Ecrire pour exister
C’est à Long Beach qu’Erin Gruwell (Hilary Swank) a décroché son poste de professeur d’anglais dans un lycée difficile. Le premier contact avec ses élèves est sulfureux, évitant de justesse une bagarre entre deux de ses élèves. En effet, dans cette partie des Etats-Unis tout est histoire de gangs chacun restant dans son propre coin et gare à ceux qui empiètent sur le territoire de l’autre. Malgré tous les obstacles qui se présentent à elle, Erin est bien décidée à accomplir son devoir et va tout faire pour que ses élèves retrouvent un espoir.
Au début, j’avais quelques appréhensions à aller voir ce film craignant que le syndrome Esprits rebelles frappe de nouveau. Pas de surprises, on retrouve bel et bien cet effet du prof aux méthodes décalées qui parvient à conquérir la sympathie de ses élèves mais Ecrire pour exister se révèle un peu plus intéressant. A commencer par le thème du racisme plus développé à travers cette histoire de gangs et intelligemment mis en dérision avec le personnage de Ben (Hunter Parrish), le seul blanc de la bande. Bon divertissement.
Il faut le voir pour : Ouvrir un journal intime.