Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Et toi t’es sur qui ?

     

    8fefe7e2d492cf0bc6cb25a5bca228de.jpg

    C’est décidé, avant la rentrée des classes, il va falloir le faire ! Et oui, les 2 potes d’enfance que sont Elodie & Julie (Lucie Desclozeaux & Christa Theret)  n’ont pas envie de finir vieilles filles et elles veulent vite devenir des femmes. Pour Elodie, aucun doute possible, c’est Kevin (Vincent Romeuf) qui va lui faire vivre le plus beau moment de sa vie du moins quand elle réussira à tenir une conversation digne de ce nom ! Il va falloir faire vite car les vacances vont bientôt débuter après ce stage de fin d’année et il se pourrait bien que les choses ne soient plus jamais les mêmes.

     

    4b7dc4c57a5fcaea4134d63cd3662253.jpg

    Petit film se basant sur la période ô combien sacrée de l’adolescence où les corps changent, les premiers sentiments commencent à apparaître et à faire leur effet. Première réalisation pour Lola Doillon qui a la bonne idée de nous proposer quelque chose d’authentique, qui sonne juste plutôt que de nous envahir de clichés comme l’ont déjà fait nombre de ses collègues. On est donc vite séduit par ce jeune quatuor avec quelques répliques très sympa mais Et toi t’es sur qui ? n’est pas non plus le chef d’œuvre de l’année. Un bon amusement.

     

    Il faut le voir pour : Tenter votre chance avec les Gothiques !

  • Gomez vs Tavares

     

    medium_aff.518.jpg

    Cela fait déjà quelques temps que Carlos Gomez (Stomy Bugsy) se comporte de façon étrange et cela n’a pas échappé à son entourage proche à commencer par son équipier et pote d’enfance Maxime Tavares (Titoff). Ce dernier aimerait pouvoir l’aider d’autant plus qu’il sort avec sa sœur Gina (Noémie Lenoir) et qu’il aimerait lui annoncer la nouvelle avec douceur. Les choses se compliquent encore un peu plus quand à la mort de son oncle, Maxime apprend qu’il n’est pas l’orphelin qu’il croyait être. Voilà plus de 30 ans en réalité que son père Jacques (Jean Benguigui) était incarcéré en prison ; ce n’est que le début des ennuis !

    medium_aff.517.jpg

    Un retour que l’on attendait pas vraiment mais comme les idées originales se font extrêmement rares, on fait appel au recyclage d’autant plus que la protection de l’environnement est dans l’air du temps. Début à la Fast & Furious (ou à la Taxi tout dépend de vos références), une suite qui ne relève pas le niveau ; on se demande encore comment ce film a réussi à trouver des financiers pour lancer ce projet. On ne va pas tourner autour du pot pour dire que Gomez Vs Tavares n’aura pas un parcours en salles bien glorieux. Si encore on peut s’habituer à l’histoire étriquée, on est vite assommé par l’humour aussi développé que la chevelure de notre Fabien Barthez national.

     

    Il faut le voir pour : Se rendre compte qu’ils chantent n’importe quoi en prison !

  • A l’intérieur

     

    medium_aff.516.jpg

    Mettre au monde un enfant et qui plus est le jour de Noël, on ne pourrait imaginer pareil bonheur et pourtant Sarah (Alysson Paradis) est loin de vivre un conte de fées. Voici 4 mois que son mari Matthieu (Jean-Baptiste Tabourin) est mort lors d’un accident de la route et le désespoir la gagne à l’idée d’élever cet enfant toute seule. Son attitude est de plus en plus renfermée malgré le soutien de ses proches ce qui explique qu’elle ait décidée de s’isoler pour cette dernière nuit avant l’accouchement. Alors que tout le monde réveillonne, Une femme (Béatrice Dalle) vient sonner à sa porte. Une femme qui connaît toute son histoire et qui vient chercher quelque chose à l’intérieur de la maison !

     

    medium_01.501.jpg

    Le cinéma français commence à se diversifier en lorgnant vers les thrillers, une initiative que l’on ne peut que saluer mais cela ne donne pas forcément des résultats brillants. A l’intérieur part sur une base on ne peut plus simple, tentant dans un premier temps d’instaurer un climat de tension particulièrement accentué par les jeux d’ombre et lumière. Par la suite, il faut avoir le cœur bien accroché pour vivre des scènes toutes plus violentes les unes que les autres justifiant amplement l’interdiction aux moins de 16 ans. Des litres d’hémoglobine qui tentent de camoufler un scénario branlant et qui finissent par nuire au film qui ne devient qu’une succession de scènes gores.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jouer avec vos ciseaux.

  • Made In Jamaïca

     

    medium_aff.514.jpg

    Elephant Man, Capleton, Lady Saw ; autant de noms que vous connaissez peut-être si vous appréciez le rythme entraînant du Reggae et du Dance Hall. Cette musique festive est née en Jamaïque et on vous propose un véritable voyage initiatique au cœur du pays de feu Bob Marley, père du Reggae dont l’influence est toujours aussi flagrante. Derrière cette joie, on tente en réalité de dissimuler la pauvreté qui règne dans les quartiers. Le manque de richesses, l’absence de perspectives d’avenir et l’apparition de la violence sont autant de messages que chaque artiste tente de partager au gré des notes.

     

    medium_01.500.jpg

    On ne sait pas trop à quoi s’attendre en entrant dans la salle, les premières minutes laissent même augurer du pire. Finalement, ce documentaire fait place aux témoignages d’artistes renommées comme Elephant Man, Lady Saw et dans une moindre mesure Gregory Isaacs ou Tanya Stephens. L’engagement n’est pas le même pour tout le monde mais chacun a sa propre bataille à mener et cela passe par leur musique dommage que Made In Jamaïca manque de construction et ne fait que distiller interviews et prestations artistiques.

     

     

    Il faut le voir pour : Constater que les blancs ne savent pas danser !

  • D.E.B.S.

     

    medium_aff.520.jpg

    Pour combattre le crime organisé, le gouvernement américain a besoin des meilleurs et pour cela, tous les moyens sont bons pour les identifier. Parmi les nombreux tests anodins que l’on fait passer à tous les étudiants, il en existe un qui est destiné à reconnaître le potentiel de chacun à devenir espion. C’est ainsi que 4 potes d’enfance ont été recrutés : Amy, Max, Dominique & Janet (Sara Foster, Meagan Good, Devon Aoki & Jill Ritchie) ; elles sont ainsi devenues des membres du D.E.B.S. Lors d’une mission, Amy la plus prometteuse des agents tombe sous le charme de Lucy (Jordana Brewster) mais le seul hic c’est que celle-ci est son ennemie !

     

    medium_01.503.jpg

    Une espèce de Drôle de dames version ado avec une légère tendance high-tech histoire d’être dans le coup. Doté d’une histoire terriblement crétine digne des meilleurs studios d’Hollywood, le film nous promène dans une romance à l’eau de rose qui aurait pu passer avec un peu d’humour. Hélas, le film vise un public jeune et donc peu regardant sur la qualité du contenu ce qui explique pourquoi D.E.B.S. est arrivé chez nous directement en DVD sans passer par la case Cinéma et on ne va pas s’en plaindre ! Interdit aux plus de 12 ans sous peine de ramollir votre cerveau.

  • El camino de San Diego

     

    medium_aff.513.jpg

    Dans l’histoire du football, on ne retiendra que quelques noms tels que Pelé, Platini, Beckenbauer, Cruyff ou encore le dieu argentin Diego Armando Maradona. Notre pote Tati Benitez (Ignacio Benitez) est son fan le plus absolu ; il sait tout de l’ancienne star du ballon rond du nom de son témoin de mariage au poids de sa fille à sa naissance ! Dans sa région de Misiones, il vit dans la plus grande des simplicités avec sa femme et ses 2 enfants et sa vie va être bouleversée par une rencontre inattendue : dans la jungle, il tombe nez à nez devant une racine d’arbre dans lequel il reconnaît son idole.

     

    medium_01.498.jpg

    Après avoir soulevé les foules durant ses exploits footballistiques, Diego Maradona reste pour le peuple argentin un héros voir un dieu vivant et ses problèmes de santé ont mis en émoi tout une nation. C’est cette ferveur populaire que le réalisateur a voulu restituer à travers ce road-movie où le héros traverse le pays et devient ainsi le témoin de tout l’amour d’un peuple pour cette star. On est vite séduit par ce personnage attendrissant dont l’espoir va grandissant au fur et à mesure de ses rencontres. Une très belle découverte que je suis ravi d’encourager avec le Coup de cœur Ciné2909, profitez de la fête du cinéma pour tenter votre chance avec El camino de San Diego !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir les perroquets les plus cools !

  • Coeurs perdus

     

    medium_aff.512.jpg

    A la fin des années 1940, aux Etats-Unis, un couple d’escrocs et de meurtriers sévit laissant derrière eux nombre de cadavres. Lui, c’est Ray Fernandez (Jared Leto), Don Juan qui possède l’art et la manière de manipuler ses conquêtes essentiellement pour les extorquer leurs économies. D’ailleurs, au départ Martha Beck (Salma Hayek) comptait parmi ses innombrables victimes mais elle a vite deviné son petit jeu et est devenue sa compagne d’infortune. L’inspecteur Elmer C. Robinson (John Travolta) est bien décidé à mettre la main sur ces criminels, lui qui est encore hanté par la mort de sa femme retrouvée morte suicidée mais ne s’agit-il pas d’une vendetta personnelle ?

    medium_01.497.jpg

    L’affiche est plutôt alléchante entre John Travolta, Salma Hayek, Jared Leto et James Gandolfini ex-gangster de la série culte Soprano mais est-ce bien suffisant pour nous assurer un bon film ? D’une réalisation assez morne, on suit sans grande passion la cavale meurtrière de nos sinistres héros tandis que du coté de Travolta, on sombre dans une dépression post-mortem des plus ennuyeuses. Cœurs perdus ne va pas marquer l’histoire du cinéma et n’a pas grand-chose pour attirer les spectateurs si ce n’est ce soupçon d’authenticité puisqu’on s’inspire de faits réels. D’ailleurs, le réalisateur Todd Robinson n’est autre que le petit-fils de l’inspecteur Robinson, une superbe anecdote pour impressionner la galerie !

     

    Il faut le voir pour : Trouver le moyen imparable d’échapper aux contraventions !

  • Le boulevard de la mort

     

    medium_aff.510.jpg

    Où que vous alliez, vous ne pouvez pas la manquer ! Julia Jungle (Sidney Tamiia Poitier), la grande animatrice de radio est sur toutes les affiches de la ville, même à coté du Kahuna Burger. En ce moment, elle traîne avec ses potes d’enfance Arlene & Shanna (Vanessa Ferlito & Jordan Ladd) dans le bar de Warren (Quentin Tarantino) se jetant quelques verres en attendant de partir en virée entre filles. Non loin de cette table se tient un mec difficile à manquer par sa dégaine, il s’appelle Stuntman Mike (Kurt Russell) et comme son nom l’indique c’est un cascadeur. A bord de son bolide, il savoure chaque kilomètre parcouru à la recherche de sa prochaine victime !!

    medium_01.496.jpg

    Le retour de l’enfant prodige d’Hollywood avec un film issu en fait d’un projet commun avec son pote d’enfance Robert Rodriguez. L’univers tarantinesque est bien au rendez-vous se caractérisant par son fétichisme pour les pieds, nombre de références à ses anciens longs métrages et surtout des dialogues toujours aussi futiles. Sur ce point, Le boulevard de la mort déçoit avec parfois des répliques qui sonnent vraiment creux loin du culte d’un Pulp Fiction. Reste que le réalisateur offre un spectacle amusant avec des scènes qui deviendront vite des références mais attention, il ne faut pas prendre ce film au 1er degré et ouis surtout Grindhouse est avant tout un concept tronqué ce qui est bien dommage.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre copine conduire.

  • Dialogue avec mon jardinier

     

    medium_aff1.jpg

    Il (Daniel Auteuil) a décidé de prendre du recul et c’est pour cela qu’il s’est retiré dans cette maison de campagne dont il a hérité après la disparition de ses parents. Coté vie privée, il traverse une période bien difficile puisque sa femme réclame le divorce à la suite de quelques aventures sans lendemain. C’est pour fuir cette (dé)pression qu’il a quitté paris et s’est réfugié au calme, dans son village natal où il va retrouver un de ses potes d’enfance (Jean-Pierre Darroussin). Aujourd’hui à la retraite, ce dernier est venu postuler pour le travail de jardiner et c’est aussi l’occasion de parler du bon vieux temps, de tout et de rien.

    medium_02.121.jpg

    A défaut de pouvoir vous détendre en vous occupant de votre jardin, vous pourriez faire un petit tour en salles pour jeter un œil à ce film. Dénué d’histoire, Dialogue avec mon jardinier porte parfaitement son nom puisqu’il s’agit de retrouvailles entre deux véritables potes d’enfance faisant le bilan de leur vie à travers diverses anecdotes. Le duo Auteuil/Darroussin fonctionne à merveille avec une mention spéciale pour ce dernier qui reprend un rôle que Jean Becker destinait à feu Jacques Villeret. Certes c’est un film tout ce qu’il y a de plus ordinaire mais il s’y dégage un sentiment de bien-être et le plus important c’est que ça m’a fait rire ! Coup de coeur incontestable de Ciné2909 !!

    Il faut le voir pour : Toujours avoir sur soi une ficelle et un couteau, ça peut servir !
  • Les fous du roi

     

    medium_aff.519.jpg

    Notre pote Willie Stark (Sean Penn) aurait pu être un trésorier parmi tant d’autres dans l’état de Louisiane mais son destin sera plus prestigieux. On fait appel à lui pour se porter candidat à l’élection de gouverneur mais il comprend assez vite qu’en fait il n’a été qu’un pion que l’on a manipulé pour diluer l’électorat. La majeure partie des voix est aux mains de ceux qu’il appelle les ¨Culs Terreux¨ bien qu’il ne se cache pas en être un lui-même. C’est cette proximité qui va faire basculer les votes et il arrive rapidement à capter l’attention des électeurs. Son ascension ne fait que commencer sous les yeux du journaliste Jack Burden (Jude Law) qui aura un rôle précieux.

     

    medium_01.502.jpg

    Si vous n’avez pas encore eu votre dose de politique en cette période post-présidentielle ; vous pouvez toujours vous offrir une séance avec Les fous du roi. On y suit l’ascension d’un homme au poste de gouverneur mais c’est surtout le parcours d’un de ses hommes de main qui sera développé dans une seconde partie. Le personnage de Jack prend plus d’ampleur, travaillant dans l’ombre de son supérieur et dévoilant tous les enjeux qui se cachent dans l’accession au pouvoir. C’est pas mal mais pas exceptionnel non plus pour ce remake qui se démarque surtout par les présences de Jude Law, Sean Penn, Anthony Hopkins & Kate Winslet.