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film - Page 320

  • Lord of war

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    Pendant longtemps notre pote Yuri Orlov (Nicholas Cage) a cherché le chemin qui le conduirait à la gloire. Installé avec sa famille dans le quartier de Little Odessa, ils tiennent un restaurant mais les perspectives d’avenir ne sont guère réjouissantes. Les règlements de compte et les échanges de coups de feu ne manquent pas d’égayer le quotidien des habitants. Mais il vient juste d’avoir un déclic après avoir assisté de ses propres yeux à une exécution ; il a trouvé le filon qui devrait lui permettre d’engranger une jolie fortune. Il va se lancer sur un marché prodigieux avec le trafic d’armes !

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    Un blockbuster intelligent, en voilà un projet bien ambitieux pour notre pote Andrew Niccol qui laisse augurer du bon et du mauvais. Pamphlet magistral sur le marchandage des armes servi par d’excellents dialogues, ça aurait pu être un grand film si le reste de la réalisation suivait. Nicolas Cage n’a pas non  plus les épaules pour transcender le film, il aurait été bon de faire appel à un vrai comédien. Lord of War n’est qu’un oasis fantasmé dans le désert Hollywoodien, un mirage qui nous laissait présager du meilleur et qui nous laisse sur la faim avec un gout amer de déception.

  • Tonnerre sous les tropiques

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    Tout le monde en parle, Tropic Thunder promet d’être le prochain grand blockbuster du cinéma mais le tournage est émaillé de problèmes. Pas facile de faire collaborer des stars comme Tugg Speedman (Ben Stiller), le roi de l’action ; le comique Jeff Portnoy (Jack Black) ou encore le reconnu Kirk Lazarus (Robert Downey Jr.). Pour calmer leurs excès d’égocentrisme, le réalisateur décide de les envoyer en pleine jungle où il a disséminé des caméras pour rendre son film plus authentique. Le seul problème c’est que cette joyeuse troupe se retrouve impliquée dans un véritable conflit.

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    Sans aucun doute possible la comédie du moment qu’il serait vraiment dommage de manquer. Le star-system hollywoodien en prend pour son grade, des comédiens qui se prennent trop au sérieux aux imprésarios qui ne vivent que pour l’odeur du billet vert ; Ben Stiller n’épargne personne. Non content d’avoir une belle brochette de Gijoe du dimanche, Stiller se paie même le luxe d’offrir un rôle improbable à Tom Cruise qui va vous bluffer. Parce que c’est con et bon, Tonnerre sous les tropiques devient aisément mon Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Les bandes-annonces détonantes.

  • Le crime est notre affaire

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    Prudence Beresford (Catherine Frot) s’ennuie ! Depuis qu’elle et son mari Bélisaire (André Dussolier) ont pris leur retraite, elle tourne en rond et souhaiterait un peu plus de piment dans leur quotidien. Son souhait va être exaucé lorsque Tante Babette (Annie Cordy) débarque et affirme avoir assisté à un crime alors qu’elle était à bord d’un train. Ni une, ni deux ; Prudence s’empare de l’affaire et commence son enquête qui va la mener à la Vallée aux loups, une propriété appartenant à la famille Charpentier. Elle va alors se faire passer pour une veuve et se faire engager comme cuisinière afin de tirer cette histoire au clair !

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    Les adaptations des romans d’Agatha Christie se suivent et se ressemblent. Après Le grand alibi ou L’heure zéro du même Pascal Thomas, Le crime est notre affaire reprend tous les ingrédients qui font le succès de la romancière. Les personnages de Prudence & Bélisaire signent donc leur retour après Mon petit doigt m’a dit et sont toujours aussi facétieux avec une mention spéciale à une irrésistible Catherine Frot. Si ce n’est pas dans l’intrigue qu’on sera forcément séduit, le rythme et l’humour apportés par Catherine Frot & André Dussolier suffit à donner tout son charme à ce film.

     

    Il faut le voir pour : Savoir que les vieux sentent !

  • La frontière de l'aube

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    Leur première rencontre fut à l’occasion d’une séance photo, François (Louis Garrel) s’était déplacé au domicile de Carole (Laura Smet), une jeune comédienne pleine de promesses. Très vite, une passion s’est installée entre les 2 malgré le fait que Carole soit déjà engagée avec un homme qu’elle ne voit que trop peu souvent. Comme dans toute relation, il y a des hauts et des bas et ce couple ne fait pas exception jusqu’au jour où la jeune femme meurt accidentellement. Le temps a passé et François a refait sa vie avec Eve (Clémentine Poidatz) mais se voit hanter par le fantôme de Carole.

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    Si on peut reconnaitre une chose à La frontière de l’aube, c’est qu’il ne ressemble à rien de ce que l’on a pu voir. En revanche, cette romance aux allures fantastiques manque d’une certaine âme pour qu’on puisse se laisser entrainer dans l’histoire de ce couple pour le moins hors-norme. C’est d’autant plus dommage que le film ne manque pas d’atouts avec tout d’abord le duo Laura Smet / Louis Garrel et l’utilisation du noir & blanc. De bonnes choses donc qui ne sont pas mises en valeur dans un film tout simplement ennuyeux.

     

    Il faut le voir pour : Se demander si vous continuerez à aimer votre partenaire si il (ou elle était) vraiment fou (ou folle)

  • Khamsa

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    Une fois encore Marco (Marco Cortes) a quitté sa famille d’accueil, pour retrouver ses proches dans un camp gitan. C’est là qu’est sa vraie place, avec son pote d’enfance Coyote (Raymond Adam) et auprès de son cousin Tony (Tony Fourmann) pour profiter de sa liberté dans le quartier de l’Estaque.  Pour ramasser un peu d’argent, Coyote présente Marco à Rachitique (Mehdi Laribi) et c’est là que les ennuis vont commencer pour ces 3 jeunes garçons. Ils commencent par commettre quelques vols et cambriolages mais le crime ne reste jamais impuni et Coyote finit par se faire attraper par la police.

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    C’est un vrai pari pour le réalisateur Karim Dridi de nous proposer un film se focalisant sur le quotidien d’un camp gitan. Un pari réussi car Khamsa brille par sa grande authenticité et on est vite frappé par le mode de vie des gitans et l’animosité qui règne avec les arabes. En pleine recherche d’identité, le jeune garçon est confronté à cette double culture ; celle avec laquelle il a grandit mais aussi celle dont il a hérité de sa mère par l’intermédiaire de la main de Fatma qu’il porte autour de son cou. Un film que vous devez découvrir pour son interprétation extraordinaire.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de frimer lorsque vous plongez à la piscine.

  • Dog bite dog

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    Il est tel un chien enragé, luttant de toutes ses forces pour survivre. Depuis son enfance, notre pote Pang (Edison Chen) n’a cessé de se battre, il ne connait que la violence comme mode de vie. Aujourd’hui, il est payé pour tuer et il ne fait preuve d’aucune pitié. La dernière victime en date est une avocate exécutée en plein milieu d’un restaurant et il est bien difficile pour la police de mettre la main sur cet assassin. Pourtant Wai (Sam Lee) le retrouve très vite en compagnie d’un de ses collègues mais celui-ci est tué froidement sous ses yeux. Dès lors, Wai va tout faire pour le retrouver et mettre fin à ses agissements.

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    Film policier à l'action particulièrement violente qui dans son histoire n’est pas sans rappeler Danny the dog. Dans les deux œuvres, l’homme revient à l’état sauvage tel un chien luttant chaque jour pour leur survie et où la vie d’autrui n’a plus aucune valeur. Un film hong-kongais différent des policiers que l’on a l’habitude de voir avec des scènes d’action plus portées sur la violence, moins de gunfights et une ambiance très sombre. On a un peu de mal à s’accrocher à l’histoire de Dog bite dog et l’on retient essentiellement une succession de scènes de bastons bigrement réalistes où l’hémoglobine coule à flot.

  • Blindness

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    Quelque part dans le monde. Tout a commencé lorsque ce médecin (Mark Ruffalo) a reçu dans son cabinet un drôle de cas ; un homme était subitement devenu aveugle ne voyant rien d’autre qu’un fond blanc. Quelques temps après, cette cécité s’est propagée à une vitesse phénoménale à toutes les personnes qui sont entrés en contact de près ou de loin avec ce patient. Les autorités sont dépassées par les évènements et ordonnent la mise en quarantaine des malades dont le médecin qui a lui aussi perdu la vue. Pour l’accompagner, sa femme (Julianne Moore) prétend être infectée par le mal et ils se retrouvent alors livrés à eux-mêmes dans un établissement abandonné.

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    Quelle serait notre réaction si nous étions amenés à perdre du jour au lendemain un de nos sens ? Tel est le point de départ du dernier film de Fernando Meirelles, privant tous ses personnages de la précieuse vue hormis Julianne Moore qui va être le témoin d’horreurs inimaginables. Le réalisateur de La cité de Dieu & The constant Gardner n’y va pas de main morte pour montrer que l’homme, poussé dans ses derniers retranchements, est capable de se comporter comme un animal. Blindness est captivant et déroutant (lieu imprécis, personnages sans identités) et mérite qu’on y jette … un œil !

     

    Il faut le voir pour : Se rendre à l’évidence qu’on ne voit que ce que l’on veut voir.

  • La crypte

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    C’est du coté de la Roumanie que commence notre histoire peu ordinaire puisque nous allons retrouver le Docteur Nicolaï (Marceli Ures) qui vient de faire une découverte fantastique. Sous un tas de gravats qui constituaient autrefois une bâtisse dans les Carpathes, il a repéré l’entrée d’une caverne qui semble être une source riche historiquement parlant. Pour en savoir davantage, il doit contacter son pote d’enfance Jack (Cole Hauser) réputé pour ses nombreuses expéditions. Entouré d’une belle équipe, voilà donc un défi passionnant : parcourir 150 km de galeries avec son lot de mystères et de surprises.

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    Un groupe qui descend dans une caverne et des morts qui commencent à s’accumuler ; voilà un pitch qui semble bien familier. C’est clair que La crypte ne croule pas sous l’originalité et le seul véritable intérêt du film est de savoir ce qui attend nos valeureux héros. Evidemment, les spectateurs souffrant de claustrophobie devront éviter le film puisque toute l’action se situe dans le cœur d’une crypte (d’où le titre du film pour ceux qui n’ont pas compris !), royaume de l’obscurité. A vous de voir mais il n’y a pas grand-chose à retenir de ce film si ce n’est peut-être le titre pour éviter de le louer et préférer voir The descent.

  • Eden Lake

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    Notre pote Steve (Michael Fassbender) en est maintenant convaincu, Jenny (Kelly Reilly) est la femme de sa vie et il n’a maintenant qu’une envie ; que leur mariage soit célébré. A cette occasion, il a préparé un super week-end à Eden Lake, une crique qui sera prochainement ruinée par la construction de résidences. Si le lieu a tout d’un paradis, la tranquillité du jeune couple est perturbée par une bande d’adolescents irrespectueux rendant le séjour des plus désagréables. Les choses s’enveniment au moment où ces jeunes volent leur voiture abandonnant Steve & Jenny en plein milieu de la foret. En voulant regagner le village, ils se retrouvent nez à nez avec les coupables mais ne s’imaginent pas encore le calvaire qui va suivre.

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    Une sortie pas très médiatisée et c’est bien dommage. Première bonne nouvelle, on retrouve la très belle Kelly Reilly (mais si Wendy de l’Auberge espagnole et Les poupées russes) dans un genre où on ne l’attendait pas vraiment. La romance qui se profile pour ce jeune couple se transforme vite en une chasse à l’homme impitoyable illustrée par quelques scènes effectivement susceptibles d’heurter les esprits les plus sensibles. On entre vite dans ce climat d’angoisse instauré par des gamins imprévisibles mais totalement conscients de leurs actes, bref Eden Lake est un bon film que je vous conseille vivement de regarder !

     

    Il faut le voir pour : Se dire que finalement, un week-end à Paris ce n’est pas si mal.

  • Super Blonde

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    La vie de Shelley Darlingson (Anna Faris) n’a pas été de tout repos ! Alors qu’elle n’était qu’un tout petit bébé, elle fut abandonnée et recueillie dans un orphelinat. Tandis que les années passaient, elle voyait ses potes d’enfance se faire adopter un par un et pensait ne jamais pouvoir trouver une famille. C’est là que le conte de fée commence puisqu’elle est accueillie par Hugh Hefner qui l’invite dans le Manoir Playboy. A l’aube de ses 27 ans, elle n’a qu’un rêve ; devenir la prochaine playmate qui fera la page centrale du numéro du mois de Novembre mais toutes les belles choses ont une fin. Hef la met à la porte du jour au lendemain et Shelley doit se trouver un nouveau foyer.

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    Le titre est plus qu’évocateur car on sait pertinemment qu’en entrant dans la salle que Super Blonde risque de ne pas voler très haut. Dans le genre bimbo physiquement intelligente, Anna Faris est parfaite dans son rôle et nous réserve quelques moments bien marrants. Ce qui est dommage c’est qu’avec ce genre de film on retrouve vite les mêmes défauts avec cette conclusion toujours aussi moralisatrice qui nous demande de ne pas juger les gens sur leur apparence ; bla, bla, bla…  Si ce n’est pas une grande réussite, il y a quand même de quoi vous faire passer le temps voire de rire à certains moments !

    Il faut le voir pour : Apprendre une technique infaillible pour retenir le nom des gens.