Au sein de la communauté hispanique, le quinzième anniversaire d’une jeune fille est un évènement qu’il faut célébrer dignement. La quinceañera est le moment où celle-ci atteint le statut de femme aux yeux de tous et notre pote Magdalena (Emily Rios) va bientôt franchir ce cap. Hélas, les évènements vont soudainement se précipiter. Quand son père apprend qu’elle est enceinte, il la répudie et Magadalena doit trouver refuge chez son oncle Tomas (Chalo Gonzalez).

Il est toujours intéressant de découvrir les coutumes issues d’une autre culture aussi j’ignorais tout de cette quinceañera. Outre cet aspect traditionnel, Echo Park L.A. apporte surtout une touche de modernité en traitant de sujets comme l’exclusion et la différence. De plus, on saluera le jeu de Jesse Garcia interprétant Carlos ainsi que l'ensemble des comédiens qui apportent une véritable authenticité à l’histoire. Dommage cependant que le dénouement soit aussi téléphoné ce qui tend à gâcher le reste.

Momoko (Kyoko Fukada) a toujours rêvé de vivre à la Cour de Versailles au XVIII^ème siècle, durant cette période dite Rococo. Hélas pour notre pote, la réalité est toute autre puisqu’elle habite dans une bonne vieille cambrousse de notre époque. Passionnée de broderie, elle a décidé de donner corps à ses rêves et c’est ainsi qu’on peut l’apercevoir gambader en longue robe à travers les rizières. Bientôt, elle va faire la connaissance d’Ichigo (Anna Tsuchiya) qui disons le franchement n’adopte pas le même style !

Un film japonais délirant à réserver avant tout aux otakus et tous les amoureux de la culture nippone. On retrouve dans Kamikaze Girls de nombreux éléments empruntés à l’univers des mangas créant ainsi un dynamisme et un humour plutôt particulier mais auquel je fus sensible. Malheureusement, le scénario est quasi inexistant si bien que le film a du mal à nous garder en haleine. Un divertissement et une curiosité pour celles et ceux qui veulent découvrir un peu plus le monde des japonais.

Depuis son apparition, le concept de télé-réalité a réussi l’exploit de se hisser parmi les émissions les plus populaires que l’on ait connu. Aux Etats-Unis, c’est American Dreamz qui bat actuellement tous les records d’audience pour le plus grand bonheur de son présentateur vedette Martin Tweed (Hugh Grant). Une nouvelle saison va démarrer et la recherche de candidats est déjà lancée, c’est parti pour une année riche en émotion et peut-être serez-vous la star de demain !

Il fallait bien qu’un film profite du phénomène de la télé-réalité et c’est désormais chose faite avec American Dreamz ! On rit beaucoup face aux nombreuses situations incongrues et c’est surtout le coté cynique qui apporte tout l’humour de cette comédie trop légère. Ce ne sera pas le film du siècle mais ça vous permettra de vous changer les idées et surtout nos potes américains en prennent plein la figure (peut-être pas assez) et nous on aime ça !

Dave Douglas (Tim Allen) n’a jamais été aussi débordé ! Son travail de procureur adjoint est si intense qu’il lui arrive fréquemment de négliger sa famille à savoir sa femme Rebecca (Kristin Davis) & ses 2 enfants Carly & Josh (Zena Grey & Spencer Breslin). Quand sa fille ramène à la maison un chien qu’elle a affectueusement appelé Raymond, la destinée de notre pote Dave va être bouleversée. Raymond n’est pas un chien comme les autres, il aurait plus de 300 ans et vient du Tibet ; quand Dave se fait mordre, il se transforme en …chien !

A lire le pitch de Raymond, on comprend aisément que ce film ne fut pas sélectionné à cannes pour préserver une compétition juste et équitable. Pour ceux qui auraient pris cette phrase au 1^er degré, je vais redevenir sérieux car vous aurez bien compris que ce film se situe dans les abysses du cinéma. Un scénario abracadabrantesque, des effets spéciaux grossiers et des personnages caricaturés au possible ; tout est réuni pour en faire un navet. En attendant, ça reposera votre cerveau pendant 1h40 !

Vous souvenez-vous de la journée du 23 Avril 2005 ? Sans doute pas, il s’est passé tellement de choses à cette date précise et notamment un match de football qui entre aujourd’hui dans l’histoire. Bienvenue en Espagne, dans la Liga et c’est au sein du Stade Santiago Bernabeu que nous allons assister à la confrontation opposant le Real de Madrid à Villareal. Au cœur de ce match, un homme se dresse : Zinedine Zidane !

J’étais assez curieux de voir ce qu’allait donner ce fameux portrait du 21^ème siècle et depuis que je squatte les salles obscures, je crois bien que je ne me suis jamais autant ennuyé ! C’est simple, il n’y a rien dans ce documentaire à part des images certes très belles mais on ne sent aucune construction. De temps à autres, on nous lâche 2-3 phrases en sous-titres en guise de portrait. A éviter absolument surtout si vous payez votre place de ciné !

Namsoon (Ha Jiwon) travaille en tant que détective dans la Corée du XVII^ème siècle et une nouvelle affaire va la mener à faire une rencontre qu’elle n’oubliera pas de sitôt. On s’est aperçu que la région commençait à être inondée par de fausses pièces dont on ignore encore la provenance, une enquête qui va la mener sur les traces d’un homme surnommé Les yeux tristes (Gang Dongwon). Une certaine mélancolie semble se dégager de lui et elle ne tardera pas à tomber sous son charme mais il est également impliqué dans ce trafic.

Il s’agit là d’une adaptation d’un Manwha (version coréenne des mangas) : Damo. Si le cinéma coréen peut parfois nous réserver de bonnes surprises, on devait s’attendre également à voir arriver un retour de bâton et voilà donc Duelist ! Lee Myungse essaie de nous offrir du spectacle en diversifiant son style de réalisation mais on finit par perdre pied et à décrocher de l’histoire. On a même droit à une séquence qu’on dirait tout droit sorti de Benny Hill ôtant l’aspect poétique que le film tente de se donner. A oublier au plus vite !

Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère pour la communauté mutante. Les laboratoires Worthington viennent de mettre au point un remède miraculeux qui permet de neutraliser de manière définitive le gène mutant et de les rendre normaux. Une nouvelle qui divise cette population atypique et qui provoque le courroux de Magnéto (Ian McKellen). Une fois encore, les X-men vont devoir se tenir sur leurs gardes mais tout s’accélère quand Jean Grey (Famke Janssen) revient du royaume des morts sous les traits du Phénix !

C’est un fan du comic qui vous parle et si le spectacle proposé est assez divertissant, X-Men III : L’affrontement final souffre également de nombreux défauts. Si Brett Ratner a su rester plus ou moins fidèle à Bryan Singer, les nouveaux personnages qu’il introduit manquent cruellement de profondeur. Beaucoup de seconds rôles qui font office de potiches pour un film préfigurant le futur long-métrage consacré à Wolverine. Le spectacle est toutefois au rendez-vous et le pop-corn est indispensable !

Découvre le film Dans la peau du héros !

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Le professeur Robert Langdon (Tom Hanks) est quelqu’un de très occupé. Il faut dire qu’il est l’un des plus éminents spécialistes en matière de symboles, une réputation qui va le conduire à vivre une expérience unique. De passage à Paris, il se retrouve mêlé au meurtre de Jacques Saunière (Jean-Pierre Marielle), gardien au musée du Louvre. Très vite, il fait la connaissance de Sophie Neveu (Audrey Tautou) qui va le mener dans une quête dont les répercussions risquent d’être révolutionnaires !

Vivement critiqué lors de sa projection à Cannes, je n’ai pas été déçu par cette adaptation et pour cause, je n’ai jamais lu le livre alors il n’y avait pas vraiment d’attente. Pour ne pas mourir idiot, je me devais de jeter un œil à ce phénomène initié par Dan Brown et c’est vrai que l’intrigue est plutôt bien ficelée. Le film quant à lui se laisse regarder avec plaisir, les 2h30 passent vite même s’il n’ya rien de révolutionnaire dans le travail de Ron Howard ; en tout cas ça m’évitera de lire le bouquin !

Pardon, poussez-vous !

S’il vous plait. Je m’appelle Kyle Pratt (Jodie Foster) et vous m’avez peut-être vu monter dans l’avion tout à l’heure, j’étais accompagné de ma petite fille Julia (Marlene Lawston).

Cela peut vous paraître invraisemblable mais je me suis assoupi et l’instant d’après elle n’était plus là ; depuis je n’ai cessé de la chercher dans tous les coins de l’avion. J’ai meme demandé l’aide au personnel de bord.

Hélas, on a aucunes nouvelles pour le moment et certains commencent véritablement à croire que je suis folle mais je vous assure que c’est faux, aidez moi à la retrouver !!

En Résumé : Jodie Foster aime les espaces clos puisque après Panic Room voilà qu’elle a décidé de s’enfermer dans un avion. L’idée de départ est plutôt séduisante avec une intrigue qui éveillera en vous quelques doutes au fil des minutes. On regrettera cependant une fin trop peu surprenante et qui vous ramènera sur terre à défaut de vous emmener au 7^ème ciel !

Une petite ville du Midwest. Comme tous les jours Martha (Debbie Doebereiner) doit s’occuper de son père avant de prendre la direction du travail où elle fabrique des poupées. Sur le chemin, elle passe chercher son collègue et ami Kyle (Dustin Ashley) et les voilà repartis pour une nouvelle journée de labeur. Une routine qui va être très prochainement bouleversée par l’arrivée d’une jeune mère de famille Rose (Misty Wilkins) venue donner un coup de main à l’usine. Le pire est à venir !

Le moins que l’on puisse dire c’est que ce Bubble est efficace ! Avec des moyens dérisoires, le réalisateur Steven Soderbergh nous offre un film assez troublant nous plongeant dans un quotidien tout ce qu’il y a de plus ordinaire puis cela se mue en un fait divers dramatique. Le film bénéficie d’un casting composé d’amateurs renforçant l’authenticité de l’histoire et surtout a fait l’objet d’une distribution originale avec une sortie simultanée au Cinéma et en DVD ! Un bon petit film à voir à l’occasion.