Sam, Prune & Alice (Patrick Mille, Julie Fournier & Frédérique Bel) sont des potes d’enfance qui aiment s’amuser ! Quand il y a des soirées organisées, ils ne sont jamais très loin pour profiter du buffet et de l’open bar mais Alice est bien triste car elle vient de se faire larguer. Pas le temps de se prendre la tête, elle efface vite ce chagrin quand un bel homme lui présente un carton d’invitation pour la Soirée Médicis. Il s’agit de l’une des soirées les plus prestigieuses et chaque invitation vaut de l’or mais notre trio est à mille lieux d’imaginer ce qui se cache réellement derrière tout ça.

Adeptes du 2nd degré et des blagues absurdes, vous allez vous réjouir devant Les dents de la nuit qui regorge de bonnes idées qui sont hélas pas toujours bien dosés et parfois même répétitifs donc lourds. Cela n’empêche pas néanmoins de passer un moment bien agréable devant une comédie sympathique portée par l’énergie d’une bande de comédiens attachants et notamment une Hélène de Fougerolles délicieusement idiote. Loin d’apporter du sang neuf à un genre bien populaire, on appréciera l’apparition d’une pointe de fantastique qui donne un peu plus de particularité à cette comédie.

Il faut le voir pour : Ne jamais sortir en soirée avec un dentiste.

Pour M. Shi (Henry O), c’est la première fois qu’il pose les pieds en Amérique ; un voyage qui lui permet de revoir sa fille Yilan (Faye Yu) qu’il n’a pas vu depuis maintenant 12 ans ! Elle habite dans une petite résidence au calme ; quand elle part travailler lui va se promener dans le parc d’à coté ou fait les courses pour préparer le diner. Très vite, son père s’inquiète de sa solitude et surtout de cette profonde tristesse qui émane d’elle. Il faut dire qu’il a été marqué par le divorce de sa fille qu’il n’a jamais compris et tient aujourd’hui à ce qu’elle refasse rapidement sa vie mais les choses sont plus compliquées que ce qu’il croit.

Registre bien différent de La princesse du Nebraska, Wayne Wang s’intéresse cette fois à la vie sentimentale chaotique d’une chinoise bien installée aux Etats-Unis. Un millier d’années de bonnes prières se révèle bien plus intéressant en raison d’abord du personnage du père qui se retrouve confronté à la découverte d’une nouvelle culture. Le réalisateur décortique les relations difficiles entre un père et sa fille qui n’ont jamais pris la peine de véritablement se connaitre ; c’est aussi 2 visions différentes sur la notion d‘amour. A chosir entre les 2 films de Wang, mieux vaut privilégier celui-ci.

Il faut le voir pour : Eviter d’inviter votre père à manger si vous voulez faire un régime.

En savoir plus sur La princesse du Nebraska ?

Sasha (Li Ling) vient de débarquer à San Francisco où elle est sur le point de prendre une décision très difficile. Enceinte depuis maintenant environ 4 mois, elle souhaite interrompre sa grossesse et elle tenait absolument à ce que cela se fasse loin de son foyer. C’est à la suite d’un de ses voyages en Chine qu’elle a appris qu’elle était enceinte, une nouvelle pas si réjouissante pour une femme à la vie sentimentale dissolue. Une fois à San Francisco, Sasha va reconsidérer sa décision ; réfléchir à l’éventualité de donner naissance à un enfant.

Le fait est plutôt rare pour être signalé, le réalisateur Wayne Wang est à l’affiche avec 2 films simultanés en l’occurrence La princesse du Nebraska & Un millier d’années de bonnes prières. Ici, on suit le parcours d’une jeune chinoise tombée accidentellement enceinte et qui souhaite avorter pour éviter d’éventuelles complications. Film au rythme très lent, on ne peut pas dire que le destin de la jeune Sasha soit très passionnant ; d’abord très arrogante elle laisse petit à petit transparaitre sa fragilité. Par contre entre-temps, on se laisse vite gagner par l’ennui et le scénario est trop plat pour véritablement nous emballer.

Il faut le voir pour : Apprendre qu’en Chine il n’y aura bientôt plus de femmes !

En savoir plus sur Un millier d'annnées de bonnes prières ?

C’est un grand jour pour la famille Stifler car Erik (John White) entre enfin à la fac ! A lui les cours en amphi, les soirées à bucher à la bibliothèque … mais bien sur que non, tout ce qui compte ce sont les beuveries offertes par les confréries d’étudiants. Quand on est un Stifler, on a une réputation à défendre et son cousin Dwight (Steve Talley) est là pour le conduire sur le bon chemin. La première étape sera de faire ses preuves pour mériter sa nomination en tant que membre des Beta mais attention les épreuves ne sont pas faciles ! Et puis i faut aussi se méfier des membres des Geek, spécialistes des entourloupes et toujours prêts à en découdre.

Ce qui est bien avec les américains c’est qu’ils n’ont jamais peur du ridicule du moment que ça leur permet de se remplir les  poches. On est bien loin du  1^er épisode et de son humour bon enfant. American Pie Campus en folie se revendique comme l’épisode le plus chaud de la saga mais l’on devrait plutôt dire qu’il s’agit du plus vulgaire. Pour résumer c’est assez simple, il suffit d’imaginer des jeunes, du sexe, de l’alcool et un humour aussi développé que la discrétion de Nicolas Sarkozy. Plus on avance, plus on s’enfonce dans la comédie grasse et pataud, ça ne m’étonnerait pas de voir débarquer un septième épisode.

Salut moi je m’appelle Tiffany

Je viens de me recueillir sur la tombe de ma maman et de mon papa ; je suis très triste qu’ils ne soient plus là pour veiller sur moi mais je suis sure que de là-haut ils vont me protéger. Maintenant, il ne me reste plus que mademoiselle Pinpanela pour me tenir compagnie.

Comme je suis une orpheline, on m’a envoyé à l’orphelinat où m’attendait la Tante mais moi je voulais pas y aller crotte de bique ! Heureusement dans la foret, on s’est fait attaquer par 3 brigands.

Ensuite, je leur ai fait croire que mon père était un maharadja de l’Inde et que si ils me gardaient, ils pourraient m’échanger contre plein d’or ! Je m’amuse bien ici et j’espère qu’ils vont me garder pour toujours !!

En savoir plus sur Les trois brigands ? 

Un couple a été sauvagement assassiné sans que l’on ait pu appréhender le moindre suspect mais l’on sait qu’ils agissent munis de masques. Peu de temps après, un autre massacre a lieu en pleine journée et cette fois, il y a 3 survivants : un policier, une junkie et une petite fille. Pour tirer cette affaire au clair Elizabeth Anderson & Sam Hallaway (Julia Ormond & Bill Pullman), agents du FBI ont été dépêchés et vont mener l’interrogatoire dans ce petit commissariat. Chaque témoin est ainsi isolé et au fur et à mesure que les questions sont posées, le voile sur la vérité commence à tomber.

Cela faisait 10 ans que Jennifer Lynch n’avait pas touché une caméra et on se félicite de son retour quand on voit l’excellent Surveillance. Un thriller policier diaboliquement efficace où l’on découvre l’intrigue par à coups où chaque témoin participe à la mise en place de l’histoire. On se laisse entrainer dans cette passionnante enquête avant un retournement de situation légèrement prévisible mais qui redonne un coup de fouet bienvenu. S’il n’est pas exceptionnel, le film est suffisamment bien mené pour vous faire passer un bon moment d’autant plus qu’actuellement les thrillers de qualité ne se bousculent pas au portillon.

Il faut le voir pour : Arrêter de craner avec votre bagnole rouge.

Ellie & Jimmy Hudson (Christina Ricci & Jesse Eisenberg) sont orphelins et depuis la mort de leurs parents c’est la jeune femme qui prend soin de son petit frère. Celui-ci vit une période peu évidente puisqu’au lycée, il est transparent aux yeux de ses camarades de classe et notamment de la belle Brooke (Kristina Anapau). Un soir, Ellie & Jimmy sont victimes d’un accident de voiture impliquant un autre véhicule mais le plus étrange reste à venir puisque la femme qu’ils ont percuté est attrapée par une mystérieuse créature. Lorsqu’on la retrouve, elle a le corps déchiqueté et semble avoir été la proie d’un loup-garou !

Cursed avait le potentiel pour s’imposer comme un bon film avec d’abord à la réalisation un tandem qui a déjà fait ses preuves : Wes Craven/Kevin Wiliamson à qui on doit entre autres la saga Scream. Et puis au niveau du casting il y avait de quoi faire avec Christina Ricci et d’autres (pseudo) stars du petit écran comme Joshua Jackson, Milo Ventimiglia, Portia de Rossi ou Michael Rosenbaum. Bref, sur le papier ça promet mais à l’écran c’est du n’importe quoi ; tout sent le réchauffé et ce n’est pas l’intrigue qui va rehausser l’intérêt de ce film insipide. A éviter si possible.

Découvre le film Dans la peau du héros !

Rien ne laissait présager que cette soirée serait aussi mouvementée pour notre pote Toufic (Elie Mitri). Ce jeune étudiant libanais s’amusait tranquillement avec ses potes d’enfance, il avait jeté son dévolu sur Yasmin (Gabrielle Bou Rached) et la nuit promettait d’être belle mais un incident va basculer les évènements. Il se retrouve au milieu d’une dispute impliquant un de ses amis et un homme qui prétend que sa voiture a été rayée. Toufic voulait calmer les débats mais bien au contraire les choses dégénèrent et l’homme sort un pistolet puis le frappe en plein visage. Traumatisé par cette agression, il va chercher à se faire justice lui-même.

Première réalisation sur grand écran pour Michel Kammoun qui nous dépeint une jeunesse libanaise contemporaine loin des années de conflit qu’a connu le pays. Pendant la 1^ère partie, on croit être devant une comédie emmenée notamment par le personnage d’Abboudi puis la violence fait irruption et transforme le film en quête vengeresse. Inspiré de la vie personnelle du réalisateur, Falafel fait preuve parfois de naïveté (l’histoire du falafel fuyant pas très convaincante) et a du mal à trouver son rythme dans son dénouement. Pas un grand film mais il mérite bien le coup d’œil…quand ça sortira en DVD.

Il faut le voir pour : Assister à une pluie de falafels.

Depuis le temps qu’elle en rêvait voici enfin venir le bal de fin d’année qui marque l’aboutissement de toute une époque. Donna (Britanny Snow) et ses potes d’enfance vont pouvoir s’éclater une dernière fois avant que chacun ne prenne des chemins différents et ne quitte cette bonne vieille ville de Bridgeport. C’est aussi l’aboutissement de 3 ans d’efforts pour Donna qui a vécu une véritable tragédie puisque sa famille a été sauvagement assassinée par un de ses anciens profs complètement obsédé par la jeune fille. Ce bal aurait du être l’occasion de s’amuser mais dans le même temps on apprend que le meurtrier s’est échappé voilà 3 jours.

L’histoire nous plonge dans une tradition purement américaine ; les bals de fin d’année qui sont l’occasion pour les étudiants de célébrer leurs diplômes. Les filles partent donc se pomponner, les mecs se mettent sur leur 31, on sort une limousine et Il suffit d’ajouter un prof assassin pour mettre un peu le boxon et vous obtenez Prom Night- Le Bal de l’horreur. Pur concentré de ce que l’on a déjà pu voir dans le genre au cinéma, le scénario est aussi élaboré que celui d’une sitcom des années 80 et fera le bonheur des aficionados de rediffusions télévisées. D’ailleurs, il s’agit ni plus ni moins d’un remake du Bal de l’horreur ; preuve une fois encore de l’inventivité fugace des scénaristes hollywoodiens.

Il faut le voir pour : Les meurtres en tenue de soirée, c’est quand même plus classe !

La Terre n’est plus qu’une déchetterie à ciel ouvert ; voilà plus de 700 ans que l’homme a quitté la planète. Le seul habitant reste un robot du nom de Wall-e qui s’occupe de trier les ordures et qui s’amuse à collectionner les objets insolites. Un jour, il voit débarquer un énorme vaisseau spatial d’où sort un autre robot terriblement sexy du nom de Eve. Au départ, les relations sont tendues car il faut dire qu’elle est venue sur Terre avec une mission précise : chercher une plante qui serait la preuve d’une nouvelle vie possible sur la planète bleue.

Rendez-vous incontournable pour tous les fans d’animation, Wall-e tient réellement toutes ses promesses malgré un début un peu mou. Visuellement, on tient certainement un des films les plus aboutis avec un sens du détail impressionnant ce qui démontre une fois encore toute la maitrise technologique de la part des studios Pixar. Les créateurs de ce pur divertissement en profitent pour nous asséner un message écologique qui restera toutefois qu’un accessoire dans l’histoire. Petit ou grand, vous allez forcément tomber sous le charme de notre pote Wall-e et à n’en pas douter il reviendra pour de nouvelles aventures qu’on attendra impatiemment.

Il faut le voir pour : Vous mettre à la culture de plantes-pizzas.