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James Gandolfini

  • Cogan : Killing them softly

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    Deux hommes armés ont fait irruption dans le tripot de Markie Trattman (Ray Liotta) pour le braquer et paradoxalement c’est ce dernier qui va être suspecté ! Il paie en fait ses actes passés puisque dans le temps, il avait organisé le braquage de son propre tripot et aujourd’hui ce nouveau larcin ne peut être qu’une nouvelle manigance de sa part. Notre pote Johnny Amato (Vincent Curatola) avait cette idée en tête quand il a demandé à Frankie & Russell (Scott McNairy & Ben Mendelsohn) de monter ce coup et ça a marché ! Tout le monde semble accuser Markie mais le seul hic c’est que Russell a la langue bien trop pendue et les véritables coupables seront bientôt identifiés. Un contrat court maintenant sur leurs têtes et un certain Jackie Cogan (Brad Pitt) entend bien le remplir.

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    SI le nom d’Andrew Dominik ne vous dira pas grand-chose, savoir qu’on lui doit l’excellent L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford pourrait éclairer votre lanterne. En tout cas, il est parvenu à faire rempiler Brad Pitt dans le rôle d’un tueur à gages sans émotions. Cogan : Killing them softly n’est pas le genre de thriller qui brille par son suspense ou par les scènes d’action. L’intrigue est vite emballée mais rythmée par quelques passages esthétiquement soignées et qui nous permet de découvrir une violence dans sa facette la plus barbare. Loin d’être avare en dialogues, on peut aussi bien se délecter de ses échanges que trouver le temps long. Spécial mais vraiment bon !

     

    Il faut le voir pour : Eviter de rester derrière une voiture que vous voulez faire exploser.

  • Welcome to the Rileys

     

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    Depuis la mort de leur fille, la vie de Doug & Lois Riley (Melissa Leo & James Gandolfini) n’est plus du tout la même. Lois n’ose plus quitter sa maison pas même pour aller récupérer son courrier, son mari lui s’abandonne dans les bras d’une serveuse qu’il fréquente régulièrement. Dans le cadre de son travail, Doug doit se rendre à la Nouvelle-Orléans pour quelques jours mais finalement, il va décider de prolonger son séjour. Il a en effet fait la rencontre de Mallory (Kristen Stewart), une adolescente amenée à travailler dans un club de strip-tease pour survivre. Ce père de famille va s’attacher à cette jeune fille et décide de rester afin d’améliorer sa vie.

     

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    Welcome to the Rileys dresse le portrait de 3 personnages déchirés par les aléas de la vie après avoir été confronté à la disparition d’un être proche. A l’image des décors ravagés de la Nouvelle-Orléans, le deuil reste une plaie béante, le couple Rileys finissant par considérer Mallory comme leur fille et cette dernière qui semble avoir perdu tout espoir d’une vie meilleure. La performance du trio d’acteurs Melissa Leo / Kristen Stewart / James Gandolfini est de grande qualité et c’est bien ce qui constitue la force de ce drame. Sans réelles intentions de vouloir à tout prix nous tirer les larmes des yeux, Jake Scott réalise un film émouvant sur des vies brisées qui reprennent peu à peu leur cours.

     

    Il faut le voir pour : Savoir que les femmes ont beaucoup d’endroits pour cacher de l’argent !

  • In the loop

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    Angleterre. Tom Hollander (Simon Foster) est le ministre du développement et au cours d'une interview à la radio, il s'est laissé aller à un commentaire hasardeux sur une éventuelle déclaration de guerre contre le Moyen-Orient. Au sein de son gouvernement, c'est un véritable cataclysme et Tom se fait vite remonter les bretelles et pourtant il tient à nouveau des propos suspicieux et cette fois devant des caméras de télévision. Il n'en faut pas plus pour attiser la curiosité des médias et titiller les gouvernements qui tentent par tous les moyens de camoufler leurs intentions militaires. Pendant ce temps aux États-Unis, l'ONU est sur le point de soumettre au vote la déclaration de guerre.

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    C'est la curiosité du moment à découvrir uniquement en Version originale afin de profiter de toutes les subtilités qu'offrent les dialogues. Il faut un certain temps pour s'habituer au coté cynique de In the loop car on a plus souvent l'occasion de voir les politiciens pratiquer la langue de bois plutôt que de les entendre aussi parler de façon aussi franche. D'abord happé par cette particularité, cet intérêt finit toutefois par se désagréger au fil des minutes car on a comme cette désagréable impression que le film ne fait que ressasser la même chose pendant 1H45. Un seul mot semble convenir, le film d'Armando Iannucci est réellement imprévisible !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais utiliser le mot "Imprévisible" dans une interview.

     

  • Coeurs perdus

     

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    A la fin des années 1940, aux Etats-Unis, un couple d’escrocs et de meurtriers sévit laissant derrière eux nombre de cadavres. Lui, c’est Ray Fernandez (Jared Leto), Don Juan qui possède l’art et la manière de manipuler ses conquêtes essentiellement pour les extorquer leurs économies. D’ailleurs, au départ Martha Beck (Salma Hayek) comptait parmi ses innombrables victimes mais elle a vite deviné son petit jeu et est devenue sa compagne d’infortune. L’inspecteur Elmer C. Robinson (John Travolta) est bien décidé à mettre la main sur ces criminels, lui qui est encore hanté par la mort de sa femme retrouvée morte suicidée mais ne s’agit-il pas d’une vendetta personnelle ?

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    L’affiche est plutôt alléchante entre John Travolta, Salma Hayek, Jared Leto et James Gandolfini ex-gangster de la série culte Soprano mais est-ce bien suffisant pour nous assurer un bon film ? D’une réalisation assez morne, on suit sans grande passion la cavale meurtrière de nos sinistres héros tandis que du coté de Travolta, on sombre dans une dépression post-mortem des plus ennuyeuses. Cœurs perdus ne va pas marquer l’histoire du cinéma et n’a pas grand-chose pour attirer les spectateurs si ce n’est ce soupçon d’authenticité puisqu’on s’inspire de faits réels. D’ailleurs, le réalisateur Todd Robinson n’est autre que le petit-fils de l’inspecteur Robinson, une superbe anecdote pour impressionner la galerie !

     

    Il faut le voir pour : Trouver le moyen imparable d’échapper aux contraventions !