En Avril 1995, il entre enfin dans l’histoire française. Qui est-il ? Rien moins que le président de la république, j’ai nommé notre cher Jacques Chirac ! Depuis son élection, il ne cesse de faire parler de lui hélas dans des affaires douteuses, des actions soulevant souvent la polémique ou encore par des frasques abracadabrantesques. Jacques Chirac aime les français et ces derniers le lui rendent bien après l’avoir réélu à plus de 80% en 2002. Putain déjà 12 ans !

La sortie de ce film avait suscité un petit débat passionné, débat qui n’a pas lieu d’être puisque après avoir vu Dans la peau de Jacques Chirac, il s’agit juste d’une bonne compilation des perles du président. Certains pensaient peut-être que Karl Zero allait s’attaquer ouvertement au président mais c’est loin d’être le cas puisque si le film se construit à base de contradictions, on se marre bien. Le tout rend notre président de la république bien sympathique et il pourrait se recycler dans la comédie s’il n’est pas réélu pour une 3^ème fois !

Nous sommes en 1759 et le célèbre écrivain Philippe de Nohan (Philippe Nahon) de la Comédie française a embarqué à bord du Virginie pour une tournée inoubliable avec sa troupe. Il ne le sait pas encore mais cela sera son dernier voyage puisque le bateau va subir un violent naufrage et il sera le seul rescapé qui trouvera refuge sur une ile totalement abandonnée. C’est le début d’une longue aventure solitaire pour lui jusqu’au jour où il aperçoit des sauvages, des gens de couleur !

Comme je ne cesse de le répéter, la carte illimitée permet d’aller voir des films qu’on n’irait pas voir habituellement ce qui peut réserver parfois de bonnes surprises. Evidemment, cela ne marche pas toujours et Vendredi ou un autre jour entre dans cette catégorie ! L’idée de reprendre le fameux roman de Michel Tournier avait de quoi séduire les spectateurs mais le film est assez ennuyant et ne captivera que peu de monde. D’ailleurs, je me suis même surpris à penser à l’émission Koh Lanta durant la séance c’est vous dire…

Découvrez le film Dans la peau du héros !

Ah la jeunesse, on aimerait tous pouvoir la retrouver ne serait-ce que pour faire la fête toute la nuit et se réveiller avec une migraine insoutenable. Gretchen (Tina Illman) et tous ses potes ont ainsi décidé de prendre la route pour se rendre vers la Zone 52 où les attend une des plus grandes fiestas. La bière a été mise au fraiche et pour donner encore plus d’ampleur à la fête, Trip (Scott Whyte) a eu la bonne idée de voler quelques pilules d’ecstasy mais encore faut-il arriver sur place. En effet, voilà que la voiture est tombée en panne dans un parfait désert mais ce n’est que le cadet de leurs soucis car la mort est après eux !

Reeker ça ressemble, ça a le gout d’un slash-movie et c’est un slash-movie comme on a pu en voir des tas ces dernières années. Au programme donc ; Sexe, drogue et un poil de rock’n roll avec ce film loin d’être original et qui n’est sauvé par…rien du tout ! Si le début est plutôt excitant, les amateurs de gore seront vite déçus par la suite avec un scénario assez somnolent dont le seul intérêt est d’en deviner la fameuse menace fantôme. Bref, trop classique et ce n’est pas avec ça que le film va attirer les spectateurs surtout qu’il recommence à faire beau.

Tout semble s’effondrer dans la vie de notre pote Bruno Bonomo (Silvio Orlando), un producteur de films déchu. Du coté de sa vie privée, ce n’est guère plus réjouissant puisqu’il est sur le point de se séparer de sa femme Paola (Margherita Buy) et de ses 2 garçons Andrea & Giacomo (Daniele Rampello & Giacomo Passarelli). Un jour, alors qu’il présentait un de ses anciens films, il tombe sur Teresa (Jasmine Trinca) qui lui remet un scénario intitulé Le Caïman. Une œuvre satirique qui entend s’attaquer à un homme puissant et connu dans toute l’Italie : Sylvio Berlusconi.

Ceux qui attendaient de ce film une attaque virulente visant le politicien italien en sont ressortis bien déçus puisque l’on effleure à peine le personnage. Le Caïman c’est surtout l’histoire de Bruno, un producteur peu chanceux qui va s’impliquer dans un projet fou. On découvre alors à travers lui la construction du film avec pour toile de fond les frasques de Berlusconi. Bon divertissement loin de l’œuvre polémique que certains espéraient de la part de Nanni Moretti.

Quand notre pote Matt Buckner (Elijah Wood) est entré dans la prestigieuse université d’Harvard, il n’imaginait qu’il serait un jour renvoyé ! Une véritable injustice d’autant plus que c’est pour couvrir son colocataire de chambre qu’il a accepté de se sacrifier et voilà une autre vie qui se profile devant lui. Avec un père totalement absent, il décide alors de rendre visite à sa grande sœur Shannon (Claire Forlani) qui a fondé une jolie petite famille en Angleterre. Sur place, Matt va faire connaissance avec Pete Dunham (Charlie Hunnam), leader d’un groupe d’hooligans : le G.S.E.

Alors que la Coupe du monde de football débute dès demain, voilà que le cinéma nous propose un film consacré à ces pseudo-supporters. Le point fort du film est de ne pas s’attarder sur le football en lui-même en traitant véritablement le hooliganisme comme une gangrène à part entière. De plus, j’ai beaucoup apprécié le jeu de Charlie Hunnam (qui vole largement la vedette à Elijah Wood) mais le film reste assez grand public avec une violence assez édulcorée par rapport à ce qu’on peut malheureusement rencontrer dans la réalité.

Autriche, fin du 18^ème siècle. Antoinette (Kirsten Dunst) est sur le point de quitter sa famille et son pays pour rejoindre la France où elle deviendra la dauphine. A peine âgée de 14 ans et demi, elle a été promise à Louis-Auguste (Jason Schwartzman) et tous deux sont destinés à régner prochainement sur le pays. Son arrivée à la cour de Versailles avive les ragots et les jalousies, elle qui a un visage si angélique dérange par ses manières pleines de spontanéité. Et puis une autre difficulté se dresse, il faut offrir un héritier au royaume ; tache difficile quand son époux prend à peine le temps de la regarder.

Ah Marie-Antoinette ou tout simplement comment le cinéma peut nous donner envie de se replonger dans les ouvrages d’histoire ! Sofia Coppola apporte sans aucun doute un vent de fraicheur à ce personnage illustre mais aussi dans le panorama des films historiques avec ce splendide spectacle illustré par les magnifiques costumes et le château de Versailles plus resplendissant que jamais. On peut être amené à se dire qu’il y a quelques longueurs mais à chaque apparition de Kirsten Dunst…on en redemande !

Raimunda & Soledad (Penélope Cruz & Lola Duenas) sont 2 sœurs qui ont eu le malheur de perdre leurs parents au cours d’un incendie. Depuis ce drame, elles ont reconstruit leurs vies chacune de leur coté ; Sole est coiffeuse tandis que sa sœur a fondé sa propre famille avec son mari Paco (Antonio De La Torre) et surtout sa fille Paula (Yohana Cobo). Malheureusement, leur tante Paula (Chus Lampreave) vit ses derniers instants, une disparition qui s’accompagne d’une profonde tristesse pour elles mais aussi d’un miracle !

On en a énormément entendu parler ces derniers temps durant le festival de Cannes et ce Volver était attendu par les fans de Pedro Almodovar. Personnellement, je dois dire que le réalisateur me laisse assez indifférent mais j’avoue que ce film a su réunir émotion, humour & tendresse. De plus, j’ai rarement vu Penélope Cruz aussi rayonnante et le scénario est plutôt original avec quelques rebondissements de taille. Un bon film pour moi et certainement un très bon Almodovar pour les fans.

Dave Douglas (Tim Allen) n’a jamais été aussi débordé ! Son travail de procureur adjoint est si intense qu’il lui arrive fréquemment de négliger sa famille à savoir sa femme Rebecca (Kristin Davis) & ses 2 enfants Carly & Josh (Zena Grey & Spencer Breslin). Quand sa fille ramène à la maison un chien qu’elle a affectueusement appelé Raymond, la destinée de notre pote Dave va être bouleversée. Raymond n’est pas un chien comme les autres, il aurait plus de 300 ans et vient du Tibet ; quand Dave se fait mordre, il se transforme en …chien !

A lire le pitch de Raymond, on comprend aisément que ce film ne fut pas sélectionné à cannes pour préserver une compétition juste et équitable. Pour ceux qui auraient pris cette phrase au 1^er degré, je vais redevenir sérieux car vous aurez bien compris que ce film se situe dans les abysses du cinéma. Un scénario abracadabrantesque, des effets spéciaux grossiers et des personnages caricaturés au possible ; tout est réuni pour en faire un navet. En attendant, ça reposera votre cerveau pendant 1h40 !

Vous souvenez-vous de la journée du 23 Avril 2005 ? Sans doute pas, il s’est passé tellement de choses à cette date précise et notamment un match de football qui entre aujourd’hui dans l’histoire. Bienvenue en Espagne, dans la Liga et c’est au sein du Stade Santiago Bernabeu que nous allons assister à la confrontation opposant le Real de Madrid à Villareal. Au cœur de ce match, un homme se dresse : Zinedine Zidane !

J’étais assez curieux de voir ce qu’allait donner ce fameux portrait du 21^ème siècle et depuis que je squatte les salles obscures, je crois bien que je ne me suis jamais autant ennuyé ! C’est simple, il n’y a rien dans ce documentaire à part des images certes très belles mais on ne sent aucune construction. De temps à autres, on nous lâche 2-3 phrases en sous-titres en guise de portrait. A éviter absolument surtout si vous payez votre place de ciné !

Namsoon (Ha Jiwon) travaille en tant que détective dans la Corée du XVII^ème siècle et une nouvelle affaire va la mener à faire une rencontre qu’elle n’oubliera pas de sitôt. On s’est aperçu que la région commençait à être inondée par de fausses pièces dont on ignore encore la provenance, une enquête qui va la mener sur les traces d’un homme surnommé Les yeux tristes (Gang Dongwon). Une certaine mélancolie semble se dégager de lui et elle ne tardera pas à tomber sous son charme mais il est également impliqué dans ce trafic.

Il s’agit là d’une adaptation d’un Manwha (version coréenne des mangas) : Damo. Si le cinéma coréen peut parfois nous réserver de bonnes surprises, on devait s’attendre également à voir arriver un retour de bâton et voilà donc Duelist ! Lee Myungse essaie de nous offrir du spectacle en diversifiant son style de réalisation mais on finit par perdre pied et à décrocher de l’histoire. On a même droit à une séquence qu’on dirait tout droit sorti de Benny Hill ôtant l’aspect poétique que le film tente de se donner. A oublier au plus vite !