Entre Anna & Paul (Christina Ricci & Justin Long), ce n’est pas la grande joie. Leur couple traverse actuellement une période difficile mais ce diner au restaurant pourrait bien leur permettre de repartir sur de nouvelles bases. Avocat, notre pote Paul vient de se voir offrir un poste à Chicago et il compte bien s’y rendre avec Anna aussi est-il sur le point de lui faire sa proposition en mariage. Hélas, la soirée tourne au désastre lorsque la jeune femme pense assister à une rupture et quitte le restaurant en voiture et sera victime d’un accident mortel. Pourtant, elle se réveille face à Eliot Deacon (Liam Neeson) chargé des pompes funèbres et qui s’apprête à la préparer pour son enterrement.

Le scénario d’After life l’impose immédiatement comme un thriller morbide mais c’est aussi un film où on s’ennuie à mourir ! Seul point positif à retenir, c’est le personnage d’Eliot Deacon auquel l’acteur Liam Neeson réussit à donner un tant soit peu de consistance mais qui apparait bien isolé. Le scénario est quasiment inexistant se résumant juste à savoir si Christina Ricci est une vivante qu’on fait passer pour morte ou s’il s’agit d’une morte qui se croit encore vivante ; vous suivez ? Une intrigue qui se devait d’être entretenue par les recherches de Justin Long mais c’est là que ça pêche, c’est trop mou et cette première réalisation d’Agnieszka Wojtowicz-Vosloo sera juste une mauvaise expérience.

Il faut le voir pour : S’apercevoir qu’il y a des mortes-vivantes plutôt sexy !

C’est au cours d’une soirée dans un bar parisien que Georges Duroy (Robert Pattinson) a retrouvé Charles Forestier (Philip Glenister), un pote d’enfance qu’il a connu 5 ans auparavant à l’armée. Les retrouvailles s’achèvent par un rendez-vous le lendemain chez Charles où il introduira son bel ami à ses connaissances et lui permettre ainsi de trouver sa place dans la capitale française. Paré d’un beau costume, Georges fait ainsi la rencontre d’hommes influents mais surtout de femmes irrésistibles à commencer par Clotilde de Marelle (Christina Ricci). Elle aussi est loin d’être insensible aux charmes du jeune homme qui ne peut cependant s’empêcher de penser à Madeleine Forestier (Uma Thurman).

Pour faire un peu son chauvin, on pourra déjà apprécier que l’une des œuvres de Guy de Maupassant fasse l’objet d’une adaptation sur le grand écran. Et puis les choses n’ont pas été faites à moitié puisque c’est un Robert Pattinson à peine sorti de son Cosmopolis qui incarne le personnage principal entouré d’une belle brochette d’actrices (Thurman, Scott-Thomas, Ricci). Seulement, on ne retiendra pas grand-chose de ce Bel Ami qui se limite aux aventures sentimentales d’un Georges Duroy insatiable. Le duo de réalisateurs Declan Donnellan & Nick Ormerod signent ainsi un premier film fade, sans véritable passion qui réussit à peine à tromper notre ennui et est loin de rendre hommage à l’écrit de l’auteur français.

Il faut le voir pour : Eviter de présenter votre Bel Ami à votre femme !

Ellie & Jimmy Hudson (Christina Ricci & Jesse Eisenberg) sont orphelins et depuis la mort de leurs parents c’est la jeune femme qui prend soin de son petit frère. Celui-ci vit une période peu évidente puisqu’au lycée, il est transparent aux yeux de ses camarades de classe et notamment de la belle Brooke (Kristina Anapau). Un soir, Ellie & Jimmy sont victimes d’un accident de voiture impliquant un autre véhicule mais le plus étrange reste à venir puisque la femme qu’ils ont percuté est attrapée par une mystérieuse créature. Lorsqu’on la retrouve, elle a le corps déchiqueté et semble avoir été la proie d’un loup-garou !

Cursed avait le potentiel pour s’imposer comme un bon film avec d’abord à la réalisation un tandem qui a déjà fait ses preuves : Wes Craven/Kevin Wiliamson à qui on doit entre autres la saga Scream. Et puis au niveau du casting il y avait de quoi faire avec Christina Ricci et d’autres (pseudo) stars du petit écran comme Joshua Jackson, Milo Ventimiglia, Portia de Rossi ou Michael Rosenbaum. Bref, sur le papier ça promet mais à l’écran c’est du n’importe quoi ; tout sent le réchauffé et ce n’est pas l’intrigue qui va rehausser l’intérêt de ce film insipide. A éviter si possible.

Découvre le film Dans la peau du héros !

C’est plus fort que lui, notre pote Speed Racer (Nicholas Elia / Emile Hirsch) pense constamment aux courses automobiles où qu’il soit. Cette passion coule dans le sang de la famille et ce n’est pas un hasard si Rex (Scott Porter), le grand frère de Speed, est devenu l’un des plus grands champions au monde. Pourtant, Rex a soudainement quitté sa famille et changé radicalement de style pour devenir un pilote aux méthodes douteuses jusqu’au jour où il perd la vie lors d’un terrible accident. Les années ont passé et Speed a surmonté cette immense douleur, il a repris le flambeau en devenant lui aussi un champion émérite.

Mesdames et messieurs, mettez vos ceintures et attachez-vous bien car vous allez être pris dans un tourbillon de vitesse et de couleurs ! Après l’univers virtuel de Matrix, Les frères Wachowski signent un retour remarqué avec l’adaptation de Speed Racer, un dessin animé japonais qui date de la fin des années 1970. Là encore, on est projeté dans un autre monde avec ces courses futuristes, des voitures au design improbable et un panel de couleurs criardes. Le film est trop ambitieux, on rentre difficilement dedans mais réussit en tout cas à se singulariser par rapport à ce que l’on a l’habitude de voir au cinéma.

Dans le sud des Etats-Unis, la vie est plutôt paisible et sans histoires pour notre pote Lazarus (Samuel L. Jackson) jusqu’au jour où il trouve une jeune femme abandonnée et court vêtue au bord de la route. Visiblement, elle a été violemment agressée et c’est tout naturellement qu’il décide de la recueillir dans sa demeure pour la soigner mais il ne tarde pas à découvrir la véritable nature de celle-ci. Elle s’appelle Rae (Christina Ricci) et souffre d’un mal peu commun ; en situation de manque, elle est capable de se jeter sur n’importe quel homme si bien que réputation de fille facile a vite fait le tour de la ville. Après avoir pansé ses blessures physiques, Lazarus a bien l’intention de la guérir de cette maladie !

Il y a parfois de bonnes surprises qui font vraiment plaisir à voir et Black Snake Moan est une découverte des plus agréables. L’énorme atout de ce film c’est d’abord une histoire peu commune d’autant qu’elle se déroule dans une Amérique profonde créant ainsi un décalage total. On ne s’étonne donc pas devant certaines situations incongrues, on se marre et on passe un pur moment de délice malgré une fin peu surprenante ce qui n’empêche pas ce film de décrocher le coup de cœur de Ciné2909 !

Il faut le voir pour : Ne plus avoir le blues.

Bonjour,

Je suis Ellie Hudson (Christina Ricci) et on peut dire que je suis une femme active ! Non seulement, mon travail me demande énormément d’énergie mais je dois également veiller sur mon petit frère Jimmy (Jesse Eisenberg).

On n’a pas été épargné par les drames puisque nous sommes orphelins et on a du apprendre à vivre tous les 2. Heureusement pour m’aider je peux compter sur le soutien de mon petit ami Jake (Joshua Jackson) qui lui s’attelle aux préparatifs d’ouverture de sa boite de nuit le Tinsel.

Mais les choses vont soudainement s’accélérer quand mon frère et moi allons être victimes d’un accident de la route peu commun puisqu’il y aurait aperçu…un loup-garou !

En Résumé : Craven déçoit énormément avec Cursed car l’on était en droit de s’attendre à beaucoup mieux et ce n’est pas le parterre de pseudo stars qui viendra sauver l’intérêt de ce film. En conclusion, un film insipide et qu’il va vite falloir oublier pour ce réalisateur car indigne de son rendement habituel. Après nous avoir gavé avec les suites de Scream pour garnir son portefeuille, il semblerait qu’il ait décidé de remettre ça et cela marchera peut-être auprès des spectateurs peu regardant sur la qualité d’un film.

En savoir plus sur Cursed ?