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Quentin Dupieux

  • Réalité

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    Alors que son père vidait les entrailles du sanglier qu'il venait de chasser, la petite Reality (Kyla Kenedy) est persuadée d'y avoir vu une cassette vidéo intacte. La curiosité est plus forte et bien que ses parents lui assurent qu'elle a eu une vision, la fillette va tenter de retrouver cette cassette. Pendant ce temps, Jason Tantra (Alain Chabat), caméraman dans une émission de télé ambitionne de réaliser son premier film. "Waves" ; c'est le titre de son œuvre où les télévisions du monde entier vont précipiter la fin de l'humanité. Un projet auquel adhère Bob Marshal (Jonathan Lambert) à condition de trouver le meilleur gémissement de l'histoire du cinéma !

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    Notre pote Quentin Dupieux continue de semer ses drôles de réalisations sur le grand écran et il nous prouve qu'il n'a rien perdu de son esprit tortueux après son Wrong cops qui avait un aspect plus grand public. On est plongé dans un film choral qui vire rapidement à un capharnaüm réjouissant où les rêves de certains personnages viennent s'imbriquer dans la Réalité des autres. Alain Chabat ou encore Jonathan Lambert adhèrent totalement à la folie ambiante de ce metteur en scène toujours aussi atypique. Une nouvelle fois ce film va diviser les opinions, il ne faut pas avoir peur de plonger dans un univers totalement barré pour tenter cette expérience cinématographique !



    Il faut le voir pour : Attendre la sortie de Waves !!

  • Wrong cops

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    Protéger et Servir, telle est la devise de la Police mais il serait bien de le rappeler à certains de ses agents. Commençons par notre pote Duke (Mark Burnham) qui passe ses journées à refourguer des rats morts où il a subtilement planqué de l’herbe. Un commerce qui marche fort et il a même une touche dans le milieu du cinéma. Il y a aussi Renato (Eric Wareheim) qui se sert de sa position pour obliger les femmes à lui montrer leurs seins, Shirley (Arden Myrin) prête à faire du chantage à son propre boss ou encore Rough (Eric Judor) qui rêve d’une carrière musicale. Si vous habitez à Los Angeles, je ne me sentirais pas vraiment rassurez si j’étais vous !

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    Depuis qu’il s’est lancé dans le cinéma, notre pote Quentin Dupieux nous a habitué à de véritables ovnis et ce Wrong cops se révèle finalement bien plus abordable que ses précédents films. On accompagne ainsi des policiers peu scrupuleux dans leur quotidien fait de trafics, de magouilles en tous genres, de recherche musicale et j’en passe. Que les fans du réalisateur se rassurent, ça reste tout de même très décalé mais ces différents portraits manquent d’un véritable liant ce qui fait que cela s’apparente davantage à une succession amusante de sketchs plutôt qu’à un long-métrage. Quand on connait les délires dans lesquels le réalisateur nous a embarqués, il y a quand même de la déception.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à deux fois avant d’appeler la Police !

  • Wrong

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    Comme chaque matin, son réveil le sort du lit à 6H60 et notre pote Dolph Springer (Jack Plotnick) s’apprête à partir au travail mais quelques chose cloche dans la maison. Il n’a pas aperçu son chien Paul et très vite l’inquiétude va laisser place à une certitude : il a disparu ! C’est donc avec l’esprit préoccupé que Dolph se rend à son travail d’où il a été viré il y a maintenant 6 mois. A son retour à la maison, il découvre une lettre qui lui révèle que Paul a été kidnappé et pas par n’importe qui. Celui qui a commandité cela est un certain Master Chang (William Fichtner) et il a fait cela avec un but bien précis ; faire prendre conscience à son propriétaire la place qu’occupe ce chien dans sa vie.

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    Que l’on se rassure, le cinéma de Quentin Dupieux reste toujours aussi atypique et Wrong ne fait que perpétuer la tradition. Il y a au départ un scénario plus qu’anecdotique à savoir la disparition d’un chien et à partir de là se succèdent des situations totalement farfelues tel que ce travail dans un bureau sous la pluie ou encore la reconstitution du parcours d’un étron dans l’intérieur du chien ! Comme toujours ce style très particulier est plus que surprenant et peut aussi bien vous captiver que vous précipiter vers les sorties de secours. Si vous connaissez déjà la filmographie du réalisateur, vous ne serez pas trop décontenancé en revanche s’il s’agit pour vous d’une découverte de son univers attention au choc !

     

    Il faut le voir pour : Analyser les logos des prospectus des livreurs de pizzas.

  • Rubber

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    Quelque part dans le désert de Californie. A moitié enfoui sous le sable, un pneu (ba un pneu) s’éveille ; les premiers mètres sont chancelants mais il trouve ensuite rapidement son rythme de croisière. Non seulement ce pneu est doté d’une conscience mais il possède également des pouvoirs télé kinésiques qui lui permettent de faire sauter tout obstacle qui se dresserait devant lui. C’est d’abord un petit lapin qui en fait les frais mais ce super pneu va rencontrer des humains et notamment Sheila (Roxanne Mesquida) à qui il n’hésitera pas à appliquer la même sentence ; en quelques secondes il fera éclater sa caboche. La liste des victimes s’allonge et les forces de police vont prendre la situation en main.

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    Quentin Dupieux, le nom ne vous dit pas forcément grand-chose mais il est probable que vous le connaissiez à travers le personnage Mr. Oizo ou alors connaissez-vous déjà son univers cinématographique déjanté via Steak. Toujours aussi unique en son genre, le français n’est pas fini de faire parler de lui et il fallait être vraiment gonflé pour projeter un simple pneu en tête d’affiche de son film. Décalé et surprenant, Rubber est bien évidemment un ovni et c’est le genre de film qui devient culte avant même de le voir. Avec les moyens du bord, on ne peut que saluer ce scénario complètement improbable mais on ressort tout de même avec une certaine déception ; comme cette excellente idée n’avait pas été totalement exploité.

     

     Il faut le voir pour : "No reason"

  • Steak

    Oh Blaise (Eric Judor), viens voir !

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    828a7dd1cbbf3278b027a8742d5d9f30.jpgEcoutes moi bien ! Quand je suis venu te chercher, c’était pour te rendre service alors maintenant il va falloir que tu me lâches. Ça fait 7 ans que tu t’es fait interner et les choses ont pas mal changé, je ne suis plus le Georges (Ramzy Bedia) que tu as connu.

     

     

    Moi je suis dans le coup désormais, je veux faire parti des Chivers et c’est bien pour ça que je me suis fait refaire le visage, t’es obligé aujourd’hui. Non mais c’est vrai quoi, regardes-toi tu ressembles à rien.

     

     

    531809c55bf3bc22ba36df584bcffb01.jpgD’ailleurs je vais te dire une chose, toi tu crains, tu crains à mort, tu crains à l’infini alors s’il te plait reste loin de moi !

     

     

    En savoir plus sur Steak

  • Steak

     

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    Cela fait 7 ans que Blaise (Eric Judor) a été interné à cause d’un crime qu’il n’a même pas commis. Aujourd’hui, il est libre mais les choses ont bien changé en quelques années à l’image de son pote d’enfance Georges (Ramzy Bedia) qui a décidé de se faire opérer du visage. Oui, désormais pour être dans le coup, un petit lifting est préconisé d’autant plus si on veut entrer dans le plus prestigieux des gangs : les Chivers ! Georges qui a toujours été rejeté par ses camarades est bien décidé cette fois à s’intégrer même si pour cela il faut délaisser Blaise.

     

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    Après la scène musicale, M.Quentin Dupieux (papa du célèbre Mr Oizo) s’essaie au cinéma avec une comédie totalement décalée et il peut compter sur le duo Eric & Ramzy pour rameuter quelques spectateurs. Heureusement pour lui d’ailleurs, sans quoi on est amené à se demander si on aurait entendu parler de ce film dont le contenu se rapproche plus du vide intersidéral qu’autre chose. Ce qui est sure, c’est que pour supporter Steak du début jusqu’à la fin, ce n’est pas du petit lait qu’il vous faudra boire si vous voyez ce que je veux dire ! Economisez donc votre argent et payez vous un steak frites, au moins vous ne jetterez pas votre argent par les fenêtres.

     

    Il faut le voir pour : La blague sur les nuages que vous pourrez ressortir pour faire rire vos potes d’enfance !