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Ciné2909 - Page 366

  • A la croisée des mondes : la boussole d’or

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    Il existe dans l’univers une infinité de mondes parallèlement à notre réalité. Dans celui de notre histoire, l’âme des hommes est détachée de son hôte et se voit personnifié par un animal qui l’accompagne dans chacun de ses déplacements. Au collège Jordan, on retrouve la jeune Lyra Belacqua (Dakota Blue Richards) ; une orpheline qui n’a pas connu ses parents et qui a soif d’aventures. Alors que son oncle Lord Asriel (Daniel Craig) est parti en expédition pour une mission de la plus haute importance ; elle est sollicitée par Marisa Coulter (Nicole Kidman) pour l’accompagner. Avant de partir, elle se voit confier une boussole d’or ; un instrument ancestral qui permet de lire la vérité et que seule Lyra pourra utiliser.

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    Depuis le succès que l’on connait à la saga Harry Potter, nos petites têtes blondes ont eu droit à bon nombre d’adaptations de romans de qualité parfois inégale. Ce film souffle entre le chaud et le froid ; l’histoire parait passionnante mais niveau réalisation on est un peu déçu par le manque d’action. Il n’empêche qu’A la croisée des mondes : la boussole d’or sort tout de même le grand jeu avec au casting Daniel Craig, Nicole Kidman ou encore Eva Green bien que ceux-ci soient relégués qu’à des rôles secondaires. Une bonne sortie pour les enfants mais ils ont tellement l’embarras du choix en cette période que vous pourrez très bien faire l’impasse sur celui-ci sans compter qu’on est un peu frustré par le dénouement.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de donner du whisky aux ours blancs.

  • Tous à l’ouest : une aventure de Lucky Luke

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    Ils se sont de nouveau échappés ! Les Dalton ont réussi à prendre la fuite et ne vont pas perdre de temps pour aller braquer les banques et se constituer un joli petit magot. Le seul problème est qu’ils sont poursuivis par la police et surtout par le cow-boy qui tire plus vite que son ombre, vous l’avez reconnu c’est Lucky Luke. Joe a alors un plan génial ; planquer l’argent dans une caravane qui trainait sur un terrain vague mais quand les Dalton reviennent récupérer leur bien non seulement ils sont arrêtés par Lucky Luke mais d’autres caravanes sont apparus. S’ils veulent remettre la main sur leur trésor, il faudra suivre cette jolie troupe qui doit se rendre en Californie.

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    Si Tous à l’ouest : une aventure de Lucky Luke vise avant tout les plus jeunes, les spectateurs nostalgiques des anciennes adaptations animées de Lucky Luke vont aussi se laisser embarquer dans cette aventure. On retrouve d’ailleurs les personnages phares tels que Ran tan plan, le chinois, le croque-mort et bien d’autres. Si Les dessins et l’animation sont loin d’être exceptionnels, il y a de bonnes idées qui vous feront rire et l’on passe un bon moment. Plutôt que de se retaper les rediffusions des anciens films à la télévision, voilà une occasion de retrouver votre cowboy préféré dans de nouvelles aventures et qui fera également plaisir à vos enfants.

     

    Il faut le voir pour : Positiver !

  • Clerks, les employés modèles


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    Dante (Brian O’Halloran) se demande encore ce qu’il fait là ! Normalement, il avait pris sa journée pour pouvoir jouer tranquillement au Hockey à 14h mais il a reçu un coup de fil de son patron lui demandant expressément d’aller ouvrir la boutique. C’est ainsi qu’il a du sacrifier son sommeil pour s’occuper de cette petite supérette et la journée débute mal puisque les rideaux de fer sont bloqués par du chewing-gum. Par la suite, la visite de sa petite-amie Veronica (Marilyn Ghigliotti) et ses confidences achèvent de lui gâcher la journée mais heureusement, il peut encore compter sur le soutien de son pote d’enfance Randal (Jeff Anderson) qui s’occupe du vidéoclub d’à coté.

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    Voilà un film que je voulais voir depuis longtemps puisque pour beaucoup de spectateurs il est devenu une référence et surtout Kevin Smith est un nom bien connu dans l’univers des comics. La grande force de ce film ce sont les dialogues tellement anodins et creux, du genre que l’on pourrait avoir chaque jour avec des potes d’enfance. Ajoutez à cela 2 personnages Dante & Randal qui deviennent vite attachants et capables de fermer boutique pour jouer au hockey et vous obtenez Clerks, bon petit film.  En 2007, une suite est enfin proposée aux fans et ce sera bientôt sur votre blog de cinéma préféré !!

  • Gibus - La guerre des boutons

     

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     Gibus : Si j'aurais su, j'aurais pas venu

     

  • Cowboy

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    Au début des années 80, Tony Sacchi (Gilbert Melki) choquait la Belgique entière en prenant en otage un bus rempli d’adolescents. Il comptait de cette manière être écouté et dénoncer les dérives d’une société en perdition ; un message dans lequel se sont retrouvés de nombreux citoyens mais qui ne justifiait pas son acte. 25 années, plus tard, le journalisteDaniel Piron (Benoit Poelvoorde) dont le métier n’a plus vraiment d’intérêt a une idée lumineuse ; réaliser un documentaire réunissant tous les protagonistes de l’époque. Il part donc retrouver ce jeune homme révolté mais à sa plus grand surprise, Sacchi n’est plus celui qu’il était mais un homme intéressé par l’argent.

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    A peine quelques semaines après Les deux mondes, voici venir une nouvelle œuvre de Benoit Poelvoorde qui nous amène justement dans un tout autre univers. Bien loin de la comédie pure et dure, Cowboy verse davantage dans le tragique ce qui pourrait en dérouter plus d’un s’attendant à une nouvelle farce du comédien belge. Ce dernier excelle dans ce rôle de clown triste mais le film nous endort lentement jusqu’à une dernière scène vraiment poignante où l’acteur oublie son personnage pour délivrer toute sa mélancolie. Pas super mais il aura au moins servi de thérapie à Poelvoorde qui n’a pas caché être tombé dans la solitude de la dépression.

     

    Il faut le voir pour : Préparer une super blague avec un bouillon de poule et un pommeau de douche.

  • Aviator

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    Howard Hughes (Leonardo Di Caprio), jeune héritier d’un industriel américain est habitué aux plus grandes extravagances ; l’excès fait parti de son mode de vie. Depuis qu’il est enfant, il a toujours eu une passion inconsidérée pour les avions, ces formidables machines qui vous procurent un grand sentiment de liberté et c’est également un grand amoureux du cinéma. Quoi de plus beau alors que de coupler ces deux passions en mettant en chantier un film sur les avions ? Voilà son rêve qui commence à prendre forme à coups de millions de dollars tout droit sortis de sa poche ce qui n’est pas au goût de tout le monde. Que va-t-il advenir d’Howard et de ses rêves de grandeur ?
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    Nouvelle réalisation de Martin Scorcese, Aviator s’annonçait comme un évènement puisqu’il retrace la vie d’un personnage qui a déclenché de vives réactions à travers ses actions. Leonardo Di Caprio est majestueux dans ce rôle qui lui permet de nous faire voir toute l’étendue de son talent car si l’aspect playboy du personnage lui sied à merveille, il parvient également à tirer sa carte du jeu quand il s’agit de faire valoir l’aspect psychotique d’Howard Hughes. Enorme œuvre de la part de Scorcese et malgré sa longue durée, une fois plongée dans l’existence même d’Howard Hughes, on reste vite scotché à l’écran.

     

  • L’auberge rouge

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    Cela fait déjà quelques années que Rose & Martin (Josiane Balasko & Christian Clavier) s’occupent de l’auberge du crouteux. Peu de voyageurs viennent y trouver le repos et pour continuer à vivre, une idée morbide leur a traversé l’esprit ; assassiner leurs clients puis les dépouiller de toutes leurs richesses. Leur fille Mathilde (Juliette Lamboley) est de retour au foyer et en bonne compagnie puisqu’elle est accompagnée de tout un groupe, voilà une occasion unique de s’enrichir rapidement d’autant plus que Martin apprend que son auberge est condamnée à dépérir. En effet, une route est en construction ce qui détournera tous les voyageurs de l’auberge ce qui ne va pas arranger leurs affaires.

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    A la base, L’auberge rouge est un film de Claude Autant-Lara sorti dans les années 1950 avec Fernandel s’inspirant d’un fait divers. Comédie noire remis au gout du jour avec le trio des bronzés Josiane Balasko/ Gérard Jugnot / Christian Clavier ; on ne peut pas dire que le réalisateur Gérard Krawczyk ait été vraiment inspiré. L’humour situé au ras des pâquerettes condamne un film qui ne brille sur aucun point et qui sera vite oublié mais qui marque toutefois les retrouvailles du duo Gérard Jugnot / Jean-Baptiste Maunier depuis le succès du film Les choristes.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus manger de porc.

  • La nuit nous appartient

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    Notre pote Bobby Green (Joaquin Phoenix) a toujours pris soin de ne pas dévoiler sa vie privée. Il faut dire qu’il serait mal vu pour ce gérant de la boite de nuit El Caribe de révéler que son père et son frère sont des flics ; une vérité qui risque de nuire à son business. D’ailleurs, quand Joe (Mark Wahlberg), son frère lui demande son aide pour coincer Vadim Nezhinsky (Alex Veadov) un gros trafiquant de drogue ; il refuse net la proposition quitte à couper les liens avec sa famille. Hélas, dans ce milieu la violence n’épargne personne et Joe se retrouve victime d’un règlement de comptes après une descente qui visait à coincer Vadim.

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    Réalisateur encore méconnu, James Gray ne devrait pas le rester très longtemps s’il continue à nous offrir des films de cette qualité. La nuit nous appartient est d’abord éclairé par le duo Mark Wahlberg / Joaquin Phoenix et réunit tous les ingrédients nécessaires pour en faire un formidable thriller policier. Les seules faiblesses viennent du rôle d’Eva Mendes incarnant un personnage phare dans la vie de Bobby mais se révélant finalement que peu déterminante dans l’histoire centrale et un dénouement trop ordinaire. Voilà donc un très bon choix si vous appréciez le genre

     

    Il faut le voir pour : Ne pas se promener avec un briquet et des allumettes.

  • Les femmes de ses rêves

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    En épousant Lila (Malin Akerman), notre pote Eddie (Ben Stiller) vient de se rendre compte qu’il a commis la plus grosse erreur de sa vie. Cela faisait seulement 6 semaines qu’ils s’étaient rencontrés mais un concours de circonstances et la pression de ses proches l’ont amené à la demander en mariage pour le meilleur et en l’occurrence pour le pire ! Alors qu’ils sont à Cabo au Mexique pour leur lune de miel, il découvre le véritable visage de sa femme qui a arrangé certaines vérités. Dans le même temps, il rencontre Miranda (Michelle Monaghan) dont il tombe éperdument amoureux mais il oublie vite qu’il est un jeune marié !

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    Les frères Peter & Bobby Farrelly reviennent une nouvelle fois pour nous faire rire et repousser une fois de plus les limites de la décence. En compagnie de Ben Stiller, merveilleux looser dont le potentiel comique est toujours aussi intact, Les femmes de ses rêves reste dans la plus pure tradition Farrellyenne. De nombreux gags en dessous de la ceinture, plein de quiproquos et beaucoup de rires, voilà ce qui vous attend mais on regrettera quand même une petite baisse de rythme dans certains passages et un manque de nouveautés. En bref, si vous avez apprécié leurs anciens longs métrages, nul doute que vous laisserez sa chance à celui-ci.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que l’humour est un gène masculin.

  • Ce que mes yeux ont vu

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    Notre pote Lucie (Sylvie Testud) a une grande passion pour la peinture et plus précisément par les œuvres d’Antoine Watteau, peintre français du 18ème siècle. Dans la plupart des toiles de ce grand maitre, on peut remarquer la présence d’une jeune femme que l’on ne peut voir que de dos et dont l’identité reste complètement mystérieuse. De nombreuses théories ont fleuri à propos de cette femme mais à ce jour on ignore toujours la vérité à propos de cette jeune femme. Quand elle ne travaille pas dans sa boite d’imprimerie, Lucie buche sur sa thèse mais elle va vite se confronter aux doutes du professeur Dussart (Jean-Pierre Marielle), l’homme qui maitrise ce sujet à la perfection.

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    Il est difficile de croire que de simples tableaux de peinture puissent devenir la trame principale d’un film et le résultat se révèle assez efficace. On se laisse entrainer dans la recherche de Lucie pour qui cette quête devient un objectif véritablement primordial dans sa vie jusque là bien morne. Evidemment, le scénario s’est librement inspiré de la vie du véritable peintre Watteau transformant Ce que mes yeux ont vu en un thriller intéressant à défaut d’être passionnant. Un film original qui ne laissera toutefois pas une trace indélébile dans le cinéma français.

     

    Il faut le voir pour : Vous donner envie de visiter les musées et d’admirer les peintures.