Un père bon à rien, une mère obligée de jouer les strip-teaseuses pour nourrir sa famille et une sœur en pleine crise ; l’enfance de Michael Myers (Daeg Faerch/Tyler Mane) n’a pas été de tout repos. Perturbé, il a commencé à exprimer sa haine en tuant des animaux avant de complètement perdre la tête en faisant de sa maison une véritable boucherie le soir d’Halloween. Pris en main par le Dr Loomis (Malcolm McDowell) ; Michael est alors interné en hôpital psychiatrique où il restera enfermé de longues années. Lorsqu’il a commencé à perdre la tete, il vouait déjà une obsession pour les masques et avec les années cela ne s’est pas arrangé !

Avec Halloween, ce sont des souvenirs d’enfance qui rejaillissent et comme on dit que ce sont encore dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes ; le mythe de Michael Myers renait de ses cendres sous la houlette de Rob Zombie. Modeste dans sa réalisation comme dans son casting, l’auteur de La maison des 1000 morts n’en offre pas moins un prequel réussi. Non pas que ce volet révolutionne la saga mais il redore un peu le blason du légendaire tueur au masque après cette période slash-movie post Scream qu’il avait connu. Les initiés apprécieront, pour les autres c’est l’occasion de découvrir une saga historique du cinéma.

Quand nos potes d’enfance Jerry, Bill, Mary & Denise (Chris Hardwick, Rainn Wilson, Jennifer Jostyn & Erin Daniels) se sont arrêtés dans cette station service, ils n’imaginaient pas découvrir un lieu aussi insolite. Véritable musée des horreurs, les 4 jeunes veulent aller plus loin et profiter de ce voyage pour visiter l’attraction locale : l’arbre du Docteur Satan. Sur les conseils du Capitaine Spaulding (Sid Haig), ils reprennent donc leur route sans se douter qu’ils se dirigent droit vers leur mort. En effet, tombés en panne, ils sont recueillis par une famille des plus étranges !

Les films d’horreur et d’épouvante ne m’ont jamais vraiment intéressé dans la mesure où j’estime qu’il est bien difficile d’apporter quelque idée originale à ce qui a déjà été fait. Beaucoup de films jouent la surenchère sur le coté gore ou une sono puissante destinée à faire sursauter les spectateurs. Je vous rassure ce n’est pas le cas de La maison des 1000 morts qui nous propose une histoire assez banale mais dont le réalisateur Rob Zombie parvient à nous plonger dans un univers déjanté. Mis en bouche par Devil’s rejects, je m’étais promis de jeter un œil à ce premier opus sympathique sans être exceptionnel !

Tout est paré pour l’offensive. Notre pote le Shérif Wydell (William Forsythe) va bientôt lancer l’attaque contre la maison des Firefly, une famille de tueurs sanguinaires, de psychopathes. On ne compte plus les victimes qui sont passés entre leurs mains et surtout toute la souffrance qu’elles ont vécues et d’ailleurs le frère du shérif fait parti de la liste. Après un échange de coups de feu, Otis & Baby (Bill Moseley & Sheri Moon) échappe aux forces de l’ordre pour rejoindre le Capitaine Spaulding (Sid Haig), la traque n’est pas terminée et le sang va encore couler !

Je dois avouer que Rob Zombie, je ne connais pas vraiment et en fait c’est le premier film que je prends la peine de regarder. Au final, ce fut un super divertissement avec un mot d’ordre : le fun ! Des tueurs sanguinaires sans scrupules et sans états d’âme, un shérif prêt à tout pour se venger, du sang, beaucoup de sang voilà ce qui vous attend avec The devil’s rejects. Reste quand même que le scénario est obscur à certains moments mais comme Rob Zombie réintègre des personnages son précédent film La maison des 1000 morts, il faudra peut-être y jeter un œil pour tout saisir.