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Premières Impressions 2007 - Page 31

  • Le passager de l'été

     

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    Nous sommes dans la période d’après-guerre en 1950. Dans la ferme de notre pote Monique (Catherine Frot), le travail ne manque pas et elle aurait bien besoin d’aide au quotidien et cela tombe plutôt bien. Voici venir Joseph (Gregori Derangère) qui vient d’arriver dans la région et qui est tout naturellement engagé comme nouveau commis de la ferme. Une arrivée qui va vite faire le tour du village et qui ne va pas laisser insensible la gente féminine !

     

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    Le passager de l’été c’est comme un séjour à la campagne, c’est calme et reposant. Au début on apprécie mais très rapidement on aimerait qu’il se passe autre chose que la traite des vaches. Malgré un casting particulièrement riche (notons les présences de François Berléand, Samuel Le Bihan, Mathilde Seigner et surtout la belle Laura Smet), on ne peut s’empêcher de trouver le temps long !

  • Kamikaze Girls

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    Momoko (Kyoko Fukada) a toujours rêvé de vivre à la Cour de Versailles au XVIIIème siècle, durant cette période dite Rococo. Hélas pour notre pote, la réalité est toute autre puisqu’elle habite dans une bonne vieille cambrousse de notre époque. Passionnée de broderie, elle a décidé de donner corps à ses rêves et c’est ainsi qu’on peut l’apercevoir gambader en longue robe à travers les rizières. Bientôt, elle va faire la connaissance d’Ichigo (Anna Tsuchiya) qui disons le franchement n’adopte pas le même style !

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    Un film japonais délirant à réserver avant tout aux otakus et tous les amoureux de la culture nippone. On retrouve dans Kamikaze Girls de nombreux éléments empruntés à l’univers des mangas créant ainsi un dynamisme et un humour plutôt particulier mais auquel je fus sensible. Malheureusement, le scénario est quasi inexistant si bien que le film a du mal à nous garder en haleine. Un divertissement et une curiosité pour celles et ceux qui veulent découvrir un peu plus le monde des japonais.

  • 666 La Malédiction

     

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    Ce devait être le jour le plus heureux pour notre pote Robert Thorn (Liev Schreiber), sa femme Katherine (Julia Stiles) doit donner naissance à leur premier enfant. Hélas, celui-ci connaîtra un destin cruel puisqu’il meurt durant l’accouchement, un évènement qui risque de bouleverser Katherine. Robert est prêt à tout pour la préserver même jusqu’à prendre l’enfant d’une autre, il ne le sait pas encore mais c’est le fils du diable !

     

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    Le seul intérêt de ce film est d’avoir profité de la date du 06 Juin 2006 pour assurer une promotion originale auprès du grand public. J’y suis vraiment allé sans trop de convictions surtout que j’avais lu quelques critiques peu enthousiasmantes et ça se comprend. On s’ennuie ferme devant La malédiction qui vous fera peut-être sursauter 2-3 fois si le son est monté à fond sinon ne baillez pas trop fort ! Bon, moi j’attendrais une suite le 06/06/6666 mais j’ai peur que d’ici là la malédiction m’ait vraiment touché.

  • American Dreamz

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    Depuis son apparition, le concept de télé-réalité a réussi l’exploit de se hisser parmi les émissions les plus populaires que l’on ait connu. Aux Etats-Unis, c’est American Dreamz qui bat actuellement tous les records d’audience pour le plus grand bonheur de son présentateur vedette Martin Tweed (Hugh Grant). Une nouvelle saison va démarrer et la recherche de candidats est déjà lancée, c’est parti pour une année riche en émotion et peut-être serez-vous la star de demain !

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    Il fallait bien qu’un film profite du phénomène de la télé-réalité et c’est désormais chose faite avec American Dreamz ! On rit beaucoup face aux nombreuses situations incongrues et c’est surtout le coté cynique qui apporte tout l’humour de cette comédie trop légère. Ce ne sera pas le film du siècle mais ça vous permettra de vous changer les idées et surtout nos potes américains en prennent plein la figure (peut-être pas assez) et nous on aime ça !

  • La maison du bonheur

     

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    Depuis qu’il travaille pour le service contentieux de la société de crédit Crédilem, notre pote Charles Boulin (Dany Boon) a beaucoup changé ! Près de ses sous, cette situation empoisonne toute sa famille et notamment sa femme Anne (Michèle Laroque) qui aimerait bien profiter davantage de sa vie. Pour la surprendre, il décide donc de lui offrir un magnifique cadeau : une maison mais il reste quelques travaux à faire et c’est le début des problèmes !

     

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    Voilà donc le premier film de notre pote Dany Boon qui est en fait l’adaptation de sa pièce de théâtre La vie de chantier. Si ce film est une petite comédie plaisante, on regrettera son classicisme et le rythme inégal de l’histoire malgré des comédiens attachants. La maison du bonheur c’est donc un bon divertissement dont on retiendra surtout les prestations de Dany Boon et Daniel Prévost qui apportent un peu de dynamisme.

  • Les 14 amazones

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    Depuis des siècles et des siècles, la famille Yang s’est battue pour défendre l’empire chinois hélas le dernier grand général est tombé le jour même où l’on fêtait sa naissance. Ses 2 frères sont revenus pour annoncer cette terrible nouvelle à sa veuve et à la grande dame She Tai Chun (Lisa Lu) qui décide alors de partir de le venger avec ses 14 filles. Elles partent avec une véritable armée pour défier le roi du Hsia de l’Ouest, le combat parait inégal et pourtant…

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    Un film qui aura mis plus de 30 ans pour arriver en France ! Evidemment, il ne faut pas s’attendre à voir un film spectaculaire à la Tigre et dragon ou Le secret des poignards volants mais Les 14 Amazones ne sont pas dénuées de charme. Le film reste quand même à réserver aux fans des productions de la Shaw Brothers qui y retrouveront tout ce qui ont fait leurs succès. Certains passages peuvent paraître assez longs mais cela vaut le coup pour voir comment créer un pont humain, attention scène culte !

  • The road to Guantanamo

     

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    Tipton, Angleterre. Shafiq Rasul (Riz Ahmed) est sur le point de rejoindre le Pakistan pour retrouver son père et surtout faire la connaissance de sa future épouse. Sur place, il décide de convier ses amis restés en Angleterre afin qu’ils puissent partager avec lui ce jour si heureux. Aucun d’eux ne le savent encore mais ce voyage va les conduire en Afghanistan et les plonger en pleine guerre avant d’atterrir dans le camp de Guantanamo.

     

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    Qui n’a pas entendu parler de cette prison américaine qui a provoqué bien des remous en raison des conditions de détention plus que douteuses. Les médias en ont fait l’écho à travers des clichés & vidéos montrant des prisonniers traités comme des animaux et ce film vient apporter un témoignage supplémentaire à travers cette histoire vraie. Enrichi par les témoignages de ces anciens détenus, The Road to Guantanamo oscille entre documentaire et film ce qui le rend parfois difficile à suivre mais n’en perd pas moins son caractère dénonciateur.

  • Conversation(s) avec une femme

     

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    Le mariage c’est l’occasion de faire la fête mais aussi parfois d’assister à de jolies retrouvailles. Parmi les demoiselles d’honneur de la mariée, on retrouve une femme (Helena Bonham-Carter) qui s’est isolée pour fumer sa cigarette. Très vite, elle est rejointe par un homme (Aaron Eckhart) et la conversation s’engage mais au fil de celle-ci, on s’aperçoit qu’ils se connaissent depuis bien longtemps. Voilà quelques années qu’ils ne s’étaient pas revus et cette soirée pourrait bien changer leurs vies respectives.

     

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    En temps normal, je me serais assoupi devant les Conversation(s) avec une femme (Mesdemoiselles, j’attends vos commentaires !) mais je dois dire que ce film brille par son originalité. De suite, on est frappé par le Split Screen (un écran séparé ici en 2) symbolisant la vie des 2 personnages qui se croise et se recroise, une réalisation qui sort de l’ordinaire pour une histoire tellement commune. Voilà une programmation parfaite pour les demoiselles pour oublier la fameuse coupe du monde de football !

  • Isolation

     

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    Notre pote Dan Reilly (John Lynch) vit dans une ferme perdue dans la cambrousse. Evidemment, rien n’est jamais facile pour lui surtout depuis qu’il s’est retrouvé seul depuis le départ d’Orla (Essie Davis) et chaque fois qu’il la revoit c’est un supplice pour lui. Orla est vétérinaire ce qui l’amène à venir très souvent à la ferme pour surveiller les animaux et notamment les vaches. Dans cette ferme à priori comme les autres, Dan a accepté que l’on fasse certaines expérimentations génétiques, un choix qu’il va bientôt regretter !

     

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    C’est sans aucun doute la surprise de la semaine ! Ce petit film d’épouvante irlandais est une première réalisation de Billy O’Brien très bien menée avec des scènes transpirant la tension et la nervosité des personnages. Ajoutons à cela un cadre atypique où l’atmosphère pesant et froid traverse l’écran sans oublier des vaches (?!?) qui vous feront passer l’envie de les caresser. Enfin ; le thème abordé, à savoir les manipulations génétiques, est on ne peut plus d’actualité et qui sait si un jour ce genre de choses ne risque pas d’arriver dans la réalité. Isolation est à découvrir !

  • Bled Number One

     

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    Notre pote Kamel (Rabah Ameur-Zaimeche) a fait quelques erreurs au cours de sa jeunesse et cela l’a conduit directement en prison. Libéré, il a été ensuite expulsé en Algérie son pays, sa terre qu’il redécouvre à travers rites et traditions. Pour lui, c’est une nouvelle vie qui est en train de se construire ici mais au contact de Bouzid (Abel Jafri) ; il va s’apercevoir que certains aspects le dépassent totalement et qu’il a bien du mal à se reconnaitre dans ce pays.

     

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    C’est avec une certaine curiosité que je suis allé voir Bled Number One m’attendant à découvrir une sorte de comédie mais rien à voir ! Ce film s’intéresse à un petit village algérien où les traditions se perpétuent de génération en génération ce qui donne d’ailleurs lieu à une scène assez violente. Malheureusement, j’ai trouvé que cela trainait trop en longueur et que le thème de la double culture que le réalisateur et acteur a voulu développer s’efface devant ce rythme inégal.