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film - Page 318

  • Bouquet final

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    Issu d’une famille d’artiste, Gabriel (Marc-André Grondin) a longtemps cru qu’il pourrait vivre de sa passion pour la musique. D’ailleurs, il a été à deux doigts de partir pour la Laponie pour faire la bande-originale d’un film mais il y a eu une grande mésentente. Frustré par ce nouvel échec, il prend une décision folle aux yeux de ses parents en allant chercher du travail. Il atterrit ainsi dans une société appelée Ciel & Terre en pleine recherche d’un commercial dynamique pour booster leur chiffre d’affaires. Le produit qu’il da devoir défendre n’est pas banal puisqu’il s’agit de vendre … des cercueils !

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    Amis de l’humour noir, bonsoir ! Il n’est pas facile de faire une comédie tournant autour d’un thème aussi sinistre que la mort et Bouquet final s’en tire avec un peu de peine. L’humour se construit essentiellement autour des jeux de mots et de mises en situations insolites propulsées par Bérénice Béjo, Didier Bourdon & Marc-André Grondin. Le film présente les méthodes plus que douteuses utilisées par des vendeurs peu scrupuleux mais comédie oblige  le fait de manière plus que légère. L’imagination étant donc au point mort et le spectateur d’être mort de rire, voilà donc un film qui ne fera pas longue date au cinéma !

     

    Il faut le voir pour : Penser à essayer votre cercueil.

  • The visitor

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    Professeur d’université, la vie de Walter Vale (Richard Jenkins) est tombée dans une bien triste monotonie depuis la disparition de sa femme. Pour des raisons professionnelles, il doit se rendre à New York où il possède un appartement mais lorsqu’il arrive sur place, une surprise l’attend. Zainab & Tarek (Danai Jekesai Gurira & Haaz Sleiman) ; un jeune couple est installé depuis quelques mois et ont semble t-il été victimes d’un escroc. N’ayant aucun lieu où dormir, Walter leur propose de les héberger le temps de trouver une solution. Au fil des jours, Tarek & Walter se lient d’amitié grâce à la musique jusqu’au jour où le jeune homme est arrêté par la Police.

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    Plus habitué à être devant la caméra que derrière, Thomas McCarthy soulève un sujet bien délicat à travers son second long métrage. A travers la situation vécue par Walter, c’est la politique de l’immigration aux Etats-Unis qui est présentée dans The visitor. Le réalisateur ne s’attarde d’ailleurs pas le processus en lui-même mais plutôt sur les répercussions affectant les deux personnages que sont Walter & Tarek. On connait peu l’acteur Richard Jenkins mais sa prestation relève un film un peu trop linéaire.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de faire du Djembé sans son pantalon.

  • Romper Stomper

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    Hando (Russel Crowe) vit en Australie, un pays dont il est extrêmement fier et qu’il estime gangréné par les races inférieures notamment les asiatiques. Plus le temps passe, plus les vietnamiens s’installent dans le quartier avec tous leurs restaurants ce qui représente une menace directe pour l’histoire nationale. Quand ils en ont l’occasion, ils se défoulent volontiers sur les "chinetoques" qui ont le malheur de croiser leur chemin mais quand on cherche ces derniers on les trouve.  Poursuivis par des dizaines de vietnamiens, Hando et ses troupes doivent fuir de leur cachette et se trouver un autre toit afin de préparer leur vengeance.

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    Quand on regarde Romper Stomper aujourd’hui, on pense immédiatement à American History X qui aborde le même sujet. Moins médiatisé et surtout réalisé en Australie, le film a pas mal vieillit depuis le début des années 1990 et le look de certains personnages prête parfois à rire. Le thème du racisme lui est malheureusement toujours d’actualité et le film tombe encore dans le piège de  l’amalgame entre les idées nazies et le mouvement des skinheads. Malgré tout, ça reste à découvrir notamment pour découvrir un certain Russel Crowe dans l’un de ses tout premiers rôles et pour le final auquel on ne s’attend pas vraiment.

  • Home

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    Cela fait 10 ans que Marthe & Michel (Isabelle Huppert & Olivier Gourmet) et leurs enfants Judith, Marion & Julien (Adélaïde Leroux, Madeleine Budd & Kacey Mottet) vivent dans cette maison isolée à la campagne avec comme seule vue cette autoroute abandonnée. C’est le calme qui règne chez eux et une vie formidable ; le soir ils peuvent diner dans leur immense jardin qui leur sert également de salon de télévision. Mais ce qu’ils redoutaient le plus est sur le point de chambouler leur vie : l’autoroute va redevenir fonctionnel. Après avoir goudronné et remis en place les barrières, c’est désormais officiel, les voitures vont pouvoir de nouveau circuler.

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    Voilà un véritable petit ovni dans le paysage cinématographique français avec ce premier long métrage d’Ursula Meier au scénario complètement insolite. Une famille qui vivait heureuse au bord d’une autoroute abandonnée perd complètement les pédales après la réouverture de celle-ci. Home est aussi extravagant qu’il est imprévisible et c’est cette particularité qui nous pousse à la curiosité mais on finit par trouver le temps long. Si l’on s’attache vite à cette famille pas comme les autres, la seconde partie du film nous anesthésie un peu et perd de sa saveur.

     

    Il faut le voir pour : Penser désormais à saluer ceux qui habitent aux bords des routes.

  • Plus de Premières Impressions !

    Bonjour à tous !

     

    Vous l’aurez peut-être remarqué Ciné2909 a un petit temps de décalage entre les Premières Impressions publiées du lundi au Vendredi et l’actualité cinématographique. Ceci est du au fait que j’ai vu ces derniers temps pas mal de films me permettant de publier beaucoup de Premières Impressions et me donnant un temps d’avance.

     

    Pour réduire cet écart, j’ai donc une bonne nouvelle puisque je vais vous offrir encore plus de Premières impressions avec une publication supplémentaire le Samedi. C’est donc 6 films par semaine qui vous seront présentés sur ce blog !

     

    Autre chose d’ordre technique cette fois, il semble que le blog montre des problèmes d’affichage avec internet Explorer. Utilisant principalement Firefox, je n’avais pas eu vent de ces soucis jusqu’à récemment. Aussi, si ce genre de choses venaient à se reproduire, n’hésitez pas à me le faire savoir !

  • W. l’improbable président

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    Si on lui avait dit un jour qu’il serait le 43ème président des Etats-Unis d’Amérique, il ne l’aurait jamais cru. Pourtant le 20 Janvier 2001 Georges W.Bush (Josh Brolin) entre dans l’histoire. Il est loin le temps où W. faisait les 400 coups se retrouvant derrière les barreaux ou conduisant complètement ivre. Et puis son père Georges (James Cromwell) faisait régner la discipline car en tant que politicien digne de ce nom ; il ne pouvait se permettre que le nom des Bush soit souillé. Ces nombreuses altercations avec son père ont certainement contribué à ce que W. refuse de se lancer dans la politique jusqu’au jour où il eut cette révélation : il deviendra Président des Etats-Unis.

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    Oliver Stone n’en est pas à son coup d’essai en matière de biopic présidentiel car rappelons-nous qu’il nous a déjà offert JFK & Nixon. Son dernier film est particulier d’une part parce que Bush est toujours de ce monde et surtout que la sortie coïncide étrangement avec la fin de son second mandat. W. l’improbable président ne va certainement pas redorer le blason de Bush dépeint comme un homme incompétent et parfois comique (le fameux épisode du bretzel ne s’imposait pas dans la représentation du préseident américain). On ira le voir surtout pour la perf’ de Josh Brolin plutôt que pour le portrait dressé par Stone.



    Il faut le voir pour : Dire au revoir à Georges W.Bush.

  • Fog

    Cap sur Antonio Bay, lieu paisible s’il en est ! Cette île, notre pote Nick Castle (Tom Welling) la connaît comme sa poche puisqu’il y vit depuis sa plus tendre enfance. Il a repris l’entreprise familiale proposant notamment des parties de pêche en pleine mer à bord de son bateau, le Seagrass. Cette journée paraissait tout à fait ordinaire jusqu’au moment où le bateau a accroché quelque chose et il s’en est fallu de peu que tout chavire. Plus de peur que de mal, la joyeuse troupe retrouve la terre ferme mais un banc de brouillard se dirige droit sur eux et va totalement changer leur vie

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    Encore un nouveau remake tout droit sorti des studios d’Hollywood qui s’intéressent à la filmographie de John Carpenter. Ce dernier a décidé de prendre part à l’aventure en assurant la production de cette reprise de Fog et on ne peut pas dire que c’était une brillante idée. Ça ressemble à la trainée de films du même genre avec son casting made in séries télévisées avec en tête de liste Tom Welling, le superman de Smallville. Sans oublier Maggie Grace, connu pour s’être retrouvée Lost (perdue) sur une ile et d’ailleurs il n’y a vraiment que dans ce cas de figure qu’on pourrait apprécier ce film insipide.

  • Hellboy 2 Les légions d’or maudites

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    Une vieille légende raconte qu’il existe une armée de guerriers mécaniques indestructibles qui avait autrefois vaincu les humains. C’est à la demande du roi de Bethmoora que ce que l’on appelait les Légions d’or a été crée mais à sa demande, la couronne qui contrôlait cette troupe, fut démantelée en 3 morceaux. Retour à notre époque où le Prince Nuada (Luke Goss), fils du roi, est actuellement en quête de reconstituer la couronne. Son vœu est de réveiller les légions d’or afin de reconquérir ce que les humains ont souillé mais il va trouver sur sa route un certain Hellboy (Ron Perlman) qui n’a pas l’intention de le laisser faire.

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    Le diable de Mike Mignola signe son grand retour avec toujours derrière la caméra le talent et l’imagination fertile de Guillermo Del Toro. Dans la continuité de Le labyrinthe de Pan,  il nous embarque une fois encore dans un monde enchanteur grouillant de monstres plus bizarroïdes les uns que les autres. Plus marrant et donc peut-être plus sensible au grand public ; Hellboy 2 Les légions d’or maudites est une valeur sure du divertissement mais les fans du comics originel ne se satisferont peut-être pas d’un scénario qu’on aurait aimé un peu plus étoffé.

     

    Il faut le voir pour : Faire preuve de prudence quand vous croisez une mamie avec des chatons.

  • Mes stars et moi

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    Robert Pelage (Kad Merad) a 3 grandes idoles Solange Duvivier, Isabelle Serenna & Violette Duval (Catherine Deneuve, Emmanuelle Béart & Mélanie Bernier). Grace à son travail d’agent d’entretien au sein de la boite de leur agent artistique, il a accès à de précieuses informations et n’hésitent pas à se mêler de leur vie privée. Ainsi, lorsque les critiques pleuvent sur Solange Duvivier, il est le premier à s’insurger allant jusqu’à mener une vendetta personnelle. Bref, Robert commence à devenir franchement encombrant et nos 3 stars vont donc devoir agir pour calmer ses ardeurs.

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    La célébrité a son revers de la médaille comme en témoigne l’expérience de ces 3 comédiennes victimes des excès d’un fan vraiment pas comme les autres. L’idée de départ de Mes stars et moi est plutôt bonne mais pas très bien exploitée durant le film. On regrette que le duo Catherine Deneuve/Emmanuelle Béart ne déclenche pas plus d’étincelles ou encore que la vengeance des 3 femmes ne soit pas plus acerbe. Heureusement, on peut compter sur JR pour nous faire décrocher quelques sourires dans cette comédie plutôt anecdotique.

     

    Il faut le voir pour : Consulter un psy-chat-nalyste.

  • Quantum of solace

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    Marqué par la disparition de Vesper ; James Bond (Daniel Craig) a rapidement réagi se lançant à la poursuite de M.White (Jesper Christensen). Après une course tonitruante, le voilà aux mains de l’espion anglais mais cela pour quelques instants seulement car avec l’aide d’un complice infiltré, celui-ci retrouve sa liberté. Cette évasion inattendue met alors en lumière l’existence d’une organisation secrète de grande envergure et dont l’influence est des plus compromettantes. Une nouvelle mission se profile pour James Bond le conduisant sur les traces d’un certain Dominic Green (Mathieu Almaric).

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    Après un premier épisode remarqué, Daniel Craig endosse de nouveau le costard de l’espion de sa majesté. Quantum of solace est la suite directe de Casino Royale et si vous aviez apprécié ce dernier alors vous ne serez pas déçu. On peut néanmoins regretter que l’action prenne rapidement le pas sur un scénario assez décevant et un Mathieu Almaric pas très charismatique face à un Daniel Craig plus en forme que jamais. Moins surprenant que son prédécesseur, ça reste tout de même le film d’action du moment délaissant un peu trop le coté espionnage qui caractérisait les James Bond.

     

    Il faut le voir pour : Noter la recette pour préparer chez vous le cocktail de James Bond