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Premières Impressions 2007 - Page 33

  • X-Men III : L'affrontement final

    Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère pour la communauté mutante. Les laboratoires Worthington viennent de mettre au point un remède miraculeux qui permet de neutraliser de manière définitive le gène mutant et de les rendre normaux. Une nouvelle qui divise cette population atypique et qui provoque le courroux de Magnéto (Ian McKellen). Une fois encore, les X-men vont devoir se tenir sur leurs gardes mais tout s’accélère quand Jean Grey (Famke Janssen) revient du royaume des morts sous les traits du Phénix !

    C’est un fan du comic qui vous parle et si le spectacle proposé est assez divertissant, X-Men III : L’affrontement final souffre également de nombreux défauts. Si Brett Ratner a su rester plus ou moins fidèle à Bryan Singer, les nouveaux personnages qu’il introduit manquent cruellement de profondeur. Beaucoup de seconds rôles qui font office de potiches pour un film préfigurant le futur long-métrage consacré à Wolverine. Le spectacle est toutefois au rendez-vous et le pop-corn est indispensable !

     

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  • Da Vinci Code

    Le professeur Robert Langdon (Tom Hanks) est quelqu’un de très occupé. Il faut dire qu’il est l’un des plus éminents spécialistes en matière de symboles, une réputation qui va le conduire à vivre une expérience unique. De passage à Paris, il se retrouve mêlé au meurtre de Jacques Saunière (Jean-Pierre Marielle), gardien au musée du Louvre. Très vite, il fait la connaissance de Sophie Neveu (Audrey Tautou) qui va le mener dans une quête dont les répercussions risquent d’être révolutionnaires !

    Vivement critiqué lors de sa projection à Cannes, je n’ai pas été déçu par cette adaptation et pour cause, je n’ai jamais lu le livre alors il n’y avait pas vraiment d’attente. Pour ne pas mourir idiot, je me devais de jeter un œil à ce phénomène initié par Dan Brown et c’est vrai que l’intrigue est plutôt bien ficelée. Le film quant à lui se laisse regarder avec plaisir, les 2h30 passent vite même s’il n’ya rien de révolutionnaire dans le travail de Ron Howard ; en tout cas ça m’évitera de lire le bouquin !

  • Bubble

     

     

    Une petite ville du Midwest. Comme tous les jours Martha (Debbie Doebereiner) doit s’occuper de son père avant de prendre la direction du travail où elle fabrique des poupées. Sur le chemin, elle passe chercher son collègue et ami Kyle (Dustin Ashley) et les voilà repartis pour une nouvelle journée de labeur. Une routine qui va être très prochainement bouleversée par l’arrivée d’une jeune mère de famille Rose (Misty Wilkins) venue donner un coup de main à l’usine. Le pire est à venir !

     

     

    Le moins que l’on puisse dire c’est que ce Bubble est efficace ! Avec des moyens dérisoires, le réalisateur Steven Soderbergh nous offre un film assez troublant nous plongeant dans un quotidien tout ce qu’il y a de plus ordinaire puis cela se mue en un fait divers dramatique. Le film bénéficie d’un casting composé d’amateurs renforçant l’authenticité de l’histoire et surtout a fait l’objet d’une distribution originale avec une sortie simultanée au Cinéma et en DVD ! Un bon petit film à voir à l’occasion.

  • C.R.A.Z.Y.

     

    Notre pote Zachary Beaulieu (Emile Vallée/Marc-André Grondin) peut se vanter de ne pas être comme les autres. En effet, tout le monde n’a pas eu la chance de naitre un 25 Décembre, le même jour qu’un certain Jésus ce qui lui a conféré un don extraordinaire, du moins c’est ce dont est persuadé sa mère ! Pour Zachary, la vie n’est pas aussi belle avec des frères qu’ils considèrent comme de véritables abrutis et un père qui s’efforcent de faire de son fils un homme. Son existence est un long parcours parfois parsemé d’embuches !

     

    Ce film canadien avait recueilli l’unanimité de la presse ce qui a éveiller ma curiosité même si je dois dire que les 2h10 m’ont longtemps découragé d’aller le voir. Finalement, C.R.A.Z.Y. est un pur bonheur mêlant comédie et drame à travers une famille vraiment pas comme les autres. A saluer également la grande performance de Michel Cote qui interprète le rôle du père Gervais, un personnage des plus attachants et qui vous arrachera quelques rires. Un film qui prouve encore une fois que le bon cinéma n’a pas de frontières !

  • Secrets de famille

     

     

    Bienvenue dans la petite bourgade anglaise de Little Wallop, 57 habitants (et 1 chien !). Walter Goodfellow (Rowan Atkinson) est le révérend du village et mène une vie tellement bien rangée qu’il ne rend guère compte de ce qui se passe autour de lui. Avec une femme qui est sur le point de le tromper, une fille nymphomane et un fils qui est le souffre douleur de ses camarades ; on ne peut pas dire que ce soit une famille comme les autres ! Heureusement que la gouvernante Grace Hawkins (Maggie Smith) arrive mais ce qu’ils ne savent pas c’est qu’elle vient de purger une peine de 43 ans pour meurtre !

     

     

    Quand j’ai vu quelques extraits, j’étais assez peu convaincu par ce film mais finalement il a un certain charme notamment grâce aux talents conjugués de Maggie Smith & Kristin Scott Thomas. Outre l’énergie de ces 2 comédiennes, on appréciera le cynisme dans lequel nous plonge cette histoire de serial killer qui se retrouve parachuté gouvernante. Ce n’est certainement pas la comédie de l’année mais cela se laisse regarder avec plaisir !

  • A bittersweet life

     

     

    La vie de notre pote Sun Woo (Byung-hun Lee) baigne depuis quelques années déjà dans la violence, un destin qui s’est dessiné depuis sa rencontre avec le chef Kang (Kim Young-Cheol), un gangster influent. Ce dernier croit énormément en son protégé et c’est pour cette raison qu’il lui confie le devoir de surveiller sa jeune maitresse car il a quelques soupçons sur sa fidélité. Ce qui n’était encore que suppositions se révèlent réalité et Sun Woo va donc devoir agir mais les choses n’évolueront pas comme prévu !

     

     

    La bande-annonce était déjà séduisante et après avoir vu le film, je peux vous assurer que vous ne serez pas déçu ! Servi par un esthétisme resplendissant, A bittersweet life vient confirmer, s’il le fallait encore, que le cinéma coréen a du talent à revendre. Des tas de bonnes idées, un acteur principal touchant font de ce film un futur classique du genre et on est impatient de voir toutes les richesses que peuvent nous offrir les coréens.

  • Beur, blanc, rouge

     

     

    Notre pote Brahim (Yasmine Belmadi) va vivre l’une des plus grandes journées de son existence, que dis-je, de l’histoire mondiale : il va assister au match de football entre la France et l’Algérie, son bled ! D’ailleurs, il n’a pas hésité à orner sa belle Peugeot des couleurs de son pays et pour 70 balles, il a dégoté des places de rêve pour lui mais aussi pour ses potes Mouloud & Gaby (Karim Belkhadra & Julien Courbey). La fête sera belle quand l’Algérie écrasera la France !

     

     

    Y’a pas à dire, j’aime bien ces petites comédies qui n’atteignent certes pas des sommets mais se révèlent être un agréable moment à passer. Vous aurez compris que Beur, blanc, rouge fait parti de cette catégorie ; sur fonds de match de foot, le jeune Brahim interprété par Yasmine Belmadi livre toute candeur d’une génération déracinée entre culture française & algérienne. Personne n’aura oublié l’envahissement du Stade de France qui, précisons-le, n’a pas été réalisé dans le cadre du film !

  • Qui de nous deux

     

     

    C’est une nouvelle étape de sa vie qui s’annonce pour notre pote Bethsabée Pasolini (Salomé Blechmans). Elle rentre en Première L au Lycée Claude Monet à Paris où elle ne connait encore personne mais elle ne tardera pas à s’intégrer à sa nouvelle classe et se faire ainsi de nombreux amis. Bethsabée c’est une adolescente comme les autres avec son lot quotidien de soucis mais heureusement il y a également des purs moments de bonheur.

     

     

    Encore un film que je n’aurais pas eu l’idée d’aller voir sans ma carte illimitée et pourtant cette adaptation du roman de Salomé Blechmans (qui est aussi l’interprète principale !) reste plutôt sympathique. Si au début, Qui de nous deux est plutôt agréable à suivre, au fur et à mesure que l’on avance dans le film on trouve le temps bien long car justement on avance nulle part. A réserver à celles et ceux qui veulent découvrir les chroniques d’une jeune ado dans le monde d’aujourd’hui et le charme de Salomé Blechmans fera le reste.

  • Edison

     

     

    Il fait bon vivre à Edison, ville américaine en plein essor grâce notamment à une baisse conséquente de la délinquance. Depuis que la F.R.A.T (First Response Assault & Tactical) veille sur la sécurité des citoyens, tout le monde se sent bien mieux. Derrière cette façade, se cache une vérité beaucoup moins belle puisque Edison est le royaume de la corruption. Un constat dont est convaincu Josh Pollack (Justin Timberlake), jeune journaliste mais son investigation risque de lui apporter quelques problèmes !

     

     

    A l’affiche, Edison a de quoi vous donner envie avec un casting rassemblant Morgan Freeman, Kevin Spacey et dans une moindre mesure LL Cool J & Justin Timberlake. Quand on voit les premières minutes, on se dit alors qu’on va avoir droit à un nanar et c’est bien évidemment le cas avec un film beaucoup trop classique à l’intrigue légère. Sans compter que l’interprétation de notre ami Justin n’a pas de quoi faire rocker notre body, on passera aisément à coté d’Edison !

  • Comme t'y es belle !

    Impossible de séparer nos 4 potes Isa, Alice, Léa & Nina (Michèle Laroque, Valérie Benguigui, Aure Atika & Géraldine Nakache) liées par une amitié indéfectible. D’autant plus qu’elles ont grandi dans une culture juive renforçant, s’il le fallait encore, leurs relations. Ainsi, quand l’une a des problèmes de fiscalité, que l’autre se rend compte qu’elle est peut-être passée à coté du bonheur ou encore que les autres n'arrivent pas à établir de relations sérieuses; elles se retrouvent pour se réconforter mutuellement.

    Présentée comme une sorte de La vérité si je mens ! version féminine, cela avait de quoi me donner envie de jeter un œil. J’avais un peu peur qu’il y ait un peu trop de surenchère de la part des comédiennes mais au final, j’ai passé un moment très agréable. On rit de bon cœur devant les aventures ordinaires de ces 4 héroïnes extraordinaires. Et puis quel plaisir de retrouver une Marthe Villalonga aussi en forme !