La disparue de Deauville
Après la mort de sa femme Chloé, Jacques Renard (Christophe Lambert) a vécu une véritable dépression au point d’avoir voulu en finir avec la vie. Ce lieutenant de police s’est même retrouvé hospitalisé en psychiatrie et il n’a retrouvé la liberté qu’à la seule condition de suivre un traitement strict. Un jour, il découvre une femme mystérieuse assise dans sa voiture et celle-ci l’invite à s’intéresser à une disparition. La victime se nomme Antoine Bérangère (Robert Hossein) et dans son entourage, personne ne comprend pourquoi ni comment il s’est volatilisé. Jacques découvre alors une piste inattendue ; il y a 36 ans jour pour jour disparaissait Victoria Bénutti (Sophie Marceau), une actrice dont s’était entiché Antoine et à qui il a voué un véritable culte.
Si en tant qu’actrice Sophie Marceau n’a plus rien à prouver à personne, en ce qui concerne la réalisation il va falloir encore fournir des efforts. La première épreuve de La disparue de Deauville consiste à considérer Christophe Lambert comme un héros crédible, ce qui n’est pas du tout gagné ! Pour l’occasion on a transformé son personnage de flic en veuf psychologiquement atteint qui se retrouve impliqué dans une histoire invraisemblable. Au niveau de l’histoire, le suspense est au rendez-vous mais c’est surtout la confusion qui l’emporte avec ces séquences de flashbacks pas toujours opportunes. Cette troisième réalisation de la môme Marceau ne restera donc pas dans les mémoires !