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blindness

  • Blindness

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    Quelque part dans le monde. Tout a commencé lorsque ce médecin (Mark Ruffalo) a reçu dans son cabinet un drôle de cas ; un homme était subitement devenu aveugle ne voyant rien d’autre qu’un fond blanc. Quelques temps après, cette cécité s’est propagée à une vitesse phénoménale à toutes les personnes qui sont entrés en contact de près ou de loin avec ce patient. Les autorités sont dépassées par les évènements et ordonnent la mise en quarantaine des malades dont le médecin qui a lui aussi perdu la vue. Pour l’accompagner, sa femme (Julianne Moore) prétend être infectée par le mal et ils se retrouvent alors livrés à eux-mêmes dans un établissement abandonné.

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    Quelle serait notre réaction si nous étions amenés à perdre du jour au lendemain un de nos sens ? Tel est le point de départ du dernier film de Fernando Meirelles, privant tous ses personnages de la précieuse vue hormis Julianne Moore qui va être le témoin d’horreurs inimaginables. Le réalisateur de La cité de Dieu & The constant Gardner n’y va pas de main morte pour montrer que l’homme, poussé dans ses derniers retranchements, est capable de se comporter comme un animal. Blindness est captivant et déroutant (lieu imprécis, personnages sans identités) et mérite qu’on y jette … un œil !

     

    Il faut le voir pour : Se rendre à l’évidence qu’on ne voit que ce que l’on veut voir.