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  • Norway of life

     

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    Seul dans cet immense bus, notre pote d’enfance Andréas (Trond Fausa Aurvag) ne sait rien de sa destination et quand il pose le pied ce n’est guère plus réjouissant ! Débarqué dans un endroit totalement désert, il n’est accueilli que par une simple banderole lui souhaitant la bienvenue avant qu’un illustre inconnu le prenne en charge en le conduisant en ville. Dès lors, on lui confie un appartement et un travail sans plus d’explications et voilà comment Andréas devient comptable en un simple claquement de doigts. Petit à petit, il s’aperçoit que cette existence apparemment parfaite le prive en réalité de certains plaisirs qu’il aimerait bien retrouver. 

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    Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas vu un tel ovni au cinéma et l’effet de surprise passé, Norway of life reste assez déconcertant du début jusqu’à la dernière minute. Le sujet en lui-même est déjà étonnant mais en plus de cela, la réalisation de Jens Lien dégage une certaine froideur illustrant de manière idéale le thème du film. Ainsi, la quasi-absence de dialogue démontre l’inexistence ou du moins la rigidité des relations entre les différents protagonistes. Quelques bonnes idées qui parviennent à faire oublier l’aspect un peu trop austère du film.

      

    Il faut le voir pour : Redécouvrir les joies de la vie de tous les jours !

  • Hellphone

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    Y’a pas à dire elle est trop bonne !! De qui je parle ? D’Angie (Jennifer Decker) bien sur et ce n’est pas mon pote d’enfance Sid (Jean-Baptiste Maunier) qui dira le contraire ! Il était à deux doigts de conclure après sa formidable cascade en skateboard mais il n’avait pas de numéro de portable à lui donner. Ni une, ni deux ; il décide d’aller en acheter un et pas n’importe lequel puisqu’il veut le plus cool et c’est là qu’il tombe sur Ze portable. D’un rouge écarlate, ce n’est pas un téléphone comme un autre puisqu’il a des pouvoirs magiques et inutile de vous dire que Sid ne va pas se priver pour en user et en abuser !

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    Après avoir porté Brice de Nice sur le grand écran, James Huth signe son retour avec une nouvelle comédie plus intéressante que je ne l’aurais pensé. Loin des comédies habituelles dont le cinéma français nous gave, Huth développe un humour plus grossier en restant dans la même veine que sa précédente réalisation. Ici, le scénario lui permet de se plonger avec délectation dans le monde des ados ce qui nous offre quelques moments de rires si vous savez apprécier le 2nd voir le 3ème degré mais la fin est un peu plus soporifique. Enfin, notons les apparitions clin d’œil de Bruno Salomone & Jean Dujardin dans des rôles dans lesquels on les connait bien.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus vous la péter avec votre nouveau portable.

  • Cendrillon et le prince (pas trop) charmant

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    Comme vous devez tous le savoir, tous les bons contes de fée qui ont bercé notre enfance connaissent une fin heureuse mais cette hégémonie n’a que trop duré ! La marâtre de Cendrillon a ainsi pris le pouvoir et va bouleverser les choses en perturbant la balance qui régulait l’équilibre entre le bien et le mal. Pendant ce temps, Cendrillon veut retrouver le Prince charmant parti à la recherche de sa belle qui a perdu sa chaussure de vair ; lui seul semble en effet capable de les sauver de ce désastre ! Enfin ce n’est pas l’avis de Rick mais il n’est qu’un simple serveur après tout.

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    Décidément, les films d’animation ont décidé de détruire tous nos souvenirs d’enfance en disséquant tous les contes destinés aux enfants. Après Blanche-Neige : la suite et surtout Shrek, voici donc Cendrillon et le prince (pas trop) charmant qui s’y colle sans parvenir à hausser le niveau. Si on peut encore pardonner l’absence d’histoire, on ne peut ignorer l’absence totale d’idées de la part des réalisateurs rendant ce film plus ennuyeux qu’un match d'Arles Avignon. L’affiche fait bien de préciser que le film a les mêmes producteurs que Shrek pour attirer des spectateurs car ce ne sont pas les critiques qui vont aider ce film !

     

    Il faut le voir pour : Faire plaisir à vos enfants.

  • J’attends quelqu’un

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    Notre pote Stéphane (Sylvain Dieuaide) a décidé de revenir dans son village après une longue absence de presque 2 ans. Il est revenu pour voir celle qu’il a aimé Farida (Sabrina Ouazani) et qu’il a abandonné alors qu’elle était enceinte, il est donc difficile pour lui de se présenter devant elle après cette absence et tant de lâcheté. Pour le moment, il tâte donc le terrain et fait la connaissance de son nouveau compagnon Tony (Yannick Choirat) puis réussit à trouver un travail. Au fil des jours, il croise le chemin d‘autres personnes blessées par la vie et qui gardent tous en eux cette part de douleur.

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    Film choral à une moindre dimension, J’attends quelqu’un met en scène des personnages absolument ordinaires dans des situations tout aussi communes. C’est d’ailleurs cette particularité qui offre au film tout son charme puisque les spectateurs retrouveront facilement leurs marques dans les différentes histoires des personnages. Il faut donc savoir apprécier les films lents qui s’attardent davantage sur la description psychologique de ces héros qu’autre chose, ce qui est loin d’être mon cas ! Dommage parce qu’il y a une belle brochette d’acteurs (Devos, Darroussin, Caravaca …) mais que dire sinon qu’on n’attendait pas forcément quelqu’un juste un peu plus.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous étonner quand quelqu’un lit Flaubert !!

  • Ensemble, c’est tout

     

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    Tout le monde ne cesse de lui répéter, notre pote Camille (Audrey Tautou) n’a pas bonne mine mais elle n’en fait qu’à sa tète. Elle qui refuse de s’alimenter correctement aurait bien besoin de se refaire une petite santé ! Peu après avoir fait la connaissance d’un de ses voisins Philibert (Laurent Stocker), ce dernier va l’accueillir dans son immense appartement. Il a l’habitude d’avoir de la compagnie puisqu’il vit déjà avec Franck (Guillaume Canet), cuisinier qui doit jongler entre son travail harassant et une grand-mère malade.

     

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    Nouvelle adaptation d’un roman, on ne peut pas dire que le film m’emballait des masses mais la réunion de la belle Audrey Tautou et du jeune césarisé Guillaume Canet avait fini par me convaincre d’y aller jeter un œil. Ensemble, c’est tout c’est l’histoire d’individus comme vous et moi enfermés dans une solitude et déçus par les aléas de la vie. La force de ce film est le réalisme donné aux personnages qui leur offre une véritable consistance à laquelle s’ajoutent les talents de Tautou & Canet.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à ne plus dire "Je m’excuse" !

  • 300

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    En l’an -480, le tyran Xerxès (Rodrigo Santoro) poursuit sa conquête du monde s’autoproclamant maitre de l’univers mais avant tout il lui faut prendre possession de Sparte. Des terres qu’il n’aura pas facilement puisqu’il lui faudra faire face à la résistance du roi Léonidas (Gerard Butler) et de sa troupe composée de 300 potes d’enfance. Malgré le nombre des ennemis, les spartiates ne reculeront pas et combattront jusqu’à leur dernière goutte de sang pour préserver les libertés de leur peuple.

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    Nouvelle adaptation d’une œuvre de Frank Miller, 300 offrait une bande annonce bien alléchante bien loin de la déception qu’est le long métrage. S’il est vrai que la réalisation de Zack Snyder est séduisante, l’histoire est inexistante et s’englue rapidement dans une atmosphère de patriotisme poussée à l’extrême. Cela donne ainsi quelques scènes assez ridicules à moins de prendre le film au second degré auquel cas les mecs trouveront un film d’action divertissant quant à leurs copines, elles feront une bonne sieste.

     

    Il faut le voir pour : La baston sanglante.
  • La cité interdite

     

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    En Chine, durant le Xème siècle et sous le règne de la dynastie Tang ; on a vu la famille royale détruite par une guerre intestine. Pourtant le retour du prince Jai (Jay Chou) aurait du être une fête mais au lieu de ça, celui-ci apprend que sa mère l’impératrice Phoenix (Gong Li) souffre d’un mal mystérieux. Elle qui prend quotidiennement son remède préparé minutieusement par son époux l’Empereur Ping (Chow Yun Fat) ne constate hélas aucune amélioration. Pour cause, l’empereur tente en réalité de l’empoisonner et quand la vérité éclate elle n’a pas d’autre choix que d’essayer de le renverser.

     

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    Grandiose, Magnifique, Enorme ; les adjectifs manquent pour qualifier le nouveau Zhang Yimou mais il faut dire que le réalisateur s’est donné les moyens puisqu’avec 45 millions de dollars, La cité interdite est le long métrage le plus onéreux de l’histoire du cinéma chinois. Le moment d’extase passé, l’intrigue se construit lentement délaissant les scènes d’action ce qui pourrait en décevoir plus d’un. Quel plaisir tout de même de revoir Chow Yun Fat qui reviendra très bientôt avec Pirate des Caraïbes 3.

     

    Il faut le voir pour : La beauté dans tous les sens du terme.

  • Le come-back

     

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    Alex Fletcher (Hugh Grant) est une grande star de la Musique ou plutôt devrait-on dire était puisque son groupe POP fut l’un des plus grands succès des années 1980. Aujourd’hui, notre pote tente de survivre en chantant lors de différents évènements mais il est bien loin le temps où il était à la tête des charts. La chance lui sourit à nouveau lorsque la populaire Cora Corman (Haley Bennett) lui demande l’écriture d’une chanson qu’ils pourraient interpréter ensemble. L’écriture n’est pas le point fort d’Alex mais heureusement, il fait la connaissance de Sophie Fisher (Drew Barrymore).

     

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    Le film démarre très fort avec un clip kitsch au possible et un Hugh Grant savoureux mais il est bien dommage que la suite soit moins étincelante. Le sujet était pourtant intéressant avec le revival des grands artistes d’autrefois mais mis à part quelques trop rares bonnes idées, on retrouve vite ce que l’on a l’habitude de voir. Si le duo inédit Barrymore/Grant nous agrémente d’une sympathique comédie romantique, on pouvait s’attendre à mieux avec Le come-back. Certains devraient apprécier ce petit film sans prétentions.

     

    Il faut le voir pour : Le clip des POP

  • Ecrire pour exister

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    C’est à Long Beach qu’Erin Gruwell (Hilary Swank) a décroché son poste de professeur d’anglais dans un lycée difficile. Le premier contact avec ses élèves est sulfureux, évitant de justesse une bagarre entre deux de ses élèves. En effet, dans cette partie des Etats-Unis tout est histoire de gangs chacun restant dans son propre coin et gare à ceux qui empiètent sur le territoire de l’autre. Malgré tous les obstacles qui se présentent à elle, Erin est bien décidée à accomplir son devoir et va tout faire pour que ses élèves retrouvent un espoir.

     

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    Au début, j’avais quelques appréhensions à aller voir ce film craignant que le syndrome Esprits rebelles frappe de nouveau. Pas de surprises, on retrouve bel et bien cet effet du prof aux méthodes décalées qui parvient à conquérir la sympathie de ses élèves mais Ecrire pour exister se révèle un peu plus intéressant. A commencer par le thème du racisme plus développé à travers cette histoire de gangs et intelligemment mis en dérision avec le personnage de Ben (Hunter Parrish), le seul blanc de la bande. Bon divertissement.

     

    Il faut le voir pour : Ouvrir un journal intime.

  • Seven Swords

     

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    Durant le 17ème siècle, dans la chine occidentale un décret de l’empereur a interdit toute pratique des arts martiaux. Profitant de cette loi, le général Ravage (Honqlei Sun) et ses troupes en profitent pour exterminer toux ceux qui croisent leur route. Le clan Tienti a eu vent d’une prochaine attaque de Ravage au sein village et c’est pourquoi on a décidé de chercher de l’aide en envoyant deux des habitants. Celui-ci ne tarde pas à arriver avec les 7 lames du mont Céleste, la résistance peur s’organiser !

     

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    Quand on voit le nom de Tsui Hark à la réalisation, on se dit déjà que c’est un gage de qualité même si son expérience aux Etats-Unis n’a pas tenu toutes ses promesses. Dans la plus pure tradition des Wu-xia-pian (Terme qui désigne les films de sabre du cinéma chinois), Seven Swords nous offre son lot d’action et de combats impressionnants par leur chorégraphie. Le tout est donc un agréable divertissement assez long quand même (2h25) et pas aussi marquant que les précédents films du réalisateur hongkongais.