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Ciné2909 - Page 375

  • A vif

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    Tout allait dans le meilleur des mondes pour notre pote Erica Baine (Jodie Foster) jusqu’à cette soirée cauchemardesque. Alors qu’elle sortait promener son chien en compagnie de son fiancé David Kirmani (Naveen Andrews), le couple est victime d’une violente agression durant laquelle le jeune homme perd la vie. Après 3 semaines de coma, Erica se réveille mais cet évènement va radicalement changer son existence. Devant la passivité des forces de l’ordre, elle décide de se procurer une arme à feu d’abord pour se rassurer et se défendre mais très vite un sentiment de vengeance la submerge et elle sème les cadavres.

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    Une histoire de vengeance personnelle, ça n’a rien de vraiment transcendant mais il suffit de propulser Jodie Foster en justicière pour en faire un film d’une autre envergure. Mettre en lumière un personnage féminin permet d’apporter une autre sensibilité face à la violence urbaine ; là où un mec aurait provoqué un véritable carnage, le réalisateur Neil Jordan tente une réflexion sur le sens de la justice dans notre  société actuelle. Malgré tout, A vif a bien du mal à déchainer les passions avec une Jodie Foster presque crédible mais surtout à cause d’un déroulement de l’histoire sans reliefs.

     

    Il faut le voir pour : Savoir reconnaitre l’I-Pod d’un délinquant.

  • 99 F

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    Octave (Jean Dujardin) a le boulot de rêve ; il travaille dans le monde merveilleux de la publicité au sein de la fameuse Ross & Wichcraft. C’est grâce à lui que la société de consommation bat son plein, que la ménagère de moins de 50 ans se précipite en magasin pour acheter la dernière nouveauté des yaourts capable de la rendre plus belle. De l’argent, des filles, de la drogue ; il s’éclate complètement et prend un plaisir fou à vous prendre pour des vaches à lait mais cette belle vie n’est-elle pas qu’un artifice ? Lorsqu’il rencontre Sophie (Vahina Giocante), son destin bascule et leur séparation est le point de départ d’une descente aux enfers.

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    Attendu au tournant par les critiques ; 99 F est fidèle à l’esprit du réalisateur Jan Kounen c'est-à-dire  assez psychédélique. Quant à savoir si l’adaptation du roman de Frédéric Beigbeider est réussie ou non, je ne saurais vous répondre puisque je n’ai jamais eu l’occasion de le lire. Le film reste une curiosité dans le paysage du cinéma français et va forcément diviser le public ne serait ce que par la caricature du publicitaire qui y est poussée à l’extrême. C’est un bon passe-temps avec un Jean Dujardin plus que convaincant dans la peau de ce personnage aussi cynique qu’attachant.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de croire aux messages publicitaires

  • The city of violence

     

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    Lorsqu’ils étaient plus jeunes, dès que la moindre occasion qui se présentait nos potes d’enfance Wang-jae, Dong-hwan, Tae-Su, Pil-ho & Seok hwan (Ahn Kil-Kang, Jeong Seok-Yong, JungDoo-Hung , Lee Beom-Su & Seung-wan Ryoo) n’hésitaient pas à en venir aux mains. Il est bien loin ce temps fait d’insouciance et d’espérance ; aujourd’hui ils sont réunis pour rendre hommage à Wang-Jae que l’on a retrouvé mort dans la rue. C’est à la suite d’une altercation avec des jeunes voyous que ce drame est arrivé mais pour Tae-Su désormais flic, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Que s’est-il réellement passé ?

     

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    Les films coréens continuent à déferler en France et même s’ils sont de qualité inégale, il y a toujours 2-3 éléments intéressants. Au vu du scénario de The City of violence, on se dit qu’on va avoir droit à un petit policier tout ce qu’il y a de plus classique et effectivement, au niveau de l’intrigue c’est assez linéaire et sans surprises. Niveau action, une scène à retenir ; celle où Tae-Su & Dong-Hwan combattent des centaines d’individus réunis dans différentes bandes. En dehors de ça seules quelques curiosités dans la réalisation viennent surprendre le spectateur mais dans l’ensemble, c’est un film qui se laisse voir mais que l’on ne reverra certainement pas.

  • Hannibal lecter - Le silence des agneaux

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     Hannibal Lecter : J'ai été interrogé par un employé du recensement. J'ai dégusté son foie avec des fèves au beurre, et un excellent chianti.

  • Joyeuses funérailles

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    Notre pote Daniel (Matthew MacFadyen) doit faire face à un douloureux évènement, aujourd’hui il enterre son père. Toute la famille et les proches se sont réunis à cette occasion à commencer par Robert (Rupert Graves), célèbre écrivain qui a quitté la famille et qui vit actuellement aux États-Unis. Alors que tout a été fait pour lui rendre un vibrant hommage, voilà que la cérémonie se mue en un véritable fiasco. Pour commencer, un invité sous l’effet d’une drogue renverse accidentellement le cercueil puis tout va de mal en pis. Daniel est d’ailleurs intrigué par un mystérieux invité : Peter (Peter Dinklage) qui va lui apprendre une nouvelle à réveiller les morts !

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    L’oxymoron qui sert de titre à ce film en dit long sur le contenu de cette comédie. Bien qu’estampillé humour british, on est assez déçu par le manque de culot qui caractérise le film et on aurait apprécié que Franck Oz, le réalisateur ait osé plus de choses. Trop ancré à Hollywood, il semble qu’il ait quelque peu oublié la verve humoristique de son pays pour nous offrir un condensé d’humour gentillet. Il n’empêche que Joyeuses funérailles est une comédie divertissante sans pour autant crier au génie, ça tue le temps dirons-nous.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus prendre de Valium.

  • L'antidote

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    Jacques Alain Marty (Christian Clavier) est le Président de Vladis Entreprise, un grand groupe français aux activités diversifiées et qui s’apprête à faire une entrée fracassante sur le marché mondial. Pour se faire, le groupe a annoncé le rachat prochain de Skynorth, un pion essentiel dans leur stratégie mais Jacques Alain n’est pas au top de sa forme, il soufre de crises d’angoisse. Après avoir consulté un spécialiste, il apprend que ces crises trouvent leur origine dans son enfance et il est difficile de soigner ce mal inconnu jusqu’à sa rencontre avec André Morin (Jacques Villeret).

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    Féru de comédies françaises, je ne pouvais passer à coté de ce film d’autant plus qu’il nous permet de revoir ce génie que fut Jacques Villeret ! Comme d’habitude, le comédien offre toute sa générosité et son talent avec le personnage d’André Morin attachant au possible. A ses cotés, on retrouve un Christian Clavier en grande forme qui a minimisé son accent hérité de Jacquouille la fripouille (du film Les Visiteurs pour les incultes) pour nous servir un nouveau gimmick assez drôle. Profitez des dernières images de la carrière de Jacques Villeret car sa présence a toujours su illuminer nos écrans et une fois de plus il nous fait rire de bonheur et c’est bien tout ce que l’on demande.

     

    Découvre le film Dans la peau du héros ! 

     

  • 28 semaines plus tard

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    Ils avaient réussi à échapper au virus en se réfugiant dans cette petite ferme mais les infectés les ont retrouvé. Pris par la peur, notre pote Don (Robert Carlyle) a même du se résoudre à abandonner Alice (Catherine McCormick), sa femme au milieu de ces créatures. 28 semaines plus tard, la menace s’est éteinte et le dernier infecté a été neutralisé depuis quelques mois ; La Grande-Bretagne se reconstruit doucement. Après une période de quarantaine, les frontières ont été réouvertes et c’est l’occasion pour Don de revoir ses enfants qui étaient en Espagne durant cette catastrophe. Tout semble revenir dans l’ordre mais la menace est-elle vraiment éteinte ?

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    Rythmé et diaboliquement efficace, ce nouvel opus confié au peu expérimenté Juan Carlos Fresnadillo possède des atouts non négligeables. On est subjugué par les scènes vives, la violence sans concessions loin des codes du genre entretenus à Hollywood et le personnage de Don génialement humain. Danny Boyle ne m’avait pas vraiment marqué avec le premier épisode, 28 semaines plus tard se révèle un tantinet plus sympa surtout parce qu’il révèle un réalisateur au potentiel intéressant. Il faudra le surveiller de près car il pourrait dans un proche avenir nous offrir de grands films.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à dégommer des contaminés avec un hélicoptère.

  • L'invité

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    Cela fait 3 ans qu’il attendait ça et il n’en revient pas, Gérard (Daniel Auteuil) a enfin retrouvé un travail ! Spécialisé dans le film alimentaire (attention, le film d’emballage !), voilà qu’on lui propose un poste à responsabilité dans l’aluminium situé en Indonésie mais il reste une dernière étape à franchir. Il doit recevoir à diner Pontignac (Hippolyte Giirardot), l’intégrateur de compétences et la moindre erreur lui serait fatale. Par chance, il fait la connaissance d’Alexandre (Thierry Lhermitte), spécialisé sur le travail de l’image et qui va l’aider à donner la meilleure impression possible. Adieu les tableaux de poissons rouges, les disques de Clo-Clo et les circuits de train ; place aux changements.

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    Adaptée d’une pièce de théâtre, L’invité a tout de la comédie française classique et c’est sans surprises que l’on accueille ce film aussi divertissant qu’anecdotique. Malgré les bonnes volontés des acteurs notamment de Daniel Auteuil & Thierry Lhermitte, le film manque de rythme et provoque plus souvent sourires que tranches de rire. Quant à Valérie Lemercier, sa présence est étouffée par ses 2 partenaires rendant son personnage transparant au sein de l’histoire. Ce ne sera pas le film de ce mois et encore moins de l’année mais ça se laisse voir si vous apprécier le genre et puis si en plus on vous invite pour le voir, profitez en pour économiser des sous !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir les nouvelles méthodes de recrutement.

     

  • Bruce Willis

     

    Bruce Willis, de son vrai nom Walter, est né le 19 Mars 1955 (et oui ça y est il a atteint l’age fatidique des 50 ans) et pas n’importe où puisque l’accouchement s’est déroulé sur la base militaire d’Idar Oberstein en Allemagne.

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  • Shoot'Hem Up

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    Mr.Smith (Clive Owen) n’avait rien demandé à personne et il a fallu qu’il tombe sur cette femme enceinte qui tentait d’échapper à un homme armé. Muni d’une simple carotte, il parvient à le neutraliser mais voilà que toute une bande se pointe et c’est une fusillade qui explose laissant pour morte la jeune mère qui venait d’accoucher. Il se retrouve désormais avec un bambin sous les bras qui est en fait la cible à abattre. Avant d’en savoir plus sur cette affaire, il va retrouver la plantureuse DQ (Monica Bellucci) pour nourrir l’enfant mais il sait déjà qu’il s’est embarqué dans une drôle d’affaire.

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    Shoot’hem up est un terme emprunté au monde vidéo ludique désignant ces jeux où il faut tirer sur tout ce qui bouge.  Le film porte bien son nom car en effet, en matière de fusillade, vous allez être aux anges avec en moyenne un échange de coups de feu toutes les 5 minutes. A cela il faut rajouter une bonne dose d’humour ainsi qu’une violence assez marquée interdisant le film aux moins de 12 ans. Amateurs d’action, de flingues, de crudités et de second degré, bienvenue quant à ceux qui recherchent de la poésie, de la tendresse et un peu d’amour dans ce monde violent ; ils n’auront qu’à aller se louer un bon DVD !

     

    Il faut le voir pour : Manger des carottes.