On ne peut pas dire que la vie de notre pote Walter Sparrow (Jim Carrey) soit vraiment excitante, employé chargé de récupérer les animaux errants ; il est aux bords de l’ennui. Mais très bientôt, les choses ne seront plus les mêmes lorsque sa femme Agatha (Virginia Madsen) lui offre un étrange roman : Le nombre 23.  Au départ pas très enthousiaste, Walter finit par se passionner pour cette histoire qui ressemble étrangement en tout point à sa vie mais surtout le chiffre 23 devient vite récurrent également dans l’existence de Walter. Hasard ou coïncidence ??

Joel Schumacher n’est pas vraiment un réalisateur que je vénère mais il a le don pour trouver des sujets intéressants le seul regret étant qu’il ne parvient pas toujours à offrir la même énergie au film. Le nombre 23 n’échappe pas à la règle avec un Jim Carrey tout juste convaincant mais surtout une intrigue qui tourne un peu en rond à partir disons de la 23^ème minute. La 23^ème réalisation de Schumacher (véridique !) manque donc de panache et ne devrait pas faire de vieux os. Une chose me trouble : 2+9+0+9=20 et on est au mois de mars soit le 03 et donc 20+3=23 !!!

Il faut le voir pour : Réviser ses mathématiques.

Notre pote Nicholas Garrigan (James McAvoy) avait envie de se rendre utile et dans le même temps de vivre une aventure comme jamais il n’en a vécu, ce qui est sur c’est qu’il n’oubliera jamais son voyage en Ouganda. Engagé en tant que médecin pour venir en aide aux plus démunis, il croise très vite la route d’Idi Amin Dada (Forest Whitaker), fraichement proclamé chef d’Etat. Celui-ci est sous le charme du jeune écossais et décide alors d’en faire son médecin personnel. Nicholas n’en revient toujours pas mais il va vite déchanter car Amin n’est pas l’homme porteur d’espoir qu’il faisait croire.

Bien avant que Forest Whitaker soit auréolé de l’Oscar du meilleur acteur, j’avais déjà voulu jeter un œil à ce film mais chose rare, en pleine projection tout le cinéma de Bercy avait connu une panne de courant. Quelques semaines après, je suis donc retourné voir Le dernier roi d’écosse et c’est vrai que la performance de Forest Whitaker est somme toute assez impressionnante. Histoire passionnante malgré quelques longueurs, c’est un film essentiel à voir pour constater les horreurs perpétrés par ce dirigeant qui compte à son actif près de 300 000 victimes.

Il faut le voir pour : Prendre une leçon d’histoire.

1944. Sur l’ile d’Iwo Jima, tous les soldats se mobilisent afin de préparer la prochaine attaque des américains. Le général Tadamichi Kuribayashi (Ken Watanabe) vient d’arriver surplace et prend le commandement des opérations ce qui n’est pas au gout de certains. En effet, ses décisions ne font pas l’unanimité parmi ses pairs mais pour les soldats comme Saigo (Kazunari Ninomiya), il ramène un brin d’humanité dans cette guerre. Traitant ses soldats avant tout comme des hommes et non de la chair à canon, il a bien l’intention de faire son possible pour remporter cette bataille.

Après Mémoires de nos pères, voici donc la vision japonaise avec toujours derrière la caméra le talentueux Clint Eastwood. Pas de surprises, si vous avez apprécié le 1^er film, vous irez sans aucun doute voir Lettres d'Iwo Jima tout aussi réussi. Le réalisateur américain pointe ici du doigt le patriotisme et la façon dont certains japonais ont vu leur vie basculer dans l’horreur de la guerre. Un volet qui vient clore de façon majestueuse une belle saga qui prouve une fois encore la bêtise des hommes à s’affronter dans des violences sans fin.

Il faut le voir pour : Rendre hommage à tous ceux qui ont péri lors de cette terrible bataille.

Pour sauver son père Barton Blaze (Brett Cullen) d’un cancer incurable, Johnny (Nicolas Cage/ Matt Long) était prêt à tout même à conclure un pacte avec le diable en personne ! C’est ainsi que Méphisto (Peter Fonda) a obtenu l’âme de notre héros et il compte bien l’utiliser lorsque le moment sera venu. Les années passent et Johnny est devenu une star en Amérique grâce à des cascades toujours plus impressionnantes défiant constamment la mort. Une nuit, il se retrouve métamorphosé en Ghost Rider et sa vie ne sera plus jamais la même.

Une nouvelle adaptation d’un des personnages phares de la Marvel (Célèbre éditeur de BD aux states) c’est l’occasion de rendre hommage au héros et de s’en mettre plein les poches. Hommage parce que Nicolas Cage est un vrai fan de comics mais cet amour, il a bien du mal à la retranscrire à l’écran à travers un Ghost Rider peu convaincant (le coup des bonbons lui est vraiment fatal). A cela s’ajoute un film qui a du mal à démarrer et à tenir la route ce qui nous donne un divertissement tout juste potable pour être diffusé à la télévision !

Il faut le voir pour : Faire une ballade (ennuyeuse) en moto.

Notre pote Kyoji (Tadanobu Asano) n’est pas un type très fréquentable et pour cause, il est un tueur à gages ! Son dernier contrat portait sur une femme avec laquelle il entretenait une relation intime et suite à cela il a été dans l’obligation de fuir la Thaïlande pour se rendre à Hong Kong. Durant son voyage, il va faire la connaissance de Noi (Gang Hye-Jung) avec qui il parvient à se changer les idées mais arrivé à destination, ils doivent se séparer. A ce moment là, les ennuis recommencent pour Kyoji quand sa chambre d’hôtel est cambriolée.

Difficile de rester éveillé devant ce film tant il est lent et ennuyeux !! Habitué par le peu du cinéma thaïlandais entrevus en France à voir des films bourrés d’action et d’explosions, avec Les vagues invisibles on tient le parfait contre-pied. Bien sur, il en faut pour tous les gouts mais je me suis particulièrement ennuyé devant ce long-métrage qui manque de rythme, d’action bref de vie ! Je ne sais pas trop ce qui pourrait vous convaincre d’y jeter un œil si ce n’est qu’il est idéal pour entamer votre sieste dominicale.

En l’espace de quelques jours, notre pote d’enfanceAlexandra (Mathilde Seigner) aura tout perdu. Elle a tout d’abord appris que son mari Paul (Anthony Delon) attendait un enfant avec sa maîtresse, une terrible nouvelle qui la perturbe et provoque un grave accident alors qu’elle montait à cheval. Le destin s’acharne puisqu’en voulant la rejoindre, Paul perd la vie dans un accident de la route. Egarée dans les tourments de sa vie, notre héroïne finira par retrouver les esquisses d’un bonheur grâce à un professeur d’équitation.

Si vous appréciez les chevaux (attention je ne parle pas de ceux que l’on peut déguster dans les grands restaurants), vous allez certainement jeter un œil intéressé à ce film. En effet, ne le cachons pas, si le monde équestre ne vous attire pas, ce n’est pas Danse avec lui qui vous donnera l’envie (d’avoir envie). Au menu donc une virée à la campagne avec toute la tranquillité qui va avec, des chevaux pas faciles à apprivoiser, des héros solitaires pour un film idéal pour faire la sieste plutôt que de danser.

Il faut le voir pour : Connaître la véritable signification du mot Etalon !

Doit-on réellement tout avouer à son compagnon pour vivre heureux ? Cette question, notre pote d’enfance Amy (Melinda Page Hamilton) se l’est posée des centaines de fois, elle qui vient d’être demandé en mariage par John (Bryce Johnson). En effet, alors qu’elle était à la fac elle s’est adonnée à une expérience quelque peu ragoutante, un secret qu’elle a su garder jusqu’à maintenant. Sa relation avec John prenant une autre dimension, elle se demande donc si elle ne doit pas lui dire la vérité et surtout est-ce que cela risque de mettre son mariage en danger ?

Peu voir pas de promotion autour de ce film qui pourtant mérite le coup d’œil ne serait-ce que par l’impertinence du scénario. Bien entendu, pour préserver l’effet de surprise je ne vous dévoilerais pas le terrible secret de la charmante Amy d’autant que vous le découvrirez très vite au cours du film. Juste une fois est une agréable surprise qui a le mérite de traiter d’un sujet graveleux sans tabous et saupoudré d’un humour qui fait mouche. En tout cas j’ai passé un bon moment et cela mérite amplement un coup de cœur du blog !

Il faut le voir pour : Ne plus croire que le chien est le meilleur ami de l’homme !!

Dans la vie d’Angelo (Clovis Cornillac), il n’y a de la place que pour une chose : la boxe thaïlandaise! Hélas, si notre pote est prêt physiquement pour entrer dans la compétition au point de vue mental il a encore des progrès à faire. Après s’être emporté, il tue accidentellement un de ses partenaires de combat. 6 ans plus tard, Angelo n’est plus que l’ombre de lui-même et c’est une ancienne connaissance, Marcus (Francis Renaud) qui va le relancer en lui proposant des combats de free-fight. Pas de  règles, tous les coups sont permis ce qui n’est pas pour lui déplaire !

Après Le serpent, Clovis Cornillac continue d’enrichir son zoo avec Scorpion que j’attendais beaucoup. Les amateurs de combat seront servis par une débauche de baston à l’état brut où le sang se mêle à la sueur mais en dehors de ça, il n’y a pas grand-chose à retenir de ce film. Si la transformation de Cornillac en combattant est plus que crédible, sa performance est occultée par un scénario assez simpliste avec le schéma habituel des gangsters réfugiés dans leur boite de nuit. Un films à réserver aux mecs qui aiment voir d’autres mecs se bastonner.

Il faut le voir pour : Prendre un bain de testostérone !

Depuis qu’il a divorcé, notre pote Lucas (Vincent Lindon) a énormément changé, il n’accorde plus la même confiance aux femmes. Ainsi, lorsqu’il fait la connaissance de la belle Elsa (Sandrine Bonnaire), son premier réflexe est de demander à son enquêteur privé Roland Christin (François Berléand) de monter un véritable dossier sur la jeune femme. Finalement, il va apprendre à la connaitre par ses propres moyens et tombera très vite sous son charme jusqu’au jour où Elsa apprend qu’elle a été épiée durant des jours.

Voici une comédie romantique française qui semble ordinaire et qui effectivement n’apporte pas de grandes nouveautés à ce que l’on a déjà pu voir auparavant. Le scénario sent le réchauffé mais Je crois que je l’aime reste un divertissement agréable grâce au couple Vincent Lindon / Sandrine Bonnaire qui apporte un peu de fraicheur.  A cela s’ajoute la présence du toujours très bon François Berléand sans oublier celle de Kad Merad fraichement récompensé du César du meilleur second rôle. Léger, je crois que tout le monde n’aimera pas ce film !

Il faut le voir pour : La meilleure télécommande au monde !