Actualité oblige, j'ai le grand plaisir de vous annoncer le retour de la rubrique Biographie sur ce blog bien que je ne sache pas encore si cela reviendra de manière permanente ou non.

En attendant, profitons de cette note pour faire plus ample connaissance avec une comédienne française en plein boom et qui est en haut de l'affiche actuellement avec un biopic consacré à Edith Piaf. C'est dans La Môme qu'elle incarne une des chanteuses les plus populaires, vous aurez sans doute reconnu la magnifique Marion Cotillard.

PS : Pour les fans de l'actrice, je ne saurais vous conseiller de sruveiller ce blog car une surprise pourrait prochainement arriver !! 

C’est le grand jour pour notre pote Odette Toulemonde (Catherine Frot), elle simple employée d’un centre commercial va enfin rencontrer son écrivain préféré Balthazar Balsan (Albert Dupontel). Hélas, la dédicace ne se déroule pas comme elle l’aurait espérer puisqu’elle est tellement intimidée qu’elle n’arrive pas à lui exprimer tout le bien qu’il a pu lui faire dans sa vie. Pour se rattraper, Odette décide de lui adresser une lettre témoignant de tout l’amour qu’elle lui porte depuis toujours et à sa grande surprise, Balthazar vient en personne sonner à sa porte.

Il ne faut bien sur pas s’attendre à un chef d’œuvre mais ce film dispose de quelques atouts qui j’en suis certain séduiront plus d’un spectateur. Mené par une Catherine Frot gracieusement joviale (j’adore cette comédienne !), Odette Toulemonde fourmille de petits passages qui ne manqueront pas de vous faire rire bien que sur la fin cela soit moins rythmé. Comédie sympathique qui ne casse pas des briques, qui a le mérite de nous faire passer le temps mais qui ne plaira pas à… tout le monde !

Il faut le voir pour : Toujours voir la vie du bon coté.

Hannibal Lecter (Aaron Thomas /Gaspard Ulliel) n’a pas eu une enfance heureuse comme nombre d’entre nous. Il a vécu les horreurs de la guerre et a vu ses parents périr sous les balles ennemies sans parler de ce qui est arrivé à sa petite sœur Mischa (Helena-Lia Tachovska), un évènement qui hante encore ses nuits. Les années ont passé et notre pote est désormais un jeune homme qui a décidé de fuir son pays pour la France où il comptait retrouver la trace de son oncle au lieu de quoi il rencontre Lady Murasaki (Gong Li). Comment ce garçon timide va-t-il se muer en tueur implacable ?

Beaucoup d’attente autour de ce film puisque le personnage d’Hannibal Lecter est devenu culte pour toute une génération de cinéphiles. Pression donc sur Gaspard Ulliel qui a la lourde tache de succéder à Anthony Hopkins pour un résultat peu convaincant, Hannibal Lecter : Les origines du mal se résumant à une course-poursuite entre une victime et ses tortionnaires. Notre frenchie quant à lui parait bien timoré et l’on a du mal à croire qu’il s’agisse là des prémices d’un des plus grands cannibales de l’histoire du cinéma.

Il faut le voir pour : Connaitre la partie la plus tendre du corps humain.

Dès sa naissance, Wilbur le cochon a eu la chance d’etre recueilli et élevé par Fern (Dakota Fanning) mais plus le temps passe, plus il grandit et occupe donc de la place. La jeune fille doit donc se résoudre à le confier à son oncle Homer Zuckerman (Gary Basaraba) qui possède une grange juste en face de chez elle. Malgré la compagnie des autres animaux, Wilbur se sent désespérément seul et cherche des amis et c’est ainsi qu’il fait la connaissance de celle qui va devenir sa pote d’enfance ; Charlotte une araignée !

Voilà le film idéal pour ceux qui ont déjà pu apprécier les aventures de Babe, le cochon qui retrouveront ici le même esprit. Clairement destiné aux plus jeunes des spectateurs, Le petit monde de Charlotte est un divertissement familial sans grandes prétentions qui devrait pouvoir se faire une place avec l’arrivée des vacances scolaires. D’un point de vue cinématographique, le film est sans surprises et rempli de clichés ce qui, pour le plus grands, risquent d’être assez ennuyeux et long.

Il faut le voir pour : Ne plus avoir peur des araignées !

Il existe mille et une façon de fêter la nouvelle année et quoi de mieux que d’aller faire la bringue en pleine mer à bord d’un immense bateau ? Voilà le programme pour notre pote Robert Ramsey (Kurt Russell) qui a décidé d’emmener sa fille et son petit ami pour cette croisière qu’ils espèrent inoubliables et ils ne risque pas d’être déçus ! Alors que s’égrainent les premières minutes de la nouvelle année, le Poséidon est renversé par une immense vague. Les rares survivants n’ont que quelques heures pour sortir de ce tombeau.

Il y a eu une période où les films dits catastrophes faisaient les beaux jours des studios américains, longs métrages qui n’ont jamais brillé par leur intrigue mais qui disposaient d’effets spéciaux tous plus impressionnants les uns que les autres. Poséidon est donc un digne successeur à ce genre vous proposant une très grosse dose d’action mais désolant sur les autres tableaux. Histoire inexistante, personnages transparents ; on tient là un film dont le seul intérêt visuel ne l’empêchera pas de connaitre les bas fonds.

1969. Nos potes Dean & Eric (Taylor Handley & Matthew Bomer) sont frères et tous deux s’apprêtent à incorporer l’armée américain pour mener participer à la guerre du Vietnam. Accompagnés de leur petite amie respective ; Bailey & Chrissie (Diora Baird & Jordana Brewster), ils traversent le Texas pour rejoindre leur base militaire. Une destination qu’ils n’atteindront jamais. Pour leur plus grand malheur, ils traversent une ville totalement abandonnée et vont croiser la route d’une famille machiavélique, le massacre peut commencer !

Je connais très peu la saga des Massacre à la tronçonneuse puisque j’ai du voir le 1^er épisode étant plus jeune comme nombre d’entre vous et son récent remake avec Jessica Biel. La chose la plus intéressante ou la plus effrayante dans ces films est que le scénario se base sur des faits réels et donc que nous sommes davantage dans l’adaptation d’un fait divers que d’un pur film d’horreur. Hélas, à part quelques scènes sanglantes et parfois comiques, on ne peut pas dire que Massacre à la tronçonneuse : le commencement révolutionnera la saga. Un prequel loin d’être indispensable mais qui se laisse voir.

Il faut le voir pour : Apprendre la chirurgie à la tronçonneuse.

Gustave (Michel Serrault), Gustave à Pâquerette !

Bon sang de merde, elle fonctionne cette radio ? Quartier général est ce que vous m’entendez ? J’ai un code 3 à vous signaler, répondez !

Voilà la situation. J’ai avec moi 6 tirailleurs qui viennent de débarquer dans mon village. Ils se sont égarés et doivent rejoindre leur troupe pour aller combattre en Belgique ; donnez moi leur ordre de mission !

Comment ça, je dois les garder pendant une journée ? Non mais c’est pas possible ; j’ai ma petite Camille (Emma Javaux) et mon Etienne (Arthur Chazal), je ne vais pas les laisser avec eux. Merde, répondez !!

En Résumé : Le sujet est intéressant puisqu’on évoque la participation des colonies françaises durant la seconde guerre mondiale, une aide que certains oublient régulièrement. Néanmoins, nous sommes loin d’un film comme Indigènes où cela était évoqué de façon dramatique, ici on préfère aborder cela avec une pointe d’humour et parfois de caricature. Michel Serrault assure le gros du travail et vous convaincra peut-etre de jeter un œil sur Les enfants du pays.

« Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants », c’est sur ce dénouement idyllique que nous avions quitté Blanche Neige et son Prince charmant mais l’histoire ne s’arrête pas là ! La Bonne fée du haut de ses 3032 ans est prête à tout pour mettre le grappin sur le prince et pour parvenir à ses fins, il lui faut détruire ce couple. C’est ainsi qu’elle monte un stratagème fort pernicieux en l’obligeant à sauver la Belle au bois dormant qu’il doit désormais épouser comme le veut la tradition. Le prince doit donc jongler entre sa relation avec Blanche Neige et son futur mariage avec la belle.

Parodier les contes pour enfants était une bonne idée de départ qui avait déjà été abordé par la saga Shrek mais cette fois c’est une production française qui s’y colle. Picha nous offre ainsi un univers totalement décalé à l’image de ses dessins grossiers mais néanmoins efficaces. Hélas, Blanche Neige la suite devient assez rapidement un film lourd dont les blagues tournent perpétuellement autour du sexe. Passe encore si cela apportait un vrai plus à l’humour du film mais ce n’est pas du tout le cas ici, c’est drôle au début mais on en vient vite à regretter qu’il y ait eu une suite à ce conte !

Il faut le voir pour : Ne plus croire au prince charmant.

Scout un jour, scout toujours dit le dicton ! En tout cas, pour notre pote Luc (Jules Sitruk) ce n’est pas tous les jours une partie de plaisir surtout quand on voit le groupe dans lequel il a atterrit. Entouré de jeunes garçons turbulents, ce beau petit monde ne tarde d’ailleurs pas à se faire repérer et pour leur apprendre le respect on les envoie escalader le massif du Brévent. L’ascension commence et leur réserve des surprises et pas forcément des bonnes mais cela fait parti de l’apprentissage d’un scout.

Si j’ai regardé ce film c’était avant tout parce que j’apprécie énormément Jules Sitruk (inoubliable dans Monsieur Batignole) et Damien Jouillerot. Hélas, Les aiguilles rouges n’est pas vraiment ce que l’on pourrait appeler un chef-d’œuvre, loin de là ! On s’ennuie ferme dans l’ascension de ces jeunes garçons et surtout on ne ressent pas vraiment l’esprit de groupe qui est pourtant une chose primordiale chez les scouts. Reste les paysages à découvrir mais perdre une heure et demie pour ça, je ne suis pas certain que vous soyez prêts à le faire !

Lorsque Chris Gardner (Will Smith) voit tous les jours des gens resplendissant de bonheur, il se dit lui aussi qu’il aimerait avoir leur chance. Notre pote vit des moments difficiles puisqu’il a beaucoup de mal à subvenir aux besoins de sa famille ; sa femme Linda (Thandie Newton) et son fils Christopher (Jaden Smith). Une précarité qui va détruire ce foyer mais Chris compte bien chnager son destin et c’est ainsi qu’il pose sa candidature pour devenir stagiaire dans une firme de courtage. Jonglant avec ses problèmes financiers et ses responsabilités de père, il n’aspire qu’à une chose : la recherche du bonheur.

Préparez vos mouchoirs car j’en connais qui pourraient bien laisser couler quelques larmes devant l’émotion dégagée par Will Smith. A la recherche du bonheur c’est l’illustration parfaite de l’expression populaire " Quand on veut, on peut ! " et quand on voit les nombreux sacrifices qu’a du faire Chris Gardner ne serait-ce que pour vivre. Bien sur, tout l’interet du film provient du fait qu’il est inspiré d’une histoire vraie et on s’attend forcément à un dénouement heureux bref ce n’est pas très novateur mais on ira surtout le voir pour la performance de Will Smith.

Il faut le voir pour : Percer les mystères du Rubik’s cube