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Premières Impressions 2007 - Page 13

  • Shrek le troisième

     

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    Le royaume de Fort Fort Lointain est en deuil, leur souverain vient d’expirer son dernier souffle et a désigné Shrek comme digne successeur. Cependant, notre pote l’ogre vert n’a pas l’intention de se parer du costume royal et moisir dans ce luxueux château et espère plutôt retrouver au plus vite sa confortable demeure au fin fond de son marais. Il doit donc partir à la recherche d'Arthur, cousin de Fiona qui fera un parfait successeur en compagnie de l’âne et du Chat Potté. Pendant ce temps là, le Prince charmant complote pour prendre sa revanche et retrouver la place qu’il mérite et pourquoi pas sur le trône de Fort Fort lointain ?

     

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    Un retour plus qu’attendu pour l’ogre le plus célèbre de la planète qui a su séduire les spectateurs de tout age. Cet épisode reste dans la lignée des précédents avec une qualité d’images et d’animation impeccables mais la déception réside notamment au niveau de l’histoire. Sans surprises, Shrek le troisième se contente du strict minimum conservant toutefois ses indéniables qualités pour en faire un bon divertissement. On ira le voir surtout par sympathie d’un personnage devenu une icône cinématographique et que l’on devrait retrouver dans de nouvelles aventures.

     

    Il faut le voir pour : La mère de Fiona qui a la tête dure et casse la baraque !

  • Bande de sauvages

     

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    Tant que c’est possible, il faut croquer la vie à pleines dents ! Voilà une philosophie qu’ont décidé d’appliquer à la lettre les potes d’enfance que sont Doug, Woody, Bobby & Dudley (Tim Allen, John Travolta, Martin Lawrence & William H. Macy) et ils ont pour projet de se lancer à l’aventure ! Il faut dire que dans chacune de leur vie personnelle, ce n’est pas la grande joie : entre procédure de divorce, absence d’autorité ou encore vie sentimentale au point mort ; ils ont besoin d’évasion. Au diable tous ces problèmes, amis automobilistes gare à vous car voici venir les Wild Hogs !

     

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    Tout est réuni pour une comédie 100% USA et si vous avez la finesse de prendre Bande de sauvages au 2nd voire 3ème degré, vous passerez comme moi un bon petit moment. En effet, il faut savoir épouser ce rêve américain qui est de traverser le pays à bord d’une Harley Davidson en quête d’aventures et surtout ne pas s’offusquer devant l’humour souvent lourdaud. A des kilomètres de l’œuvre d’art, ça reste tout de même un petit divertissement agréable pour se changer les idées.

     

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais aller travailler dans ¨La firme¨.

  • Ocean's 13

     

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    Tout le monde l’avait prévenu mais Reuben (Elliot Gould) n’en fait qu’à sa tête et a tenté l’aventure avec le peu scrupuleux Willy Bank (Al Pacino). Ce dernier n’a pas hésité à le laisser pour mort non sans avoir pris soin de le dépouiller de ses parts sur la construction de son nouvel hôtel. 6 mois plus tard, son projet est achevé et tous les efforts ont été faits pour décrocher une 5ème fois les diamants récompensant les établissements les plus prestigieux à travers le monde. Entre-temps, Danny Ocean (Georges Clooney) a réuni une nouvelle fois toute sa bande de potes d’enfance pour faire payer à Bank ce qu’il a fait subir à Reuben.

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    On continue avec les suites avec celle-ci d’un standing autrement plus élevé grâce à son parterre de stars auquel vient e rajouter le grand Al Pacino. Alors c’est sur, Ocean’s 13 n’apporte rien de nouveau à la trilogie de Steven Soderbergh sinon un bon petit divertissement. On est loin de l’incontournable et on serait tenté de dire qu’il s’agit là d’un bon subterfuge pour engranger un peu plus de sous mais je dois dire que j’ai passé un bon moment et je n’ai pas vu le temps passer. Et si en fait le plus grand casse de Danny Ocean était de dérober l’argent des spectateurs qui sont venus le voir en salles ? On serait tenté de le croire quand on entend parler d’un Ocean’s 14 !

     

     

    Il faut le voir pour : Que quelqu’un invente rapidement le Gilroy !!

  • Et toi t’es sur qui ?

     

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    C’est décidé, avant la rentrée des classes, il va falloir le faire ! Et oui, les 2 potes d’enfance que sont Elodie & Julie (Lucie Desclozeaux & Christa Theret)  n’ont pas envie de finir vieilles filles et elles veulent vite devenir des femmes. Pour Elodie, aucun doute possible, c’est Kevin (Vincent Romeuf) qui va lui faire vivre le plus beau moment de sa vie du moins quand elle réussira à tenir une conversation digne de ce nom ! Il va falloir faire vite car les vacances vont bientôt débuter après ce stage de fin d’année et il se pourrait bien que les choses ne soient plus jamais les mêmes.

     

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    Petit film se basant sur la période ô combien sacrée de l’adolescence où les corps changent, les premiers sentiments commencent à apparaître et à faire leur effet. Première réalisation pour Lola Doillon qui a la bonne idée de nous proposer quelque chose d’authentique, qui sonne juste plutôt que de nous envahir de clichés comme l’ont déjà fait nombre de ses collègues. On est donc vite séduit par ce jeune quatuor avec quelques répliques très sympa mais Et toi t’es sur qui ? n’est pas non plus le chef d’œuvre de l’année. Un bon amusement.

     

    Il faut le voir pour : Tenter votre chance avec les Gothiques !

  • Gomez vs Tavares

     

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    Cela fait déjà quelques temps que Carlos Gomez (Stomy Bugsy) se comporte de façon étrange et cela n’a pas échappé à son entourage proche à commencer par son équipier et pote d’enfance Maxime Tavares (Titoff). Ce dernier aimerait pouvoir l’aider d’autant plus qu’il sort avec sa sœur Gina (Noémie Lenoir) et qu’il aimerait lui annoncer la nouvelle avec douceur. Les choses se compliquent encore un peu plus quand à la mort de son oncle, Maxime apprend qu’il n’est pas l’orphelin qu’il croyait être. Voilà plus de 30 ans en réalité que son père Jacques (Jean Benguigui) était incarcéré en prison ; ce n’est que le début des ennuis !

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    Un retour que l’on attendait pas vraiment mais comme les idées originales se font extrêmement rares, on fait appel au recyclage d’autant plus que la protection de l’environnement est dans l’air du temps. Début à la Fast & Furious (ou à la Taxi tout dépend de vos références), une suite qui ne relève pas le niveau ; on se demande encore comment ce film a réussi à trouver des financiers pour lancer ce projet. On ne va pas tourner autour du pot pour dire que Gomez Vs Tavares n’aura pas un parcours en salles bien glorieux. Si encore on peut s’habituer à l’histoire étriquée, on est vite assommé par l’humour aussi développé que la chevelure de notre Fabien Barthez national.

     

    Il faut le voir pour : Se rendre compte qu’ils chantent n’importe quoi en prison !

  • A l’intérieur

     

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    Mettre au monde un enfant et qui plus est le jour de Noël, on ne pourrait imaginer pareil bonheur et pourtant Sarah (Alysson Paradis) est loin de vivre un conte de fées. Voici 4 mois que son mari Matthieu (Jean-Baptiste Tabourin) est mort lors d’un accident de la route et le désespoir la gagne à l’idée d’élever cet enfant toute seule. Son attitude est de plus en plus renfermée malgré le soutien de ses proches ce qui explique qu’elle ait décidée de s’isoler pour cette dernière nuit avant l’accouchement. Alors que tout le monde réveillonne, Une femme (Béatrice Dalle) vient sonner à sa porte. Une femme qui connaît toute son histoire et qui vient chercher quelque chose à l’intérieur de la maison !

     

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    Le cinéma français commence à se diversifier en lorgnant vers les thrillers, une initiative que l’on ne peut que saluer mais cela ne donne pas forcément des résultats brillants. A l’intérieur part sur une base on ne peut plus simple, tentant dans un premier temps d’instaurer un climat de tension particulièrement accentué par les jeux d’ombre et lumière. Par la suite, il faut avoir le cœur bien accroché pour vivre des scènes toutes plus violentes les unes que les autres justifiant amplement l’interdiction aux moins de 16 ans. Des litres d’hémoglobine qui tentent de camoufler un scénario branlant et qui finissent par nuire au film qui ne devient qu’une succession de scènes gores.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jouer avec vos ciseaux.

  • Made In Jamaïca

     

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    Elephant Man, Capleton, Lady Saw ; autant de noms que vous connaissez peut-être si vous appréciez le rythme entraînant du Reggae et du Dance Hall. Cette musique festive est née en Jamaïque et on vous propose un véritable voyage initiatique au cœur du pays de feu Bob Marley, père du Reggae dont l’influence est toujours aussi flagrante. Derrière cette joie, on tente en réalité de dissimuler la pauvreté qui règne dans les quartiers. Le manque de richesses, l’absence de perspectives d’avenir et l’apparition de la violence sont autant de messages que chaque artiste tente de partager au gré des notes.

     

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    On ne sait pas trop à quoi s’attendre en entrant dans la salle, les premières minutes laissent même augurer du pire. Finalement, ce documentaire fait place aux témoignages d’artistes renommées comme Elephant Man, Lady Saw et dans une moindre mesure Gregory Isaacs ou Tanya Stephens. L’engagement n’est pas le même pour tout le monde mais chacun a sa propre bataille à mener et cela passe par leur musique dommage que Made In Jamaïca manque de construction et ne fait que distiller interviews et prestations artistiques.

     

     

    Il faut le voir pour : Constater que les blancs ne savent pas danser !

  • El camino de San Diego

     

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    Dans l’histoire du football, on ne retiendra que quelques noms tels que Pelé, Platini, Beckenbauer, Cruyff ou encore le dieu argentin Diego Armando Maradona. Notre pote Tati Benitez (Ignacio Benitez) est son fan le plus absolu ; il sait tout de l’ancienne star du ballon rond du nom de son témoin de mariage au poids de sa fille à sa naissance ! Dans sa région de Misiones, il vit dans la plus grande des simplicités avec sa femme et ses 2 enfants et sa vie va être bouleversée par une rencontre inattendue : dans la jungle, il tombe nez à nez devant une racine d’arbre dans lequel il reconnaît son idole.

     

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    Après avoir soulevé les foules durant ses exploits footballistiques, Diego Maradona reste pour le peuple argentin un héros voir un dieu vivant et ses problèmes de santé ont mis en émoi tout une nation. C’est cette ferveur populaire que le réalisateur a voulu restituer à travers ce road-movie où le héros traverse le pays et devient ainsi le témoin de tout l’amour d’un peuple pour cette star. On est vite séduit par ce personnage attendrissant dont l’espoir va grandissant au fur et à mesure de ses rencontres. Une très belle découverte que je suis ravi d’encourager avec le Coup de cœur Ciné2909, profitez de la fête du cinéma pour tenter votre chance avec El camino de San Diego !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir les perroquets les plus cools !

  • Coeurs perdus

     

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    A la fin des années 1940, aux Etats-Unis, un couple d’escrocs et de meurtriers sévit laissant derrière eux nombre de cadavres. Lui, c’est Ray Fernandez (Jared Leto), Don Juan qui possède l’art et la manière de manipuler ses conquêtes essentiellement pour les extorquer leurs économies. D’ailleurs, au départ Martha Beck (Salma Hayek) comptait parmi ses innombrables victimes mais elle a vite deviné son petit jeu et est devenue sa compagne d’infortune. L’inspecteur Elmer C. Robinson (John Travolta) est bien décidé à mettre la main sur ces criminels, lui qui est encore hanté par la mort de sa femme retrouvée morte suicidée mais ne s’agit-il pas d’une vendetta personnelle ?

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    L’affiche est plutôt alléchante entre John Travolta, Salma Hayek, Jared Leto et James Gandolfini ex-gangster de la série culte Soprano mais est-ce bien suffisant pour nous assurer un bon film ? D’une réalisation assez morne, on suit sans grande passion la cavale meurtrière de nos sinistres héros tandis que du coté de Travolta, on sombre dans une dépression post-mortem des plus ennuyeuses. Cœurs perdus ne va pas marquer l’histoire du cinéma et n’a pas grand-chose pour attirer les spectateurs si ce n’est ce soupçon d’authenticité puisqu’on s’inspire de faits réels. D’ailleurs, le réalisateur Todd Robinson n’est autre que le petit-fils de l’inspecteur Robinson, une superbe anecdote pour impressionner la galerie !

     

    Il faut le voir pour : Trouver le moyen imparable d’échapper aux contraventions !

  • Le boulevard de la mort

     

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    Où que vous alliez, vous ne pouvez pas la manquer ! Julia Jungle (Sidney Tamiia Poitier), la grande animatrice de radio est sur toutes les affiches de la ville, même à coté du Kahuna Burger. En ce moment, elle traîne avec ses potes d’enfance Arlene & Shanna (Vanessa Ferlito & Jordan Ladd) dans le bar de Warren (Quentin Tarantino) se jetant quelques verres en attendant de partir en virée entre filles. Non loin de cette table se tient un mec difficile à manquer par sa dégaine, il s’appelle Stuntman Mike (Kurt Russell) et comme son nom l’indique c’est un cascadeur. A bord de son bolide, il savoure chaque kilomètre parcouru à la recherche de sa prochaine victime !!

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    Le retour de l’enfant prodige d’Hollywood avec un film issu en fait d’un projet commun avec son pote d’enfance Robert Rodriguez. L’univers tarantinesque est bien au rendez-vous se caractérisant par son fétichisme pour les pieds, nombre de références à ses anciens longs métrages et surtout des dialogues toujours aussi futiles. Sur ce point, Le boulevard de la mort déçoit avec parfois des répliques qui sonnent vraiment creux loin du culte d’un Pulp Fiction. Reste que le réalisateur offre un spectacle amusant avec des scènes qui deviendront vite des références mais attention, il ne faut pas prendre ce film au 1er degré et ouis surtout Grindhouse est avant tout un concept tronqué ce qui est bien dommage.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre copine conduire.