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  • King Guillaume

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    Tout le royaume de Guerreland est en émoi, leur souverain Cyril John Delagny (Rufus) vit ses dernières heures et il n’y a point d’héritier. Du moins c’est ce que tout le monde pensait car il y a bien longtemps,  le roi a eu une aventure avec la seule touriste de l’ile et de cette relation est né Guillaume (Pierre-François Martin-Laval). Voilà donc le prochain roi de Guerreland mais il faut vous préciser que l’ile est en fait minuscule, n’abrite rien d’autre que des ruines et ah si une cabine téléphonique ! Alors que Guillaume reste bien circonspect par la nouvelle, sa femme Magali (Florence Foresti), enceinte de jumeaux s’imagine déjà sur le trône.

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    L’ancien Robin des bois Pierre-François Martin-Laval que l’on appelle plus communément Pef nous revient après avoir déjà fait ses preuves avec Essaye-moi. Là encore il réussit à transposer son esprit candide dans ce film qui tient essentiellement le coup grâce au dynamisme apporté par le duo Pef / Florence Foresti.  Pour cette dernière, il s’agit de son premier grand rôle au cinéma dans un registre qui lui est parfaitement adapté. King Guillaume est plutôt sympa avec cependant des seconds rôles (Pierre Richard / Isabelle Nanty) sous-exploités et un dénouement des plus prévisibles.

     

    Il faut le voir pour : Espérer vous aussi devenir un jour roi

  • La légende de Zorro

    1850, époque des prémices d’un Etat qui sera reconnu plus tard comme la Californie. Le peuple est en pleine effervescence en ce jour de vote mais tout le ponde ne partage pas cette excitation à promulguer l’indépendance de ce territoire. Jacob McGivens (Nick Chinlund) débarque pour s’emparer de l’urne mais heureusement Zorro (Antonio Banderas) est arrivé ! Quand il ne joue pas les justiciers, il redevient Alejandro De La Vega et retrouve sa famille Elena (Catherine Zeta-Jones) & son fils Joaquin (Adrian Alonso). Toutefois, il y a de l’électricité dans l’air car Elena aimerait que son mari range sa cape une bonne fois pour toute.

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    Et voilà le retour de notre justicier masqué préfère, celui-là même qui signe son passage d’un Z qui veut dire Zorro mais en l’occurrence ce serait plutôt Z comme Zéro comme dans Zéro originalité ! Pour le scénario, on ne s’est pas beaucoup foulé avec La légende de Zorro ; juste de quoi faire une suite en espérant que la licence de Zorro fasse le reste. Le premier épisode se laissait voir mais celui-ci est franchement exaspérant avec son règlement de comptes avec le peuple français (en réponse au refus de Chirac d’intervenir en Irak). A vous de voir, si je peux vous donner un conseil, restez sur le bon souvenir du premier épisode.

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    Adolf Hitler (David Bamber) est l’homme à abattre. Le comte Stauffenberg (Tom Cruise) ne reconnait pas son pays, l’Allemagne nazie n’est pas celle dont il défend fièrement les valeurs. Après avoir échappé de peu à la mort, il est contacté par un groupe secret qui cherche par tous les moyens à éliminer le dictateur et prendre sa place au pouvoir. C’est là que nait le projet Walkyrie. Derrière ce nom de code se cache en réalité une opération d’urgence mise sur pied par le dictateur lui-même et Stauffenberg a l’intention de retourner ce plan contre son auteur.

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    Lorsqu’on évoque la résistance lors de la Seconde Guerre Mondiale, on ne pense pas forcément à celle qui s’est organisée au sein même de l’Allemagne nazie. Inspirée de faits réels, l’histoire est vraiment passionnante démontrant que des officiers se sont révoltés contre les aberrations de ce régime et ont cherché à tuer Hitler. Sans être vraiment transcendant, Walkyrie nous captive par son scénario. On est également ravi de revoir Carice van Houten (Dorothy/Black Book) une joie de courte durée puisque ses apparitions se limitent à une petite dizaine de minutes dans un rôle bien transparent.

     

    Il faut le voir pour : Regarder au fond de votre verre s’il n’y a pas un œil qui traine.

     

  • Che 2ème Partie - Guérilla

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    Après avoir renversé le dictateur Baptista, Ernesto Che Guevarra (Benicio Del Toro) a participé à la vie politique de Cuba en compagnie de son pote d’enfance Fidel Castro. Mais ce costume lui sied mal, il préfère le terrain et les combats ; aider les opprimés à se rebeller c’est sa véritable raison d’être. C’est ainsi qu’il décide de donner sa démission avant de partir en Bolivie où il va entrainer les hommes pour mener la révolution. Une fois encore les conditions de vie sont terribles mais ces sacrifices sont nécessaires pour obtenir la liberté tant espérée.

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    Dans Che 1ère partie – L’argentin on assistait à la guérilla du Che à Cuba et dans cette suite on assiste à la guérilla du Che en Bolivie ! Très franchement, on est en droit de se demander quel est l’intérêt d’aller voir Che 2ème Partie - Guérilla car hormis les 5 premières minutes qui résument la vie politique de Guevarra après la destitution de Baptista, on n’apprend rien de plus. Le dyptique de Steven Soderbergh partait peut-être sur de bonnes intentions mais en fin de compte on n’a pas vraiment appris à mieux connaitre cette figure emblématique qu’est le Che.

     

    Il faut le voir pour : Se rattraper d’avoir manqué le premier volet.

  • Starship Troopers

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    Que ne ferait on pas pour les jolis yeux d’une femme ? Notre pote Johnny Rico (Casper Van Dien) n’a pas hésité à s’engager dans l’infanterie mobile pour combattre l’invasion des arachnides par amour pour Carmen (Denise Richards). Cette dernière quant à elle souhaite à tout prix devenir pilote et elle progresse à une telle vitesse qu’on lui a vite proposé la responsabilité d’un vaisseau. Rico voit ainsi sa petite-amie n’être plus qu’un souvenir et est à deux doigts de tout laisser tomber lorsqu’une attaque des insectes fait parler d’elle. Buenos Aires disparait de la carte, c’est là qu’habitait les parents du jeune soldat.

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    Un des très bons films de Paul Verhoeven et qui reste aujourd’hui encore un des meilleurs dans le genre. Le réalisateur nous régale par des scènes de combat très violents où les soldats sont démembrés et les insectes mitraillés ou explosés à coups de grenades. En plus de ça, Starship Troopers c’est avant tout le miroir d’un patriotisme exacerbé, bref c’est drôlement fun !  Si l’on doit chipoter, on notera le déséquilibre puisque la 1ère heure du film est assez avare en matière d’action alors que par la suite c’est un enchainement d’adrénaline. Le succès convaincra les producteurs à lancer 2 suites exploitées directement en vidéo.

     

    En savoir plus sur Starship Troopers 2 : Héros de la fédération ?

    En savoir plus sur Starship Troopers 3 : Marauder ?

  • Cœur d’encre

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    Notre pote Mortimer Folchart (Brendan Fraser) adore les livres et c’est cela qui l’a amené à devenir relieur. Cette passion pour la lecture, il l’a transmise à sa fille Meggie (Eliza Bennett). Il y a 9 ans, il a découvert qu’il possédait un pouvoir incroyable ; celui de donner vie aux récits qu’il lit à haute voix. Mortimer a une langue magique. Hélas lorsqu’il s’est aperçut de cela il lisait un livre intitulé Cœur d’encre et tandis que les personnages commençaient à prendre vie ; sa femme Resa (Sienna Guillory) elle, avait disparu ; retenue prisonnière du livre. Depuis, il parcourt le monde à la recherche d’un exemplaire du livre afin de retrouver sa femme.

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    A lire le scénario, on se dit que le spectateur va être transporté dans un monde totalement enchanteur où l’aventure n’a pas de limites. Malheureusement, le retour à la réalité est bien dur avec un Cœur d’encre qui satisfera à peine les plus jeunes d’entre vous. Outre l’histoire peu palpitante, les personnages sont grossièrement caricaturés et le final est aussi évident que le nez au milieu de la figure. Le film tente de transmettre aux enfants le gout de la lecture alors justement mettez tout de suite en application ce conseil en préférant la lecture au cinéma ce coup-ci.

     

    Il faut le voir pour : Lire à haute voix, on sait jamais vous avez peut-être une langue magique !

  • Les noces rebelles

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    Mariés, 2 enfants et habitant dans une superbe maison sur Revolutionary Road, la vie est plutôt tranquille pour nos potes April & Frank Wheeler (Kate Winslet & Leonardo DiCaprio). Or, si on gratte un peu le vernis ; on finit par découvrir une triste réalité : April étouffe dans la peau de femme au foyer tandis que son mari déteste son boulot qu’il juge totalement inutile. C’est là que le couple se lance dans un projet complètement fou ; partir s’installer à Paris et changer radicalement leur mode de vie.

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    Il aura fallu attendre 11 longues années pour voir réuni l’un des couples les plus célèbres du cinéma, Kate Winslet & Leonardo DiCaprio se retrouvent ainsi devant la caméra de Sam Mendès. Adaptation d’un roman de Richard Yates, Les noces rebelles c’est une critique de l’American way of life à travers le couple que l’on croit parfait. Alors pendant 2 heures, Kate & Leo se disputent, se rabibochent, rient, pleurent et pendant ce temps là, on se demande quand le film va réellement commencer. Long et jamais passionnant, on attendait mieux de ces retrouvailles.

     

    Il faut le voir pour : Se dire que finalement le célibat ça a du bon.

  • Génération gangsta

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    Katie (Rebecca Martin) n’avait que 15 ans et elle avait encore toute sa vie devant elle. Lorsqu’on l’a découverte pendue dans sa chambre, ce fut un choc aussi bien pour sa famille que pour ses camarades de classe. Camarades est cependant un bien grand mot puisqu’elle était en fait le souffre-douleur du collège et c’est cette peur constante qui l’a poussé à commettre l’irréparable. Les cours ont été suspendus aujourd’hui, l’occasion pour Trife (Aml Ameen) et ses potes d’enfance d’aller trainer dans la rue. De son coté, Alisa (Red Madrell) l’ex de Trey essaie désespérément d’entrer en contact avec lui pour lui annoncer qu’elle est enceinte.

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    Quand des adolescents décident de se prendre pour des adultes, ça ne donne jamais rien de glorieux. Sexe, drogue, argent et violence ; rien n’échappe à cette nouvelle génération au cœur de Londres qui découvrent déjà les tristes réalités de leur existence. Dans leur folle journée, le réalisateur dresse le portrait d’une jeunesse qui a vite pris son indépendance, l’autorité parentale n’est jamais montré ni suggéré. Quelques scènes tentent de créer un choc en montant des adolescentes prêtes à tout pour l’argent ou sniffant leur dose quotidienne de poudre blanche mais la mayonnaise ne prend pas. Génération gangsta plaira plus facilement aux ados, pour les autres c’est un film trop banal voire caricatural pour faire parler de lui.

  • Religolo

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    Peut-on rire de tout ; voilà une question qui divise à coup sur les opinions à travers le monde. Pour notre pote Bill Maher, il n’y a pas de doute possible et sa cible privilégiée n’est rien d’autre que la religion qu’il considère comme la plus grande erreur de l’humanité. Quelle que soit votre religion ; personne n’est épargné par les railleries de Maher qui part ainsi à la rencontre des nombreux fidèles que ce soit en Amérique, en Italie ou encore aux Pays-Bas. Il s’amuse comme un fou à pointer du doigt les histoires abracadabrantesques ornant les écrits et dictant la vie des croyants

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    Bill Maher on ne le connait pas forcément du coté de nos frontières, acteur mais surtout comique américain qui aime braver le politiquement correct. Avec Religolo on s’attaque ainsi à la religion, un sujet universel qui ne va pas forcément faire rire tout le monde et c’est bien ça qui est enthousiasmant. Les raccourcis sont un peu faciles en faisant entrer en contradiction des paroles et des images souvent tirées hors de leur contexte. Le thème était donc passionnant mais tel qu’il est présenté, on rigole doucement devant ce documentaire qui manque de recul et d’objectivité.

     

    Il faut le voir pour : Douter au lieu de croire !

  • Choke

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    Ce n’est pas toujours facile de contrôler ses pulsions pour notre pote Victor Mancini (Sam Rockwell), il est ce que l’on appelle un drogué du sexe. Que ce soit sur son lieu de travail ou quand il va rendre visite à sa mère Ida (Anjelica Huston), il ne peut s’empêcher de vouloir coucher avec toutes les jeunes femmes qu’il croise. Sa mère, justement parlons-en, elle souffre d’Alzheimer et croit recevoir la visite de ses avocats ne reconnaissant jamais ce pauvre Victor. Lors d’une de ces rencontres, il fait une découverte importante, Ida lui aurait caché la vérité sur l’identité de son père.

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    Que les plus prudes d’entre vous quittent rapidement la salle car avec Choke, vous risqueriez d’être choqués (désolé, moi aussi je sors…). Accro au sexe, un pote d’enfance qui se masturbe devant tout et n’importe quoi ; une mère qui a perdu l’esprit après une forte consommation de drogue ; la vie de Victor est mouvementée. Le film se tient donc surtout par ce côté décalé et prend une tournure encore plus étrange lorsque l’on apprend la filiation inconcevable du héros. Et ce n’est pas tous les jours qu’on a Sam Rockwell dans un premier rôle, un film plutôt plaisant donc.

     

    Il faut le voir pour : Verrouiller la porte quand vous allez aux toilettes…ou pas !