On oublie trop souvent que l'école est une chance. Si pour nous français, aller à l’école est devenu une normalité c’est loin d’être le cas pour des millions d’enfants à travers le monde entier. Prenez par exemple Zahira, Jackson et sa sœur Salomé, Samuel & Carlito et sa sœur Micaela; ils vivent en Argentine, en Inde, au Kenya ou au Maroc et se rendre à l’école n’est pas chose aisée. Levés à l’aube, ils doivent le plus souvent effectuer des heures de marche, arpenter des chemins dangereux à dos de cheval ou pousser un fauteuil roulant. Tous ces efforts ils les acceptent car au fond d’eux-mêmes ils savent qu’aller à l’école changera leur vie et garantira leur avenir.
D’emblée on a envie d’aimer le projet de Pascal Plisson ; découvrir la vie de ces écoliers du bout du monde est l’occasion de se remettre un peu les idées en place. Au bout de 10 minutes on commence à déchanter car ce qu’on nous présentait comme un documentaire s’apparente davantage à un film. Chaque histoire est trop scénarisée à l’image de Jackson & Salomé chassés par les éléphants ou l’arrivée de Samuel à l’école si bien que Sur le chemin de l’école perd toute notion d’authenticité. Pas aidé non plus par le catastrophique doublage français, sur le fond on retiendra bien sur le message mais la forme ne séduit pas.
Il faut le voir pour : Aller à l’école à dos de cheval, c’est plus tendance !