Pour Tsotsi (Presley Chweneyagae) et ses potes, la vie n’est pas tous les jours facile dans la ville de Johannesburg. Quand ils ne jouent pas aux dés, nos 4 compères vont traîner pour repérer leurs proies et se faire de l’argent. Ils sont parfois prêts à aller très loin et parfois même jusqu’au meurtre pour quelques billets ce qui ne semble guère déranger Tsotsi. Ce dernier n’hésite pas non plus à tirer sur une femme sans défense pour lui voler sa voiture mais quand il découvre qu’il y a un bébé à l’arrière, il ne le sait pas encore mais sa vie va changer.

Quand j’ai aperçu la bande annonce, je me suis dis tout de suite que c’était un film à voir absolument comme en témoigne l’Oscar du meilleur film étranger qui l’a récompensé. Mon nom est Tsotsi, c’est une histoire tellement émouvante avec un Presley Chweneyagae phénoménal que je ne peux que vous conseiller d’aller voir. Le cinéma sud-africain nous offre une bien belle surprise et ça fait un bien fou de voir autre chose que les habituelles niaiseries hollywoodiennes.

Tout est paré pour l’offensive. Notre pote le Shérif Wydell (William Forsythe) va bientôt lancer l’attaque contre la maison des Firefly, une famille de tueurs sanguinaires, de psychopathes. On ne compte plus les victimes qui sont passés entre leurs mains et surtout toute la souffrance qu’elles ont vécues et d’ailleurs le frère du shérif fait parti de la liste. Après un échange de coups de feu, Otis & Baby (Bill Moseley & Sheri Moon) échappe aux forces de l’ordre pour rejoindre le Capitaine Spaulding (Sid Haig), la traque n’est pas terminée et le sang va encore couler !

Je dois avouer que Rob Zombie, je ne connais pas vraiment et en fait c’est le premier film que je prends la peine de regarder. Au final, ce fut un super divertissement avec un mot d’ordre : le fun ! Des tueurs sanguinaires sans scrupules et sans états d’âme, un shérif prêt à tout pour se venger, du sang, beaucoup de sang voilà ce qui vous attend avec The devil’s rejects. Reste quand même que le scénario est obscur à certains moments mais comme Rob Zombie réintègre des personnages son précédent film La maison des 1000 morts, il faudra peut-être y jeter un œil pour tout saisir.

A première vue, les Berkman ont tout de la famille parfaite mais vous savez combien les apparences peuvent être trompeuses. Avec leurs 2 fils ; Bernard & Joan (Jeff Daniels & Laura Linney) pouvaient profiter de leur bonheur mais avec le temps celui-ci s’est effiloché. La séparation est désormais inéluctable et va avoir des répercussions sur les enfants. L’aîné, Walt (Jesse Eisenberg) prend clairement le parti de son père tandis que le jeune Franck (Owen Kline) est plus proche de sa mère.

Salué par la critique, je n’ai pas partagé le même enthousiasme que mes confrères (ba quoi ? je peux rêver non ?) bien que le film ne manque pas d’intérêt. Chronique d’une famille ordinaire des années 80 qui va devoir faire face aux affres du divorce montrant combien des enfants peuvent être déchirés par la séparation. Malgré les excellents comédiens, une pointe d’humour toujours appréciable et même la présence de la belle Anna Paquin ; je ne suis pas vraiment entré dans l’histoire.

Pour notre héros Vincent (Patrick Mille), la vie est plutôt tranquille. Il a toujours su se débrouiller en fournissant le minimum d’effort, certains appelant cela vivre au crochet des autres. Mais la situation est grave aujourd’hui ! Lui et Mathias (Guillaume Gallienne), un pote d’enfance n’ont plus un sou pour payer le loyer, qu’importe ils vont aller vivre chez le père de Vincent. Quand ce dernier rentre à l’improviste, ça chamboule tout et pour leur donner une leçon il leur lance un pari : vivre pendant 7 jours dans les rues de Paris avec seulement 7 euros en poche !

J’aime beaucoup l’idée de départ de ce film à savoir apprendre à vivre avec ce qui est essentiel et non pas le superflu. Le scénario avait donc de grandes potentialités pour nous faire rire mais le résultat final est en deçà de ce que j’avais espéré. Le duo formé par Vincent & Mathias suit un schéma assez classique avec respectivement le mec arrogant et l’autre qui déborde de gentillesse et de naïveté. La jungle ce n’est pas vraiment l’aventure promise mais ça reste un bon passe-temps.

Dans la campagne Danoise, au sein d’une église qui semble éloignée de tout ; le pasteur Ivan (Mads Mikkelsen) a décidé de venir en aide aux autres. Pour cela, il accueille d’anciens détenus en vue de les réhabiliter et de leur donner un but dans la vie grâce notamment aux paroles et surtout au pardon de Dieu. D’ailleurs, il va avoir un nouveau pensionnaire en la personne d’Adam (Ulrich Thomsen), condamné pour ses idéaux néonazis. Le pasteur lui fixe un objectif : protéger les pommes du jardin pour en faire un gâteau !

Attention humour grinçant et décalé au rendez-vous ! Le réalisateur Anders Thomas Jensen a un style bien à lui de traiter les sujets atypiques comme celui-ci et cela pourrait vous passer au dessus de la tête. Il nous avait déjà offert Les bouchers verts qui traitaient du cannibalisme et voilà Adam’s Apples qui vient mettre en lumière le pardon de Dieu à travers des personnages hors normes et parsemé de traits d’humour. Très bon film qui m’a parfois fait plier de rire mais c’est spécial !

La date du 11 Septembre 2001 restera dans toutes nos mémoires. Rien ne préparait l’humanité à vivre ce qui allait être un des plus grands drames de l’histoire. Ce jour-là, 4 avions américains sont détournés par des terroristes et trois d’entre eux toucheront leurs cibles. Le 4^ème est le vol 93 et ses passagers ne s’imaginaient pas vivre une telle tragédie ; quelques instants après leur décollage ils apprennent que des terroristes ont détourné plusieurs avions. Le leur fait également parti de la vague d’attaque et vise la Maison blanche mais il n’atteindra pas sa cible !

Traiter du drame du 11 Septembre peut prêter à polémique car c’est un évènement encore bien récent dans notre esprit. Vol 93 est le premier long métrage au cinéma qui s’empare de cette histoire et nous propose de revivre les derniers instants de ces passagers à travers une réalisation façon documentaire. Il est appréciable de voir que ce film ne se soit pas contenté de nous délivrer un héroïsme patriotique et malgré le dénouement connu de tous, on est scotché d’angoisse devant l’écran.

Il n’y a rien de plus sacré que les rêves d’un enfant. Voilà une chose qu’a bien compris la famille Williamson dont la petite fille Kelly-Anne (Sapphire Boyce) jour régulièrement avec Pobby & Dingan ; des amis … imaginaires ! Une situation qui n’est pas toujours facile à vivre et cela va prendre une dimension supplémentaire quand elle perd leur trace. Par amour, sa famille va faire l’impossible pour les retrouver et plus précisément son frère Ashmol (Christian Byers).

Ahlala, je dois dire qu’il ont fait preuve d’originalité avec cette histoire d’amis imaginaires et aussi ubuesque soit le scénario, on regarde non sans plaisir ce film. Si le titre Le secret de Kelly-Anne met en avant la jeune fille c’est son frère interprété par Christian Byers qui est le véritable héros, lui qui fait tout pour redonner 1 sens à la vie de sa sœur. A noter pour les fans de la série les 4400, la présence de Jacqueline McKenzie (Diana Skouris). Un bon divertissement que j’ai pris plaisir à regarder avec ma petite amie …imaginaire snif !!

Incroyable !! Notre pote Loomis Crowley (Milo Ventimiglia) vient de mettre la main sur le tout dernier jeu vidéo dans sa version bêta : Stay Alive. Un jeu qui le laisse sans voix et surtout lui glace le sang, il faut dire que ce jeu n’est pas ordinaire puisqu’il se base sur des faits réels et notamment la légende de la comtesse Bathory. Aussi invraisemblable que cela puisse être, ce jeu est maléfique allant jusqu’à causer la mort de Loomis et quand Hutch (Jon Foster) met la main dessus il ne s’imagine pas dans quoi il s’est embarqué !

Chouette, un film d’horreur avec des adolescents ! A priori, j’aurais tout fait pour éviter de voir ce film mais quand j’ai vu au générique le nom de Frankie Muniz (le héros de Malcolm), je me suis dit que j’avais bien 1h30 à perdre. Avec une histoire qui frise le ridicule et des personnages inintéressants, Stay Alive parvient à nous offrir un condensé de médiocrité (et encore je suis gentil) sur fond de jeu vidéo. Si vous avez fini tous vos jeux et que vous vous ennuyez à mourir, allez voir le film il vous achèvera !

Après 5 ans d’absence, le super héros le plus apprécié est de nouveau sur terre, c’est le grand retour de Superman (Brandon Routh) ! Les hommes du monde entier accueillent avec joie cette nouvelle mais cette réapparition soudaine n’est pas facile à vivre notamment pour celui que l’on connaît davantage sous le nom de Clark Kent. En effet, pendant son absence, Lois Lane (Kate Bosworth) est devenue une mère de famille et surtout, elle semble avoir tiré un trait sur Superman. Tout ne change pas puisque le machiavélique Lex Luthor (Kevin Spacey) rode de nouveau !

Il aura fallu attendre presque 20 ans pour voir Big Blue revenir en force sur nos écrans et quel retour ! Quand on découvre Superman Returns, on ressent tout de suite l’atmosphère qui se dégageait de la saga initiée par Richard Donner. Brandon Routh séduira sans mal les demoiselles, Kate Bosworth est sublime et Kevin Spacey magistral dans le rôle de l’inquiétant mais aussi très marrant Lex Luthor. Bryan Singer ravira donc les fans de la première heure mais risque fort de décevoir ceux qui s’attendaient à un film plus spectaculaire.

Sur l’archipel japonais, la grande star sur tous les écrans de cinéma c’est notre pote Beat Takeshi (Takeshi Kitano) ! Il tourne dans les plus grands films d’action et c’est d’ailleurs un modèle pour Monsieur Kitano (Takeshi Kitano ??), lui qui n’est qu’un simple employé dans une petite boutique. Il tente bien de se faire remarquer en participant à différents castings mais la vie n’est pas toujours facile et il faut croire que ce n’est qu’à travers sa propre imagination qu’il sera une vedette !

On ne va pas tourner autour du pot pendant des heures, c’est l’ovni du mois ! Connaissant assez peu le cinéma de Takeshi Kitano, je me suis dit que j’allais me rattraper avec son dernier film ce qui ne fut pas une bonne idée. Takeshis c’est un melting-pot des différentes personnalités du cinéaste, le tout servi à travers une réalisation assez brouillonne qui fait que le spectateur est vite perdu. A revoir tout d’abord pour tenter de comprendre le sens puis le but de ce film !