Beur, blanc, rouge
Notre pote Brahim (Yasmine Belmadi) va vivre l’une des plus grandes journées de son existence, que dis-je, de l’histoire mondiale : il va assister au match de football entre la France et l’Algérie, son bled ! D’ailleurs, il n’a pas hésité à orner sa belle Peugeot des couleurs de son pays et pour 70 balles, il a dégoté des places de rêve pour lui mais aussi pour ses potes Mouloud & Gaby (Karim Belkhadra & Julien Courbey). La fête sera belle quand l’Algérie écrasera la France !
Y’a pas à dire, j’aime bien ces petites comédies qui n’atteignent certes pas des sommets mais se révèlent être un agréable moment à passer. Vous aurez compris que Beur, blanc, rouge fait parti de cette catégorie ; sur fonds de match de foot, le jeune Brahim interprété par Yasmine Belmadi livre toute candeur d’une génération déracinée entre culture française & algérienne. Personne n’aura oublié l’envahissement du Stade de France qui, précisons-le, n’a pas été réalisé dans le cadre du film !