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Béatrice Dalle

  • Bye bye blondie

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    Frances & Gloria (Emmanuelle Béart / Clara Ponsot & Béatrice Dalle / Stéphanie Sokolinski) sont de véritables potes d’enfance ; elles se sont connues adolescentes durant une période difficile de leurs vies. Le temps a filé et elles se sont perdues de vue jusqu’à aujourd’hui ; si Frances est devenue une célèbre animatrice de télévision, Gloria galère un peu plus et d’ailleurs elle se retrouve une fois encore à la rue. L’heure des retrouvailles a sonné et pour prolonger cela, Frances invite sa pote à s’installer avec elle et son mari Claude (Pascal Gregory) à Paris mais avec le temps beaucoup de choses ont changé et cela risque de faire voler leur complicité en éclat.

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    Virginie Despentes derrière la caméra et 2 duos formés par Stéphanie Sokolinsky / Clara Ponsot et Emmanuelle Béart / Béatrice Dalle, les femmes prennent plus que jamais le pouvoir. On découvre le parcours diamétralement opposé de Gloria & Frances, potes d’enfance réunis par leur caractère impulsif et dont les relations mêleront amour et amitié. Alors qu’on attendait le duo vedette, on est davantage surpris par les prestations de Sokolinski /Ponsot qui apportent une vraie énergie à Bye bye blondie. Ça reste cependant assez sage, on est déçu que la réalisatrice ne se soit pas montrée plus audacieuse dans cette adaptation de son propre roman.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de mentir à une animatrice télé, elle pourrait vite s’énerver !

  • Notre paradis

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    Notre pote Vassili (Stéphane Rideau) est prostitué depuis quelques années déjà et ce soir il a réussi à se dégoter un client ; la nuit s’annonçait agréable mais va soudainement bascule dans l’horreur. Avec un sang froid déconcertant, il étrangle son client et laisse son corps sans vie. Plus tard, il retourne au Bois de Boulogne pour trouver d’autres clients et c’est à cette occasion qu’il tombe sur Angelo (Dimitri Durdaine) qu’il retrouve inconscient et blessé. Dès lors, les 2 hommes ne se quitteront plus et décident désormais de se prostituer en duo mais Vassili se rend bien compte que son partenaire attire bien plus les clients que lui et cela il a du mal à le supporter.

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    La simple lecture du scénario laissait déjà entendre que ce film serait pour le moins particulier puisqu’on pourrait le résumer à un thriller dans le milieu fermé de la prostitution. Reste ensuite que les héros sont homosexuels et que cela donne des scènes particulièrement osées mais qui, à mes yeux, n’apportent franchement rien à l’évolution de l’histoire. Finalement, Notre paradis se résume au parcours d’un meurtrier dont on ignore les réelles motivations sinon celles répondant aux satisfactions personnelles et matérielles. Le personnage de Vassili aurait mérité un portrait plus détaillé notamment d’un point de vue psychologique ce qui rend ce film très superficiel.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas ramener n’importe qui à la maison !

  • Jimmy Rivière

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    C’est une étape importante pour notre pote Jimmy Rivière (Guillaume Gouix) qui vient tout juste d’être baptisé. En tant que nouveau chrétien, il a abandonné la boxe thaïlandaise mais manque de chance, c’est à ce même moment que Gina (Béatrice Dalle) est parvenue à lui organiser un grand combat. 6 mois qu’il attendait une telle opportunité mais désormais sa vie est pleinement dédiée à Dieu mais l’envie de remettre ses gants le démange. Malgré les nombreux avertissements de son entourage, il franchit la ligne interdite et remonter sur le ring ; il a besoin de la boxe pour exister. Sa relation avec Sonia (Hefsia Herzi) est elle aussi mal vue et la jeune femme se désespère de cette situation.

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    C’est l’histoire d’un jeune homme à la recherche de son identité et qui trouve sur son chemin la voie tracée par notre seigneur. Dit comme ça le scénario a l’air assez candide et c’est vrai que parfois on a le sourire en coin notamment lors des messes. Le premier long-métrage de Teddy Lussi-Modeste est pour le moins atypique aussi bien par son sujet que par son contexte (le milieu des gens du voyage) et pique ainsi notre curiosité. Jimmy Rivière brille avant tout par le premier grand rôle de Guillaume Gouix entouré par des seconds rôles solides (en dehors d’Hafsia Herzi qui peine à retrouver son talent). Une ombre au tableau, l’histoire a tendance à se disperser et le spectateur finit alors par trouver le temps long ; à découvrir si l’occasion se présente.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de coucher avec les femmes si vous voulez qu’elle reste vierge pour le mariage !

  • A l’intérieur

     

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    Mettre au monde un enfant et qui plus est le jour de Noël, on ne pourrait imaginer pareil bonheur et pourtant Sarah (Alysson Paradis) est loin de vivre un conte de fées. Voici 4 mois que son mari Matthieu (Jean-Baptiste Tabourin) est mort lors d’un accident de la route et le désespoir la gagne à l’idée d’élever cet enfant toute seule. Son attitude est de plus en plus renfermée malgré le soutien de ses proches ce qui explique qu’elle ait décidée de s’isoler pour cette dernière nuit avant l’accouchement. Alors que tout le monde réveillonne, Une femme (Béatrice Dalle) vient sonner à sa porte. Une femme qui connaît toute son histoire et qui vient chercher quelque chose à l’intérieur de la maison !

     

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    Le cinéma français commence à se diversifier en lorgnant vers les thrillers, une initiative que l’on ne peut que saluer mais cela ne donne pas forcément des résultats brillants. A l’intérieur part sur une base on ne peut plus simple, tentant dans un premier temps d’instaurer un climat de tension particulièrement accentué par les jeux d’ombre et lumière. Par la suite, il faut avoir le cœur bien accroché pour vivre des scènes toutes plus violentes les unes que les autres justifiant amplement l’interdiction aux moins de 16 ans. Des litres d’hémoglobine qui tentent de camoufler un scénario branlant et qui finissent par nuire au film qui ne devient qu’une succession de scènes gores.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jouer avec vos ciseaux.