Pour M. Shi (Henry O), c’est la première fois qu’il pose les pieds en Amérique ; un voyage qui lui permet de revoir sa fille Yilan (Faye Yu) qu’il n’a pas vu depuis maintenant 12 ans ! Elle habite dans une petite résidence au calme ; quand elle part travailler lui va se promener dans le parc d’à coté ou fait les courses pour préparer le diner. Très vite, son père s’inquiète de sa solitude et surtout de cette profonde tristesse qui émane d’elle. Il faut dire qu’il a été marqué par le divorce de sa fille qu’il n’a jamais compris et tient aujourd’hui à ce qu’elle refasse rapidement sa vie mais les choses sont plus compliquées que ce qu’il croit.

Registre bien différent de La princesse du Nebraska, Wayne Wang s’intéresse cette fois à la vie sentimentale chaotique d’une chinoise bien installée aux Etats-Unis. Un millier d’années de bonnes prières se révèle bien plus intéressant en raison d’abord du personnage du père qui se retrouve confronté à la découverte d’une nouvelle culture. Le réalisateur décortique les relations difficiles entre un père et sa fille qui n’ont jamais pris la peine de véritablement se connaitre ; c’est aussi 2 visions différentes sur la notion d‘amour. A chosir entre les 2 films de Wang, mieux vaut privilégier celui-ci.

Il faut le voir pour : Eviter d’inviter votre père à manger si vous voulez faire un régime.

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