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Les séances de 2009-2010 - Page 14

  • 4 mois, 3 semaines, 2 jours

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    1987. Ottila & Gabita (Anamaria Marinca & Laura Vassiliu) sont 2 étudiantes roumaines qui partagent la même chambre. Gabita s’affaire car aujourd’hui est une journée très chargée. Elle part rapidement rejoindre son petit ami avant de se rendre à l’hôtel pour réserver une chambre. Premier contretemps, contrairement à ce qui avait été prévu, elle est dans l’obligation de se rendre à un autre établissement. Puis il faut aller le chercher et le ramener en toute discrétion ; Domnu’Bebe (Vlad Ivanov) leur avait parlé au téléphone quelques jours plus tôt, toutes ces précautions sont nécessaires pour dissimuler cet avortement !

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    Au sein d’une Roumanie encore sous le joug communiste, l’avortement est devenu illégal entre 1966 et 1989 poussant ainsi les femmes à enfreindre les lois. C’est dans ce contexte pesant que l’on suit le parcours de Gabita, jeune étudiante qui souhaite braver l’interdit pour avorter. Pendant toute la durée du film, cette grossesse est suggérée et soudain l’image du fœtus, du cadavre apparait comme un choc pour le spectateur. 4 mois, 3 semaines, 2 jours ne vous laissera pas indifférent et la force de ce sujet pour le moins sensible lui a permis de décrocher la Palme d’or durant le 60ème Festival de Cannes. Un très bon film !

  • Goal, naissance d'un prodige

    La star de l’équipe de foot des Americanos Jovenes FC, c’est Santiago Munez (Kuno Becker) ; un véritable prodige. Il va d’ailleurs taper dans l’œil de Glen Foy (Stephen Dillane), gloire du football anglais d’antan mais aussi ancien recruteur qui va le mettre en contact avec les responsables du club de Newcastle United. Santiago va donc faire ses valises pour partir en Angleterre, malgré les réticences de son père qui estime que les rêves de son fils resteront à jamais irréalisables. La concurrence sera d’autant plus rude que le cclub anglais vient de faire signer le grand talent Gavin Harris (Alessandro Nivola).

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    Voilà un film à voir avec un paquet de chips et quelques bières ce qui promet un beau programme pour les messieurs. Evidemment avec un sujet comme le foot, on ne pouvait pas aller bien loin et pourtant ce film constitue que les prémices d’une trilogie. Goal, naissance d’un prodige propose l’ascension fulgurante d’un gamin qui ne vit que pour le ballon rond ce qui nous amène à quelques phases de matchs qui se laissent voir. Un film pour les footeux qui ne seraient pas rassasiés par les multiples diffusions à la télé mais sinon trop de clichés pour ouvrir la marque dans nos esprits.

     

    Découvre le film Dans la peau du héros !

    En savoir plus sur Goal II La consécration ?

  • Howard le canard

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    Il était peinard dans son fauteuil en train de savourer le dernier numéro de Playduck et d’un coup il a été propulsé en dehors de sa planète pour atterrir sur Terre. Lui, c’est Howard et c’est un canard alors vous imaginez le choc quand il se retrouve coincé chez nous les humains. La réciproque est vraie également bien que beaucoup pense qu’il s’agit d’un simple costume et pourtant, ils seraient grandement surpris ! Coup de chance, Howard tombe sur la belle Beverly (Lea Thompson) qui va faire son possible pour aider son nouveau pote d’enfance à retrouver sa planète d’origine.

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    Bien avant l’avènement des Spider-man, X-men ou Iron man ; voici l’une des toutes premières adaptations de comics au cinéma. Et oui, à notre grand étonnement, Howard le canard est avant tout une BD de la firme Marvel et la surprise ne s’arrête pas là puisqu’on trouve un certain George Lucas à la production ! Le film n’est plus tout jeune (1986) et le voir aujourd’hui va forcément vous faire marrer ne serait-ce qu’avec ses effets spéciaux grotesques, il faut donc le prendre au moins au 2nd degré. Pourtant, le personnage a un potentiel comique et qui sait si on ne le reverra pas dans un nouveau film dans le futur.

  • Surf Academy

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    Sa mère pensait lui faire plaisir en l’inscrivant à Laguna Beach en Californie pour sa dernière année, pourtant Jordan (Corey Sevier) s’en serait bien passé. Il est vite pris à parti par Tyler (Ryan Carnes) et sa bande ; des jeunes surfeurs prétentieux qui ne sont jamais les derniers à se moquer des autres. Jordan se fait d’autres potes d’enfance en rencontrant Larry, Mo & Doris (Lee Norris, Sisqo & Laura Bell Bundy) et ils décident alors de partir tous ensemble au Costa Rica. C’est en effet là-bas que va avoir lieur le championnat de surf universitaire auquel va participer Tyler et ils ont bien l’intention de le battre à son propre jeu !

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    Le titre français nous oblige tout de suite à nous méfier de cette comédie, certains distributeurs pensant qu’en collant le terme "Academy", cela va leur garantir une plus grande visibilité. Surf Academy fait parti de ces comédies où l’on a davantage tendance à rire du ridicule de certaines situations plutôt que du soi-disant humour du film. Le scénario est aussi grotesque qu’il est expéditif, rien de bien nouveau et surtout on ne se marre pas beaucoup devant tant de médiocrité, bref le tout prend l’eau. A se demander quel est le véritable intérêt de sortir ce film en DVD et qui va avoir la folie de jeter son argent par la fenêtre.

  • Quatre frères

    Evelyn Mercer (Fionnula Flanagan) habite à Detroit dans le Michigan ; c’est une dame à la gentillesse incommensurable qui a décidé de faire de sa maison un véritable lieu de partage et d’amour. Chargé de trouver des familles d’accueil pour de jeunes orphelins, elle a elle-même adopté 4 garçons qui n’avaient pas trouvé leur bonheur. Les années ont passé mais Evelyn a toujours un cœur d’or malheureusement, elle meurt à la suite d’un hold-up. Bobby (Mark Wahlberg) et ses frères se réunissent ainsi pour enterrer leur mère mais une rumeur circule : ce qui n’était qu’un accident était peut-être prémédité !

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    John Singleton revient 15 ans après Boyz’n the hood, la loi de la rue dans les quartiers en difficultés avec Quatre Frères, un film musclé et efficace. Loin du résultat stéréotypé auquel je m’attendais, il a su me faire passer un bon moment grâce notamment à quelques surprises diluées dans le scénario. Les personnages sont loin d’être blancs comme neige et le casting est réussi avec Mark Whalberg, Tyrese Gibson ou encore Terrence Howard. Le film est davantage destiné aux mecs car ça déborde d’actions et d’hormones !

  • Scary scream movie

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    Tout le lycée ne parle que de ça, un tueur masqué sévit actuellement dans les environs et personne n’est à l’abri. C’est dans ce climat pesant qu’arrive notre pote Dawson (Harley Cross) mais il est rapidement accueilli par un groupe de 4 potes d’enfance Barbara, Martina, Slab & Boner (Julie Benz, Majandra Delfino, Simon Rex & Danny Strong). Or, ces 4 lycéens vont bientôt recevoir une lettre de menace de la part du tueur qui connait leurs plus vilains secrets ! Pendant ce temps, la journaliste Hagitha Hag Utslay (Tiffany Amber Thiessen) est venue pour faire un reportage et c’est là qu’elle reconnait Dawson autrefois suspecté d’avoir massacré sa famille.

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    Scary scream movie parodie sans vergogne les slash-movies comme l’incontournable Scream, Souviens-toi l’été dernier ou des films plus populaires comme Grease ou Maman, j’ai raté l’avion. S’il est riche en références de toutes sortes, le film montre rapidement ses limites avec un humour lourd et rébarbatif. Il y a quelques bonnes idées mais qui se retrouvent noyées par une réalisation gauche et sans saveur rendant cette comédie pas drôle pour un sou. Encore un film qui ne se contente que du strict minimum en espérant encaisser les dollars, à éviter absolument !

  • Hoot

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    Notre pote Roy Eberhardt (Logan Lerman) est désespéré ! Encore une fois à cause du travail de son père, il doit déménager et cette fois il va s’installer en Floride ce qui ne lui fait pas vraiment plaisir, lui qui doit quitter les vallées du Montana. Il devient rapidement la tète de turc du collège mais il oublie vite cela quand il aperçoit un jeune garçon blond qui court pieds nus à une vitesse folle. Intrigué, il le suit et se retrouve ensuite embarqué dans un combat écologique : la défense d’un terrain qui abrite des hiboux vivants sous terre face à la construction d’une crêperie Mother Paula.

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    Une petite fable écologique qui est à réserver aux plus jeunes qui seront beaucoup plus compréhensifs devant ce film qui a davantage l’allure d’un téléfilm Disney de dimanche après-midi. Une histoire on ne peut plus simple adaptée d’un roman de Carl Hiaasen, des jeunes héros capables de faire bouger les choses et des adultes méchants qui ne pensent qu’à l’argent ; une recette ultra-connue mais qui semble encore faire des émules. Pas grand-chose à dire de plus sur Hoot si ce n’est peut-être pour signaler la présence de Luke Wilson définitivement à l’aise dans les rôles comiques.

  • Basic Instinct 2

    Notre pote Catherine Tramell (Sharon Stone) roulait tranquillement en compagnie de Kevin Franks (Stan Collymore), star du ballon rond. Assommé par les drogues, celui-ci ne se rendait pas bien compte que le véhicule était poussé à plus de 180 Km/h et l’accident arriva, seule Catherine en sortira vivante. Il n’en faut pas plus pour la suspecter de meurtre et c’est l’inspecteur Roy Washburn (David Thewlis) qui va se charger de cette épineuse affaire. Pendant ce temps, la jeune femme va faire la connaissance du psychiatre Michael Glass (David Morrissey) qui ignore encore qu’il est la prochaine proie de cette mante religieuse !

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    Si Basic Instinct n’avait pas eu dans son casting une certaine Sharon Stone, il est certain qu’on n’aurait jamais vu poindre cette suite. Ce film qui a révélé la belle blonde avec la scène culte où elle dévoile son intimité a donc droit à un rappel 14 ans après et cette longue attente n’est pas du tout récompensée. Basic instinct 2 est un thriller plutôt quelconque et qui se focalise évidemment sur la tueuse au pic à glace reléguant David Morissey au rôle de faire-valoir. Une suite facile pour se faire du pognon, la question est va-t-on avoir droit à un troisième épisode ?

  • SPL

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    Cela fait des années que le détective Chan Kwok Chung (Simon Yam) court après son ennemi de toujours Wong Po (Sammo Hung) sans parvenir à le mettre en échec. Obsédé par ce mafieux, lui est ses hommes sont prêts à tout pour le mettre sous les verrous mais il a plus d’un tour dans son sac et n’hésite pas à répandre le sang d’autrui pour sauver sa peau. Proche de la retraite et victime d’une tumeur au cerveau, Chan va devoir laisser sa place et s’est l’inspecteur Ma Kwan (Donnie Yen) qui va devoir prendre la relève dans cette tumultueuse chasse à l’homme.

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    Un petit policier Hong-kongais ne se refuse pas surtout quand on a en tète d’affiche Simon Yam / Sammo Hung & Donnie Yen ce qui nous donne un film efficace à défaut d’être révolutionnaire. Réalisation dynamique (rappelant à certains moments les vidéo-clips américains) ; SPL ne se perd pas en dialogues inutiles et l’on rentre très vite dans le vif du sujet à travers gunfights en tous genres et un Sammo Hung toujours aussi remarquable d’agilité mais de plus en plus rare dans les scènes d’action.

  • Virgin suicides

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    Rien ne laissait présager du drame qui vient de se produire chez les Lisbon. On vient en effet de retrouver la jeune Cecillia (Hanna R. Hall) dans une baignoire remplie de sang ; une tentative de suicide qu’ont du mal à comprendre ses parents tout comme ses 4 sœurs Mary, Therese, Bonnie & Lux (Andrea Joy Cook, Leslie Hayman, Chelse Swain & Kirsten Dunst). Hélas quelques temps plus tard, Cecilia récidive et trouve cette fois la mort. Depuis ce triste évènement, la maison des Lisbon est l’objet de tous les regards jusqu’à faire l’actualité de la télévision locale. Les jeunes garçons camarades de classe des filles se focalisent sur Lux et se passionnent pour sa vie amoureuse trépidante.

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    Première réalisation pour Sofia "la fille de" Coppola avec les chroniques d’adolescentes embrigadées par le conservatisme de leurs parents. Sofia n’est pas là pour prendre la succession de son père et elle le démontre avec un film très intimiste sur la période ô combien redoutée de l’adolescence. On ne peut pas dire qu’il s’agisse là d’un incontournable du cinéma mais Virgin suicides façonne le cinéma très personnel de Sofia Coppola. N’oublions pas non plus que la réalisatrice y fait la connaissance de Kirsten Dunst, une comédienne qu’elle retrouvera à l’occasion du très folklorique Marie-Antoinette.