Nicostratos, le pélican
Notre pote Yannis (Thibault Le Guellec) vit sur l’ile de Zora en Grèce dans un petit village où tout se sait rapidement. Un jour, en faisant les livraisons pour son père Demosthene (Emir Kusturica), le garçon tombe sur un oiseau dans un sale état et fait tout pour le recueillir. Il n’hésite pas à échanger la croix dont il avait hérité de sa mère disparue pour obtenir ce qui s’avèrera être un pélican. Il décide de l’appeler Nicostratos et fait tout son possible pour le cacher des yeux de son père mais difficile de garder la discrétion quand on a un pélican qui grandit. Il va apprendre à voler et sa présence va surprendre tous les habitants de Zora allant jusqu’à rendre l’ile célèbre et attirer de nombreux touristes.
C’est assez curieux de voir Emir Kusturica ou François-Xavier Demaison dans ce genre de films mais c’est vrai aussi que pour faire plaisir aux enfants, on peut s’autoriser quelques concessions. Oui, vous l’aurez compris, cette jolie histoire entre un jeune garçon et son pote d’enfance le pélican réunit tous les ingrédients indispensables pour un divertissement familial. Pour les spectateurs plus avisés ; Nicostratos, le pélican présente évidemment beaucoup moins d’intérêt que ce soit pour son scénario basique inspiré par le roman d’Eric Boisset que par le jeu parfois hésitant du jeune Thibault Le Guellec.
Il faut le voir pour : Ne pas vous étonner de voir un pélican réclamer des olives pimentées !