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Les séances de 2006-2008 - Page 11

  • Danny The Dog

     
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    Une femme disait que lorsqu’on prend  quelqu’un sous son aile très tôt, on peut en faire ce que l’on veut. Cette femme n’est autre que la mère de celui qu’on appelle Le gouverneur (Bob Hoskins), un malfrat qui n’a aucun scrupule à semer autour de lui violence et terreur pour satisfaire ses intérêts personnels. En fait, notre pote a dans ses manches un atout redoutable capable de vous persuader en un rien de temps : Danny (Jet Li). Recueilli depuis sa plus tendre enfance, le gouverneur a veillé sur lui non pas comme un fils mais plutôt tel un chien comme l’atteste le collier qu’il porte autour du cou. Une fois celui-ci retiré, Danny devient une véritable machine à tuer aux services de son oncle et mieux vaut ne pas croiser leurs routes.

     
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    Malgré son casting 100% international (Jet Li/ Morgan Freeman/Bob Hoskins), Danny the dog est un film français ! Oui, derrière la caméra on retrouve Louis Leterrier, futur réalisateur de L’incroyable Hulk, qui signe là son deuxème long métrage. Un très bon film au scénario certes classique mais efficace et aussi chargé d’émotions puisqu’on assiste à la formation d’une véritable nouvelle famille. Le film dose habilement sa part d’action et d'émotion si bien que l’on a pas à faire à de l’action pur et dur ce qui est tout de même agréable à remarquer. Un Jet Li au top de sa forme donc et dans un role plus consistant que ceux qu’il a l’habitude d’avoir ; à voir aboslument pour les fans de la star asiatique !

     

  • Bad Trip

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    Grant (John Barber) vient se faire plaquer et le réveil est des plus difficiles. Il peut néanmoins compter sur le soutien de son pote d’enfance Paul (Dwayne Cameron) qui prend rapidement les choses en main et décide de lui changer les idées en l’embarquant en virée. Les planches de surf sont attachées, on prend quelques bouteilles et c’est parti pour une aventure qu’ils n’oublieront pas ! Alors que Paul prend ce qu’il pensait être un raccourci, nos 2 potes rencontrent deux filles qu’ils décident de suivre mais ils vont en réalité pénétrer dans une zone où il se passe de drôles de phénomènes.

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    Ce n’est pas souvent qu’on a l’occasion de découvrir le cinéma néo-zélandais et ce n’est pas Bad Trip qui va en faire de la bonne publicité. Parmi la légion de films d’épouvante, celui-ci traine en queue de peloton avec tout d’abord une histoire peu convaincante de monde parallèle et une interprétation assez branlante. On peut néanmoins reconnaitre à ce film le mérite de ne pas avoir pompé le schéma de la bande de jeunes qui se fait trucider les uns après les autres mais ce n’est pas suffisant pour nous persuader. Un long métrage trop anecdotique pour vous convaincre de lui laisser une chance même à la location !

  • Born To Fight

     

    En Thaïlande, le gouvernement n’a de cesse de lutter contre l’expansion des trafics de drogue. Pour cela, on a crée la section d’élite Arintharath rassemblant les meilleurs éléments de la police chargés de démanteler ces réseaux. Deaw (Dan Chupong), un jeune policier est sur le point de mettre la main sur un revendeur d’envergure internationale mais son arrestation coutera la vie de son chef de section. Touché par cette disparition, notre pote sombre dans l’alcool ; il aura toutefois l’occasion de se changer les idées en accompagnant sa sœur, adepte de taekwondo, à un voyage en compagnie de sa confédération sportive. Dans la campagne thaïlandaise il pensait trouver du repos, au contraire il va devoir reprendre du service pour défendre tout un village.

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    Vous allez découvrir là un film 100% action avec des scènes superbement travaillées et qui font parfois très mal ! Les cascades sont sublimes mais en plus de cela valorisées à travers des ralentis ainsi que par de multiples prises de vues. La réalisation est dynamique et propose certains plans très réussis, les amateurs d’action en auront donc pour leur argent mais en dehors de ça, ce long métrage est bien pauvre d’un point de vue scénaristique. Pire, avec la présence des nombreux sportifs on en vient à des combats effarants faisant perdre toute crédibilité. Born to fight mise donc tout sur l’action et le spectaculaire sans se soucier des autres aspects, à voir si vous voulez faire reposer vos méninges !

     
  • The Zodiac

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    Toute la ville de Vallejo est en émoi ; le 20 Décembre 1968 marque le début de la carrière du tristement célèbre tueur connu sous le pseudonyme du Zodiac. Un premier couple est retrouvé assassiné dans leur voiture et c’est l’inspecteur Matt Parish (Justin Chambers) qui hérite de cette affaire. A la recherche du moindre indice, cette enquête va trainer sur plusieurs années sans réellement connaitre de rebondissements devenant une véritable obsession qui va le conduire à négliger sa famille. Sa femme Laura (Robin Tunney) doit subir ses sautes d’humeur mais elle s’inquiète également pour leur fils Johnny (Rory Culkin), bien étrange depuis le début de cette affaire.

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    Alors que David Fincher sortait sa version du Zodiac dans les salles en Mai 2007, voilà que l’on voyait The Zodiac poindre le bout de son nez sur le marché des DVD un mois plus tard. Voulant évidemment profiter de l’évènement et de la médiatisation de l’affaire du Zodiac, ce film fait plus figure de téléfilm qu’autre chose avec une réalisation désastreusement monotone. Pour ma part, les 2 films n’ont pas vraiment réussi à rendre à l’écran l’impressionnante effervescence et tout le mystère qui entourait cette affaire. Notons la présence de Rory Culkin , petit frère de Macauley et les fans de Prison Break seront ravis d’apercevoir la très belle Robin Tunney.

  • Ze film

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    Pour lui, il ne fait aucun doute, il sera prochainement l’un des grands noms du cinéma français. Goran que le quartier a surnommé Kubrick (Clément Sibony) veut que son art soit reconnu mais réaliser un film n’est pas à la portée du premier venu et il faut savoir faire preuve de persévérance. Heureusement, à ses cotés il peut compter sur ses 2 potes d’enfance que sont Toxic & Karim (Dan Herzberg & Micky El Mazroui) sans compter le soutien inconditionnel de son père Serguei (Miki Manojlovic). Miné par ce manque de reconnaissance, la vie de Kubrick n’est pas totalement sombre illuminée par la présence de Soraya (Karina Testa), sa beauté saisissante fait indéniablement battre le cœur de notre héros.

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    Voilà ce que l’on appelle un film de jeunes fait par les jeunes pour des jeunes ! Minimisant certains clichés que l’on a l’habitude de voir, Ze film reprend également avec une certaine ironie les problématiques qui peuvent surgir au sein d’une cité (restrictions liés à la religion, présence d’une violence urbaine…). Entre la comédie et le film générationnel ; l’œuvre de Guy Jacques a un peu de mal à trouver sa propre identité malgré des comédiens aussi généreux que talentueux. Ça reste tout de même un bon divertissement, un film qui vous fera décrocher quelques sourires mais guère plus.

     

    Découvre le film Dans la peau du héros

  • C'est beau une ville la nuit

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    Richard (Richard Bohringer), c’est un mec tranquille qui aime les gens et ça se voit ! Si vous voulez le voir, rendez-vous du coté de Ménilmontant, au Bar de La dernière chance où il boit un coup avec tous ceux qui l’entoure à commencer par sa fille chérie Romane (Romane Bohringer). Notre pote Richard aime la vie et il entend bien en profiter, il bouge ainsi avec son groupe de musicos donnant des concerts par-ci par-là et en un moins rien de temps, il se retrouve au Sénégal, son pays d’adoption. Sa vie est faite de plaisirs simples et il est tellement facile de trouver son bonheur quand on prend la peine d’ouvrir son cœur.

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    Difficile de parler de ce film et même de vous en offrir un résumé tant il est empreint du caractère impétueux de son comédien principal et réalisateur Richard Bohringer. C’est beau une ville la nuit est une sorte de Road-movie prenant parfois des allures de documentaire dans lequel sont éparpillés les bribes de souvenirs de Bohringer. Connaissant très peu le personnage et encore moins le roman homonyme dont le film est l’adaptation, il n’est pas étonnant que l’ennui ait pointé le bout de son nez. Ceci n’est pas un film mais le témoignage d’un homme qui aime sa vie et qui veut faire partager son bonheur à tous ; à vous de voir si vous êtes prêts à embarquer dans cette aventure pas comme les autres.

  • Be Cool

     

    Le succès, Chili Palmer (John Travolta) commence à y prendre goût et il faut avouer que dans le milieu du cinéma, il a eu une réussite assez arrogante. Mais ce triomphe commence à le lasser et il aimerait bien tenter de nouvelles expériences. D’ailleurs, un de ses amis Tommy Athens (James Woods) est venu lui demander un peu d’aide pour adapter sa vie au cinéma or celui-ci évolue justement dans le milieu de la chanson. Pistant une jeune chanteuse au potentiel incroyable et qui pourrait bien devenir la grande star de demain, il est convaincu de détenir uen poule aux œufs d’or. Sans crier gare, Tommy se fait fusiller en pleine rue ; l’occasion idéale pour Chili de prendre sa relève et aller à la rencontre de cette fameuse chanteuse Linda Moon (Christina Milian).

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    Suite directe de Get Shorty, on retrouve Chili Palmer accompagné d’un véritable parterre de stars : le duo John Travolta / Uma Thurman, Harvey Keitel, Christina Milian, Steven Tyler, les Black Eyed Peas sans oublier l’énorme Dwayne The Rock Johnson !! Ce film est donc avant tout une énorme cour de récréation pour toutes les stars qui y apparaissent et on n’est pas mécontent de pouvoir assister à leur sauterie. Référence notamment à la danse de Travolta / Thurman qui nous rappelle la scène culte de Pulp Fiction. Beaucoup moins pétillant et surprenant que Get Shorty, il n’en reste pas moins sympathique grâce à un rythme assez soutenu qui saura vous tenir en haleine jusqu’à la fin.

  • Pars vite et reviens tard

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    Paris, de nos jours. D’étranges phénomènes sont apparus dans la capitale, tout a commencé avec des peintures sur les portes de plusieurs appartements d’une vingtaine d’immeubles. On pensait à une mauvaise plaisanterie mais la brigade criminelle entre alors en jeu avec à sa tête le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg (José Garcia) car l’affaire prend une autre ampleur quand on retrouve un premier cadavre derrière l’une de ses portes. Les premières recherches établissent que la marque retrouvée est un talisman ancien qui daterait du moyen-âge jadis utilisé pour se protéger de l’épidémie de peste. Et si une nouvelle propagation avait lieu aujourd’hui ?

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    Adapté d’un roman de Fred Vargas, Pars vite et reviens tard est un thriller policier dont l’intérêt principal est de s’inspirer de faits historiques et jouant sur la crainte d’une invasion bactériologique. Plutôt convaincant à travers cette réalisation sombre, cela manque quand même de surprises pour réellement nous séduire. Coté casting, José Garcia prouve une fois encore qu’il n’est pas uniquement doué pour les comédies bien que sa participation ne parvienne pas à transcender le film. Déception par contre pour Linh Dam Pham, César du meilleur second rôle féminin en 2005 que l’on ne voit que 5 minutes.

  • Chok Dee

     

    Il n’est pas toujours facile de vivre en banlieue. Entre les violences physiques et verbales, les réseaux de drogue, la délinquance mais aussi la promiscuité des habitats ; certains ont du mal à imaginer leur vie sur le long terme et cela mène parfois à faire des erreurs. Notre pote Ryan (Dida Diafat) accumule les larcins pour subvenir à ses besoins et soulager sa mère avec qui il habite. En se laissant tenter par l’illégalité, il finit par se faire attraper et est condamné à une peine de prison. La vie y est encore plus dure mais il se fait remarquer par son tempérament agressif et collectionne ainsi les bagarres avec les autres détenus. Un comportement qui intrigue un des prisonniers ; Jean (Bernard Giraudeau), ancien champion de boxe. Une véritable amitié se tisse alors et Jean va lui transmettre la passion de la Boxe Thaïlandaise.

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    Chok Dee est de ces films pour mecs qui en ont puisque le sujet principal s’arrête à l’ascension d’un jeune banlieusard que la vie n’a pas épargné en un champion mondial de boxe thaïe. Des combats, vous en verrez donc à la pelle, un long métrage qui reprend des faits réels extraits du livre du champion intitulé Dida, de l’enfer de la banlieue à Hollywood ce qui nous offre donc un film à tendance autobiographique. Champion du monde à l’age de 21 ans, accumulant 11 titres mondiaux de 1992 à 1998 il est l’un des grands noms dun sport français. Pas suffisant toutefois pour en faire un des grands noms du cinéma avec un film limité mais on se consolera avec les phases de combat.

  • Revolver

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    Jake Green (Jason Statham) sort de 7 ans de prison et cette fois il est bien décidé à lancer son business. Sa première étape est d’aller voir Dorothy Macha (Ray Liotta) histoire de l’humilier et surtout de lui prendre de la thune car il n’a pas perdu son temps en prison ; il possède une formule qui lui permet de mettre en place l’arnaque parfaite. Macha ne se méfiait de rien et l’a encore en travers de la gorge, il envoie ses hommes pour abattre son nouvel adversaire mais celui-ci a la chance d’être pris sous l’aile d’un duo hors du commun : Zack & Avi (Vinnie Pastore & Andre Benjamin). Travaillant comme usuriers, ce nouveau trio va prendre un malin plaisir à perturber les affaires de Macha.

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    Ce film de Guy Ritchie aurait pu devenir une nouvelle référence pour celui à qui l’on doit le déjà culte Snatch. Dans la réalisation justement, on sort des sentiers battus avec différents mouvements de caméra et même l’introduction d’un dessin animé (idée piquée à un certain Kill Bill) mais le problème avec Revolver ce sont les personnages. En fait, entre Macha & Green ; on est rapidement perdu dans leurs personnalités complexifiées puisque le réalisateur réussit à nous perdre dans un dédale psychologique rendant le film complètement insipide. Bref, dommage il y avait le potentiel de nous pondre un bon truc mais on oubliera vite ce ratage.