire par la caméra DV ; un style revenu soudainement à la mode avec les récents Cloverfield ou encore [Rec]. Pas suffisant hélas pour rendre son film intéressant ; les personnages sont transparents et mêmes les zombies se font rares. Bref, beaucoup de déception à la vue du dernier Romero qui ne fait que recycler de vieilles idées donc si ça vous tente de payer pour ça…

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que dans les bons films d’horreurs, la fille doit avoir la robe déchirée.

  • Au bout de la nuit

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    Tom Ludlow (Keanu Reeves) est devenu le grand héros de la ville de Los Angeles. C’est lui qui a retrouvé les 2 jumelles qui avaient été enlevées par des coréens lors d’un assaut qu’il a mené seul. Aucuns témoins du massacre où tous les ravisseurs ont été abattus par légitime défense selon ses dires mais les choses se sont-elles vraiment déroulées comme cela ? Si vous connaissiez mieux l’agent Ludlow et les gars qui l’entourent, vous auriez quelques doutes sur sa version des faits. Sous le commandement du capitaine Jack Wander (Forest Whitaker), ces hommes ont carte blanche pour coincer les criminels quitte à maquiller la vérité.

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    Tiens cela faisait bien longtemps que l’on avait pas vu ce bon vieux Keanu Reeves sur grand écran, un retour au premier plan dans un policier. Plutôt convaincant dans son uniforme de ripoux, Reeves a quand même du mal à capter notre attention pendant plus d’1H40. La faute à un film inégal dans son rythme, pas mal d’action au début pour laisser peu à peu la place à l’analyse psychologique et aux remords d’un flic en quête de rédemption. La conclusion se devine à des kilomètres et nous laisse franchement sur notre faim. Au bout de la nuit est plutôt bien fichu mais manque d’aller véritablement au bout des choses.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais tuer quelqu’un qui est sur le trône, c’est sacré !

  • Sans Sarah rien ne va

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    Vous connaissez certainement Sarah Marshall (Kristen Bell), la grande star de la série télévisée Crime Scene. Par contre, vous connaissez moins son petit-ami Peter Bretter (Jason Segel) qui est compositeur de musique qui fait souvent tapisserie lors des soirées mondaines. Un beau couple depuis déjà 5 ans mais qui vit ses dernières heures puisque Sarah a décidé de le quitter pour un autre. Effondré de chagrin, Peter s’en remet à son pote d’enfance Brian (Bill Hader) et part à Hawaï pour se ressourcer mais le sort s’acharne contre lui. A l’hôtel, il retrouve Sarah en compagnie de son nouveau mec, le chanteur Aldous Snow (Russel Brand).

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    Même l’affiche du film nous le confirme, il s’agit bien d’une comédie ce qui est parfois difficile à croire ! Le problème avec Sans Sarah rien ne va c’est qu’on attend que le film démarre et qu’on puisse enfin se marrer mais que rien n’arrive. Certes, il y a bien des moments où on vous arrache quelques sourires mais pas plus et une comédie qui ne me fait pas rire n’est pas une comédie réussie. Les fans de séries seront contents de retrouver Kristen Bell (Veronica Mars, Heroes) mais si vous ne profitez pas de la fête du cinéma alors mieux vaut ne pas s’attarder sur ce film.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais rompre avec votre mec lorsqu’il sort de la douche.

  • Speed Racer

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    C’est plus fort que lui, notre pote Speed Racer (Nicholas Elia / Emile Hirsch) pense constamment aux courses automobiles où qu’il soit. Cette passion coule dans le sang de la famille et ce n’est pas un hasard si Rex (Scott Porter), le grand frère de Speed, est devenu l’un des plus grands champions au monde. Pourtant, Rex a soudainement quitté sa famille et changé radicalement de style pour devenir un pilote aux méthodes douteuses jusqu’au jour où il perd la vie lors d’un terrible accident. Les années ont passé et Speed a surmonté cette immense douleur, il a repris le flambeau en devenant lui aussi un champion émérite.

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    Mesdames et messieurs, mettez vos ceintures et attachez-vous bien car vous allez être pris dans un tourbillon de vitesse et de couleurs ! Après l’univers virtuel de Matrix, Les frères Wachowski signent un retour remarqué avec l’adaptation de Speed Racer, un dessin animé japonais qui date de la fin des années 1970. Là encore, on est projeté dans un autre monde avec ces courses futuristes, des voitures au design improbable et un panel de couleurs criardes. Le film est trop ambitieux, on rentre difficilement dedans mais réussit en tout cas à se singulariser par rapport à ce que l’on a l’habitude de voir au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus avoir honte de porter des chaussettes rouges.