Dans la vie d’Angelo (Clovis Cornillac), il n’y a de la place que pour une chose : la boxe thaïlandaise! Hélas, si notre pote est prêt physiquement pour entrer dans la compétition au point de vue mental il a encore des progrès à faire. Après s’être emporté, il tue accidentellement un de ses partenaires de combat. 6 ans plus tard, Angelo n’est plus que l’ombre de lui-même et c’est une ancienne connaissance, Marcus (Francis Renaud) qui va le relancer en lui proposant des combats de free-fight. Pas de  règles, tous les coups sont permis ce qui n’est pas pour lui déplaire !

Après Le serpent, Clovis Cornillac continue d’enrichir son zoo avec Scorpion que j’attendais beaucoup. Les amateurs de combat seront servis par une débauche de baston à l’état brut où le sang se mêle à la sueur mais en dehors de ça, il n’y a pas grand-chose à retenir de ce film. Si la transformation de Cornillac en combattant est plus que crédible, sa performance est occultée par un scénario assez simpliste avec le schéma habituel des gangsters réfugiés dans leur boite de nuit. Un films à réserver aux mecs qui aiment voir d’autres mecs se bastonner.

Il faut le voir pour : Prendre un bain de testostérone !

Depuis qu’il a divorcé, notre pote Lucas (Vincent Lindon) a énormément changé, il n’accorde plus la même confiance aux femmes. Ainsi, lorsqu’il fait la connaissance de la belle Elsa (Sandrine Bonnaire), son premier réflexe est de demander à son enquêteur privé Roland Christin (François Berléand) de monter un véritable dossier sur la jeune femme. Finalement, il va apprendre à la connaitre par ses propres moyens et tombera très vite sous son charme jusqu’au jour où Elsa apprend qu’elle a été épiée durant des jours.

Voici une comédie romantique française qui semble ordinaire et qui effectivement n’apporte pas de grandes nouveautés à ce que l’on a déjà pu voir auparavant. Le scénario sent le réchauffé mais Je crois que je l’aime reste un divertissement agréable grâce au couple Vincent Lindon / Sandrine Bonnaire qui apporte un peu de fraicheur.  A cela s’ajoute la présence du toujours très bon François Berléand sans oublier celle de Kad Merad fraichement récompensé du César du meilleur second rôle. Léger, je crois que tout le monde n’aimera pas ce film !

Il faut le voir pour : La meilleure télécommande au monde !

Pendant que toute l’Italie s’apprête à lancer les hostilités pour ce qui sera la Seconde Guerre Mondiale, le sang  notre jeune pote Renato Amoroso (Giuseppe Sulfaro) ne fait qu’un tour quand il aperçoit la sublime Malena Scordia (Monica Bellucci). Quand on la voit, on peut comprendre sa réaction car partout où Malena passe, elle attire forcément le regard des hommes ce qui n’est pas vraiment du gout des autres jeunes femmes. Sous le charme, Renato se contente de l’observer dans l’ombre mais se tient prêt à agir pour aider son tout premier amour.

Inutile de jouer les hypocrites, si j’ai décidé de voir ce film qui date du début des années 2000 c’est avant tout pour pouvoir admirer la toujours très belle Monica Bellucci. Bien entendu, Malena ne se contente pas de nous offrir en peinture la belle italienne mais nous permet de découvrir les premiers émois d’un jeune homme. Agréable à suivre bien que servi par une réalisation des plus classiques, c’est avant tout un film à voir pour les fans de la comédienne mais en dehors de ça, rien de bien mémorable !

Non, la vie n’a pas toujours été rose pour Edith Giovanna Gassion (Manon Chevallier/Pauline Brulet/Marion Cotillard) qui fut abandonnée par sa mère et délaissée par un père parti pour la guerre. C’est sous le ciel de Paris qu’elle grandit, survivant en chantant aux coins des rues en compagnie de sa pote d’enfance Mômone (Sylvie Testud) jusqu’au jour où elle est remarquée par Louis Leplée (Gérard Depardieu) qui lance sa carrière ; ainsi est née la Môme Piaf ! Ce n’est là que le début de la vie, l’amour de celle dont la foule se souviendra sous le nom d’Edith Piaf.

Comment passer à coté de ce film quand il réunit une des plus grandes chanteuses françaises et une des plus belles comédiennes actuelles ? C’était l’évènement que le cinéma français attendait et La Môme ne déçoit pas grâce à une Marion Cotillard transcendante que l’on a du mal à reconnaitre sur certaines scènes. Véritable hymne à l’amour pour une artiste que la vie n’a pas épargné, c’est l’occasion rêvée de découvrir le destin hors du commun d’Edith Piaf. Non, vous ne regretterez rien et c’est mon coup de cœur !

Il faut le voir pour : Découvrir la vie d’Edith Piaf et la Perf’ de Marion Cotillard.

La fête foraine !! C’est là bas que notre pote Ratso connaitra la gloire. Comment un petit rat pourrait-il connaitre un si grand succès ? Grace à un super spectacle tout simplement mais pour le moment il doit fuir la ville et surtout Phyllis qui le suit comme une ombre. C’est ainsi qu’il se retrouve sur un train et atterrit dans la campagne dans une basse-cour en compagnie d’un œuf. Lorsque ce dernier éclot, un petit canard au physique ingrat sort prenant Ratso pour sa mère ; c’est ainsi qu’est né Mosh. Désormais voilà notre duo prêt à partir à l’aventure pour rejoindre la fameuse fête foraine !

Les films d’animation continuent de nous envahir et les bons vieux dessins animés d’antan ne semblent plus qu’un souvenir. Par contre, on peut noter une tendance à détourner les contes pour enfants impulsé par le succès retentissant de Shrek ou plus récemment comme l’avait proposé Blanche-Neige, la suite. Ici, le cœur de cible reste les enfants et donc c’est une gentille histoire de tolérance qui leur est offert. Vacances scolaires oblige, Le vilain petit canard et moi attirera les plus jeunes en salle et devrait les divertir. Personnellement, ça m'a donné envie d'aller manger du canard laqué !

Il faut le voir pour : Apprendre que la beauté est à l’intérieur bla bla bla, vous connaissez la chanson !

Bienvenue à Marseille, capitale du foot et accessoirement terrain de jeu pour nos 2 potes d’enfance Daniel & Emilien (Samy Naceri & Frédéric Diefenthal). La vie est plutôt tranquille pour eux, ils sont désormais des pères de famille faisant face à leurs responsabilités mais il va y avoir de l’agitation sur la Cannebière. En effet, le commissariat de police s’apprête à recevoir l’un des plus grands criminels de notre histoire. Braquages, trafics et meurtres font parti du quotidien du Belge (Jean-Luc Couchard) pourtant cela ne va pas empêcher Emilien de le laisser partir par la grande porte. C’est le début des problèmes pour notre duo de choc !

Autant j’avais apprécié Taxi premier du nom car il apportait un brin de fraicheur au cinéma français, autant les suites furent très décevantes. Les personnages étaient caricaturés, les carambolages devenaient un simple prétexte pour nous offrir du spectacle et un humour parfois lourd. Taxi 4 reprend ces ingrédients en allégeant énormément les courses poursuites mais en donnant le grand rôle au Commissaire Gilbert (Bernard Farcy), personnage au potentiel comique. Adeptes de l’humour gras et amateurs de la saga apprécieront ce volet, les autres prendront un autre taxi !

Il faut le voir pour : Euh … faire un voyage à Marseille ?

Découvrir le film Dans la peau du héros ?

Depuis son divorce, Larry (Ben Stiller) jongle entre les boulots précaires et collectionnent les logements ce qui n’arrangent pas sa vie de famille. Son fils Nick (Jack Cherry) a besoin de stabilité et pour le lui offrir, notre pote d’enfance doit absolument se trouver un job quel qu’il soit. C’est ainsi qu’il devient le gardien de nuit du musée d’Histoire Naturelle, un travail qui ne devrait pas l’épuiser mais détrompez-vous !! En effet, il découvre alors à sa plus grande surprise que tout ce qui se trouve dans ce musée reprend vie la nuit tombée.

L’idée est plutôt marrante et Ben Stiller nous a habitué aux fous rires avec ses nombreuses comédies. L’histoire de ce père désorienté laisse vite place à des situations rocambolesques comme le T-Rex qui se comporte comme un toutou ou en voyant une des statues de l’ile de Pâques manger du chewing-gum. On rit à certains moments mais seule la découverte de la première Nuit au musée est vraiment intéressante ; l’effet de surprise passée le film se traine avec un final ô combien téléphoné. Divertissement familial à voir si vous ne supportez pas les allées soporifiques des musés.

Lorsqu’on a eu le malheur de vivre un traumatisme, cela nous poursuit parfois jusqu’à la mort. Pour notre pote Ichi (Nao Omori), l’évènement tragique qu’il a vécu l’a totalement transformé et pour cause il a assisté au viol d’une fille qui tentait de lui venir en aide. Totalement impuissant face à cette situation cela  l’a totalement bouleversé et depuis il est devenu un dangereux tueur en série qui agit sous le coup de l’impulsion. Pendant ce temps, Kakihara (Asano Tadanobu) est à la recherche de son boss Anjo et il est prêt à user de tous les moyens pour le retrouver.

J’avais été prévenu que le film serait violent et je n’ai pas été déçu de ce coté là. Effectivement, Ichi the killer n’est pas à laisser entre n’importe quelles mains tant les scènes, parfois surréalistes, baignent dans l’hémoglobine. Cela fait un peu penser au manga Gantz pour les connaisseurs et d’ailleurs il s’agit là d’une adaptation d’une autre œuvre nippone : Ichi the killer (en dix volumes et qui compte également une adaptation en anime). Réalisé par Takashi Miike, il est bien dommage que le scénario manque de clarté rendant le film assez monotone et se résumant à une succession de violence.

Salut à tous les cinéphiles !!!

Alors voici un message assez exceptionnel puisque je voulais vous prévenir que la rubrique Premières Impressions allait connaitre un léger retard cette semaine. Cela s’explique par le fait que ma séance habituelle de cinéma du Samedi n’a pas eu lieu (à cause notamment d’une panne de courant au cinéma !) si bien que vous ne retrouverez pas de nouveautés avant quelques jours.

Le blog fonctionne toutefois toujours avec l’arrivée d’un dossier consacré aux sorties 2007 mais aussi les retours de rubriques comme la Biographie ou encore La Réplique culte donc restez branchés !