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roman - Page 2

  • Coco Chanel & Igor Stravinsky

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    1920. Coco Chanel (Anna Mouglalis) est une créatrice reconnue, un succès qui s'est concrétisé avec l'ouverture de sa boutique à Paris. Au cours d'une soirée, elle rencontre Igor Stravinsky (Madds Mikkelsen) qu'elle avait déjà eu l'occasion de voir quelques années auparavant lors d'une représentation qu'il avait donné et qui s'est avéré être un véritable fiasco. Admiratrice de son travail, Coco lui propose de s'installer dans sa maison de campagne où il pourra composer en toute quiétude. C'est donc avec femme et enfants qu'il vient rejoindre la célèbre couturière mais très vite entre les deux une relation nait.

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    8 mois après le Coco avant Chanel, voilà que Jan Kounen s'attaque lui aussi au mythe de la célèbre couturière. Adapté du roman de Chris Greenhalgh, c'est une Coco Chanel incarnée cette fois par l'ex-égérie de la marque Chanel Anna Mouglalis et qui a déjà pris ses marques dans le milieu de la mode dont on découvre la liaison entretenue avec le compositeur Igor Stravinsky. Kounen offre un film correct et plutôt sage alors qu'on était en droit de s'attendre à quelque chose de plus sulfureux. Ceux qui avaient été séduits par la première adaptation cinématographique devraient également trouver leur compte avec Coco Chanel & Igor Stravinsky puisque les 2 films se complètent presque parfaitement, le hasard fait parfois bien les choses.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir les origines du nom d'un parfum mythique !

     

    Ensa voir plus sur Coco avant Chanel ?

  • Oscar et la dame rose

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    Les fêtes de fin d'année commencent et Oscar (Amir) vient d'apprendre une terrible nouvelle, atteint d'un cancer incurable, ses jours sont désormais comptés. Déçus que ses parents n'aient pas daigné lui en parler de façon franche, il s'enferme dans un inquiétant mutisme. La seule personne avec qui il aimerait parler c'est la dame en rose qui ça ne s'invente pas s'appelle Rose (Michèle Laroque), une femme divorcée qui s'est récemment reconvertie dans la vente de pizzas. Avec elle, Oscar s'évade, s'amuse, se régale du récit de ses combats de catch extraordinaire mais tous deux savent que l'inéluctable approche.

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    Sortez les mouchoirs pour Oscar et la dame rose qui est l'adaptation du roman d'Eric Emmanuel-Schmitt (qui pour l'occasion s'occupe également de la réalisation) et qui réunit tous les ingrédients pour vous arracher des larmes. C'est d'abord l'histoire d'une rencontre, celle d'un enfant condamné et d'une femme peu sociable mais qui va finir par s'attacher à ce garçon. On sait tous comment ça va se terminer et même si Michèle Laroque arrive à nous surprendre en compagnie de son jeune partenaire Amir, on a la désagréable sensation que le film fait du sur place. Touchant mais jamais réellement émouvant

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que le catch est une école de la vie.

  • La route

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    La Terre n'est plus qu'un amas de poussière et rares sont les survivants. Pour lui (Viggo Mortensen) et son fils (Kodi Smit-McPhee), chaque journée est un long combat contre la faim ; la nourriture est une denrée tellement rare que certains hommes en sont devenus cannibales pour simplement survivre. C'est une existence misérable qu'elle (Charlize Theron) ne voulait pas faire subir à son enfant et malgré tout l'amour qu'elle leur porte, elle est partie s'abandonner à la mort un soir. Depuis ce drame, père et fils ont pris la route vers le sud sans grands espoirs si ce n'est celui de vivre un jour de plus.

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    Voilà une vision de la fin du monde sans grands effets spéciaux mais qui fait vraiment froid dans le dos où l'abondance d'autrefois (comprenez aujourd'hui) n'est plus qu'un lointain souvenir. La route c'est un excellent road-movie d'un père qui veut protéger son fils errant dans la nature ou du moins ce qu'il en reste et qui doivent faire preuve de méfiance pour ne pas finir dans l'estomac de leurs anciens concitoyens. C'est un roman de Cormac McCarthy qui a décroché le Pulitzer 2007 qui est à l'origine de ce film offrant une nouvelle fois l'occasion de voir un Viggo Mortensen dans toute sa splendeur. Saisissant, voilà qui donne à réfléchir non seulement sur l'avenir de la planète mais surtout sur une humanité en plein déclin, Coup de cœur Ciné2909 !


    Il faut le voir pour : Garder une canette de coca-cola bien caché pour le faire découvrir à votre fils.

     

  • Twilight - Chapitre 2 : Tentation

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    La fête pour célébrer les 18 ans de Bella (Kristen Stewart) a tourné au cauchemar. Une simple coupure et un peu de sang versé a suffi pour aiguiser l'appétit de Jasper (Jackson Rathbone) qui était à deux doigts de sauter sur la jeune femme sans l'intervention de son vampire charmant Edward (Robert Pattinson). Un coup dur pour le couple et ce n'est pas fini car Edward lui annonce quelques temps après que sa famille et lui-même vont quitter Forks. Toute rupture est difficile, celle-ci est déchirante pour Bella qui perd toute raison de vivre et se coupe du monde extérieur. Seul son pote d'enfance Jacob (Taylor Lautner) lui remonte un peu le moral mais lui aussi cache un lourd secret.

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    Les fans de la première heure l'attendaient impatiemment et voici donc les nouvelles aventures d'Edward aux crocs sanglants et de sa copine Bella. L'histoire n'a pas trop évolué, c'est une nouvelle romance qui débute pour Bella mais cette fois avec Jacob le mec qui sent le chien mouillé et qui s'est refait une coupe pour l'occasion. Twilight - Chapitre 2 : Tentation c'est un yoyo sentimental qui finit rapidement par taper sur les nerfs. Cet excès de bons sentiments plaira surement aux fans de la saga pour les autres, ça ne fait que conforter l'idée que ces histoires sont seulement réservées aux filles de 12 ans.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention aux mecs qui se baladent torses nus, ce sont peut-être des loups-garous !

     

    En savoir plus sur Twilight - Chapitre 1 : Fascination ?


    En savoir plus sur Twilight - Chapitre 3 : Hésitation ?


    En savoir plus sur Twilight - Chapitre 4 : Révélation 1ère Partie ?


    En savoir plus sur Twilight - Chapitre 5 : Révélation 2ème Partie ?

     

  • The informant

     

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    Il n’a rien d’un espion et c’est bien normal car ce n’en est pas un ! Mark Whitacre (Matt Damon) bosse chez Archer Daniel Midlands, un acteur de poids dans l’industrie agroalimentaire et soudainement il s’est retrouvé impliqué dans une affaire impliquant le FBI. Tout a commencé lorsqu’il a suspecté qu’un de ses concurrents avait envoyé une taupe dans la société pour saboter leurs productions. Les conversations téléphoniques ont commencé à être surveillées et de fil en aiguille Mark a alors été amené à révéler un grand secret : il y a une entente illégale sur les prix pratiqués sur le plan international. Pour étayer ses dires, il a accepté de jouer les informateurs secrets sauf qu’il est tout sauf discret.

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    C’est un fait divers improbable mais totalement réel qui est à l’origine de ce nouveau film de Steven Soderbergh qui retrouve pour l’occasion Matt Damon, un acteur qu’il avait déjà dirigé dans la trilogie Ocean. Les premières minutes sont assez perturbantes, on est noyé par la mise en route de l’histoire bardée de termes techniques et donc tout ça est donc très laborieux. Ce n’est que par la suite que l’on comprend mieux toute la complexité qui entoure le personnage de Mark Whitacre, imprévisible et mythomane né.  Trop déséquilibré, The informant est une petite récréation sans génie où l’on s’ennuie souvent malgré les efforts de Damon pour tenter de nous amuser.



    Il faut le voir pour : Se dire qu’on pourrait devenir un jour un espion !

  • Soie

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    Dans la commune de Lavilledieu dans les années 1860. Poussé par son père, Hervé Joncour (Michael Pitt) s’est engagé dans l’armée mais il ne pense qu’à une chose ; retrouver sa promise Hélène (Kieira Knigthley). C’est au moment où un entrepreneur du nom de Baldabiou (Alfred Molina) qui a décidé de relancer la production de soie que la vie d’Hervé va changer. Il devient ainsi l’homme de confiance de Baldabiou, chargé en outre de partir à la recherche de vers à soie tout d’abord en Afrique puis au fin fond du monde dans les montagnes du Japon. Un voyage qui n’est pas sans risques et alors qu’il découvre une toute autre civilisation, il fait également la rencontre d’une autre femme qui restera gravée dans sa mémoire.

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    On dit de la soie qu’elle est une matière noble, délicate et le réalisateur François Girard semblait bien décidé à nous retranscrire cette sensualité à l’écran. On se retrouve donc devant de longues scènes très lentes qui nous bercent tellement bien qu’elles finissent par nous endormir. Adaptation du roman d’Alessandro Baricco, Soie n’arrive jamais à nous passionner la faute également à un Michael Pitt pas très convaincant en amoureux indécis reste alors quelques belles images pour faire passer le temps. Franchement ennuyeux, c’est un film que vous pouvez d’ores et déjà oublié !

     

    Il faut le voir pour : Se réjouir de voyager plus facilement au Japon aujourd’hui !

  • The reader

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    Berlin en 1958 ; c’est en rentrant du collège que Michael Berg (David Kross / Ralph Fiennes) allait rencontrer la femme qui allait bouleverser sa vie. A l’époque il n’avait encore que 15 ans, Hanna Schmitz (Kate Winslet), femme trentenaire l’avait alors aidé alors qu’il était gravement malade. Quelques mois après, le jeune garçon était venu la remercier et c’est à partir de ce moment précis que leur relation a commencé. Tandis que Michael découvrait les plaisirs de l’amour, Hanna se laissait subjuguer par les livres que lui lisait son jeune amant puis un jour tout cessa brusquement. Hanna disparut sans laisser de traces et c’est quelques années plus tard que l’on retrouvera sa trace en plein cœur d’un procès retentissant car elle faisait partie des SS.

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    Le film nous embarque d’abord dans une relation passionnelle entre un ado et une femme dont on sait que peu de choses puis la vérité implacable finit par éclater au visage. Tout comme le personnage, on se retrouve confronté à un paradoxe sentimental passant de l’amour à la haine irascible éveillant ainsi de nombreuses interrogations. Inspiré par le livre du même nom de Bernhard Schlink paru en 1995 qui avait déjà crée une vive polémique, The reader ne manquera pas lui non plus de déclencher des réactions. Si coté interprétation tout est irréprochable (Winslet décrochant l’Oscar de la meilleure actrice), on n’échappe pas à quelques longueurs notamment durant le procès.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre compagne de vous lire des livres.