J’veux pas que tu t’en ailles
Sur son divan de psychiatre, Paul (Richard Berry) en a vu défiler de toutes les couleurs et quand il voit débarquer ce nouveau patient qu’est Raphaël (Julien Boisselier), il ne se doute pas qu’il est en train de traiter l’amant de sa femme. Il avait déjà quelques doutes car c’est vrai que sa relation avec Carla (Judith Godrèche) n’a plus la même intensité qu’avant mais il n’y prêtait pas plus d’attention que cela. C’est donc en faisant la thérapie de Raphael qu’il comprend alors ce que traverse sa femme et il est bien décidé à tout faire pour la reconquérir.
De prime abord, on ne peut s’empêcher de penser à Petites confidences (à ma psy) bien que les 2 films prennent des chemins bien différents au grand dam de cette comédie française. Si le film américain tirait tout son intérêt de l’interprétation dynamique de Meryl Streep, dans J’veux pas que tu t’en ailles aucun comédien ne parvient à insuffler un tant soit peu d’énergie. Pire, les échanges entre Boisselier & Berry paraissent interminables et condamne ce qui devait être une comédie en un fatras sentimental pour le moins ennuyeux.
Il faut le voir pour : Ne plus faire confiance à son psy.