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Documentaire - Page 7

  • I’m still here - The lost year of Joaquin Phoenix.

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    L’information a fait le buzz dans le monde entier, alors que les critiques saluaient sa performance dans le film Two lovers ; Joaquin Phoenix annonçait la fin de sa carrière cinématographique. Le plus étonnant reste à venir car dans la foulée, il prétend vouloir se lancer dans la musique et plus particulièrement dans le rap ! C’est le point de départ de ce documentaire, Casey Affleck a suivi son beau-frère dans son difficile parcours car beaucoup pensent que tout cela n’est qu’une mascarade. Au fil des jours, Joaquin se métamorphose : ses atours physiques laissent place à une belle bedaine et sa barbe saillante captera l’attention de tous les médias. Il ne perd pourtant pas de vue son objectif et va tout faire pour percer dans la musique jusqu’à frapper à la porte du célèbre P. Diddy.

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    Flash-back sur un évènement qui avait secoué à l’époque Hollywood, la retraite anticipée de Joaquin Phoenix qui avait suscité pas mal d’interrogations. Son annonce avait été largement relayé par tous les médias mais on ne savait pas forcément qu’il s’était reconverti en chanteur de rap bouffi et c’est là qu’intervient I’m still here - The lost year of Joaquin Phoenix. Casey Aflleck nous dévoile aujourd’hui toutes les coulisses de cette incroyable supercherie ; un projet assez fou dans lequel Phoenix s’est investi corps et âme pour casser son image d’acteur torturé. Le résultat final en valait vraiment la chandelle vu que les spectateurs se sont vite désintéressés de la nouvelle carrière fictive du comédien.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de vous raser demain matin !

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    Le 1er Mai 1994 sur le circuit de Formule 1 à Imola, le temps s’arrête. A bord de la Williams-Renault, le triple champion du monde Ayrton Senna vient de percuter un mur avec une grande violence. Quelques instants après, la nouvelle tombe : le brésilien est mort. Il y a 10 ans, le monde découvrait ce pilote hors-norme qui a débuté les courses automobiles avec le karting avant de mettre son talent au service de la Formule 1. Ses aptitudes sont rapidement remarquées et il ne tarde pas à signer chez la prestigieuse écurie de Ferrari où il est associé à Alain Prost. Bien qu’équipiers, la rivalité entre ces 2 champions est vivace jusqu’à provoquer des étincelles dans leurs relations.

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    Moi qui ne suis pas fan de Formule 1 pour un sou, je dois bien avouer que Senna m’a captivé du début jusqu’à la fin. Pour ceux qui ne le connaissaient pas, on découvre bien plus qu’un simple pilote, c’est un sportif qui fut adulé par un pays entier, un exemple pour toute une génération. Ce documentaire revient ainsi sur une passionnante carrière animée notamment par la concurrence qui s’est instaurée entre Ayrton Senna & Alain Prost et cette fin tragique qui a marqué le monde du sport. Les amoureux de course automobile seront aux anges quant aux autres, c’est l’occasion de mieux connaitre un homme exceptionnel qui a laissé une empreinte indélébile dans le monde de la Formule 1.

     

    Il faut le voir pour : (Re-) Découvrir la rivalité entre Alain Prost & Ayrton Senna.

  • Revolución

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    2011. La révolution mexicaine fête aujourd’hui son centenaire mais que reste t-il aujourd’hui de cet évènement ? C’est le thème central abordé par 10 réalisateurs mexicains qui proposent chacun leur vision des choses. A travers leurs différentes histoires, ils évoquent les conséquences de la révolution sur la société contemporaine. Patricia Riggen évoque l’identité la prise conscience identitaire des mexicains qui se sont installés aux Etats-Unis, Mariana Chenillo souligne des modes de rémunération désuets tandis que Carlos Reygadas nous convie dans une fête campagnarde absolument inattendue. Toutes leurs voix s’élèvent pour esquisser ce portrait hors-norme du Mexique.

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    Il ne s’agit pas d’un film à proprement parler puisque Revolución rassemble une dizaine de courts-métrage confiés à autant de réalisateurs avec pour thème la révolution mexicaine dont on fête cette année le 100ème anniversaire. Ça donne un résultat comme Paris, je t’aime ou Tokyo avec des films plus ou moins inégaux parmi lesquels on retiendra A notre bien-aimé qui apporte un peu d’humour, le chaotique Ceci est mon royaume ou encore Le prêtre pendu. Difficile donc de donner une appréciation globale, il faut avoir l’œil curieux pour donner la chance à cette compilation de courts-métrages.

     

    Il faut le voir pour : Apprécier de pouvoir croquer dans une pomme.

  • HH, Hitler à Hollywood

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    La comédienne Maria de Medeiros (Oui, celle-là même qui a joué dans le cultissime Pulp Fiction) s’est lancée dans le projet de réaliser un documentaire sur l’immense carrière de Micheline Presle. Au fil de leurs discussions, Maria apprend l’existence d’un film titré Je ne vous aime pas à laquelle a participé la comédienne et réalisé par un certain Luis Aramchek (Hans Meyer) qui n’a jamais vu le jour. Avec l’aide de son caméraman Thomas (Wim Willaert), elle décide de faire les recherches pour en apprendre davantage sur cet homme et au lieu de trouver les images de ce film, elle en découvre un autre dont le titre l’interpelle immédiatement : Hitler à Hollywood !

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    Avec un titre pareil, ce vrai-faux documentaire ne pouvait pas passer inaperçu et c’est donc avec un regard très curieux que l’on va suivre l’enquête de Maria de Medeiros. L’idée est ingénieuse, d’autant plus qu’il faut savoir que Luis Aramchek a réellement existé et qu’il a effectivement tourné un film inédit avec Micheline Presle. Dommage que le reste ne suive pas ; si on se laisse d’abord embarquer par un thriller renforcé par la présence de nombreux guest-stars il faut bien reconnaitre que HH, Hitler à Hollywood manque de nous captiver. Un postulat de départ intéressant mais à la réalisation trop ordinaire d’où résulte un film irrégulier et pas plus attrayant que ça pour le public.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à 2 fois avant d’aller voir un film américain.

  • Pina

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    La danse a toujours fait partie de la vie de Pina Bausch et son talent n’a pas tardé à éclater. A l’âge de 19 ans, elle a l’opportunité de partir étudier aux Etats-Unis à la célèbre Julliard School ; une expérience qui changera sa vie. Quelques années après elle retrouve l’Allemagne où elle donnera des cours de danse moderne avant d’intégrer en 1973 la troupe du Wuppertaler Bühnen qu’elle marquera de son empreinte. Le monde découvre alors le Tanztheater (théâtre de danse), ses spectacles sont d’un genre unique et Pina rencontre un succès incroyable. Le 30 Juin 2009, elle meurt mais son œuvre restera éternelle et c’est pour lui rendre un dernier hommage que Wim Wenders a filmé l’Ensemble du Tanztheater Wuppertal.

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    Pas certain que le nom de Pina Bausch évoque quelque chose pour de nombreuses personnes et c’est donc une invitation dans un drôle d’univers que nous offre Wim Wenders. Cela est d’autant plus curieux que ce documentaire est proposé dans une version 3D afin de mieux nous immerger dans ce spectacle pour le coup véritablement atypique. Je pourrais vous dire que la finesse du travail de la chorégraphe allemande est la quintessence même du spectacle mais ce serait juste histoire de me la raconter. Pour dire vrai, à part quelques performances - notamment celles effectuées en extérieur - je dois avouer que j’ai trouvé l’ensemble assez abstrait. A réserver uniquement à ceux qui connaissent l’artiste et ses spectacles.

     

    Il faut le voir pour : Voir du veau faire des pointes de ballerines.

  • Bonobos

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    Il s’appelle Béni et c’est un Bonobo, le bonobo est une espèce de singe originaire de la jungle équatoriale. Un jour, alors qu’il était dans les bras de sa mère, des hommes ont surgi en plein cœur de la foret semant la désolation et ont capturé ce petit singe. Il s’est par la suite retrouvé enfermé et exposé dans un bar miteux et c’est là que Claudine André l’a recueilli. Cette femme vient au secours de tous les bonobos depuis plus de 20 ans et a ouvert un centre ; Lola ya bonobo. Avec l’aide de potes d’enfance, elles soignent ces animaux blessés par la bêtise de certains hommes et la population ne cesse d’augmenter dans ce centre. Elle doit donc songer à remettre en liberté des bonobos tout en s’assurant qu’ils pourront retrouver une vie normale à l’état sauvage.

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    Fasciné depuis de longues années par les singes, nos lointains cousins (on considère que le Bonobo a plus de 98 % de gènes communs avec nous), c’est avec un œil véritablement intéressé que j’accueillais Bonobos. Un documentaire qui s’intéresse donc à cette énième espèce animale menacée qui se présente sous la forme d’un récit assuré du point de vue de Claudine André & de Béni, le bonobo recueilli. Cela permet ainsi de découvrir un singe vraiment facétieux mais surtout le combat d’une femme qui a dédié une grande partie de sa vie à les aimer et les préserver. Un joli film qui ravira toute la famille.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais inviter de Bonobos chez vous, ils vous mettraient rapidement la pagaille !

  • Waste Land

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    Vik Muniz est un artiste qui s’est rendu célèbre par des œuvres bien particulières puisqu’elles soient exclusivement composées de déchets ! Le succès aidant, il s’est lancé un nouveau défi en se rendant au Brésil, son pays natal, où il compte composer sa nouvelle œuvre au Jardim Gramacho, la plus grande déchetterie au monde. C’est en ce lieu que sont déversées des tonnes de matériaux recyclables et que plus de 2 500 personnes s’occupent du tri pour le compte des sociétés. Vic apprend le fonctionnement de cet endroit atypique et rencontre notamment Tião qui a crée une association défendant les droits de ces catadores. Des personnes qui sont fiers de leur travail quotidien effectué dans des conditions souvent déplorables.

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    Qui aurait cru un jour qu’on irait au cinéma pour voir des ordures ? Au départ, Waste Land parait un peu précipité, on découvre à peine qui est Vik Muniz qu’on nous embarque déjà pour Rio en vue de son prochain projet. C’est en découvrant la suite que l’on comprend mieux qu’il ne s’agit pas tant d’un documentaire sur l’artiste mais véritablement un regard posé sur la vie de ces "catadores" et du projet dans lequel ils se sont engagés. Faire participer cette communauté à la création d’une œuvre d’art et leur par la même occasion de se faire entendre, voilà quelle était la volonté de Lucy Walker. C’est une œuvre merveilleuse à découvrir absolument et donc un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Penser à trier vos ordures !

  • Pollen

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    Il n’y a pas un jour où on ne les croise pas ; elles font partie intégrante de notre vie et c’est même plus que cela ; elles sont la vie ! "Elles" ce sont les fleurs ; présentes aux 4 coins de la planète, elles accompagnent chaque étape de notre existence et se révèlent encore bien plus précieuses qu’elles ne le laissent paraitre. Contrairement aux espèces animales, les végétaux ne peuvent se mouvoir librement pour se reproduire et c’est là que commence un extraordinaire phénomène : la pollinisation ! Les plantes, par leurs atours, attire insectes afin de se transmettre le pollen et offrir ainsi l’éclosion de magnifiques fleurs et fruits indispensables à notre survie.

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    Albert Einstein disait que le jour où les abeilles disparaitraient, cela sonnerait le glas pour l’humanité (citation que certaines jugent apocryphe) et si vous voulez comprendre pourquoi alors il vous suffira de jeter un œil à Pollen. Documentaire signé Disneynature, voilà encore un beau plaidoyer pour finir de nous convaincre de défendre notre patrimoine. Les premières minutes sont un peu flottantes, on n’est pas encore tout à fait absorbé par le sujet malgré la beauté des images. Pour le reste, c’est la magie de la nature qui fait son charme ; la mue de la chenille en splendide papillon ou encore la danse frénétique du colibri régalant nos yeux d’émerveillement. C’est le rendez-vous familial et citoyen du moment.

     

    Il faut le voir pour : Planter des fleurs à la maison.

  • Women are heroes

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    Louis Aragon disait que l’avenir de l’homme est la femme. Quel avenir nous attend lorsque l’on voit les injustices, les violences dont sont encore victimes des milliers de femmes à travers le monde ? Leur quotidien est fait de combats permanents ; au Brésil pour survivre aux guerres menés entre gangs et policiers, en Inde pour faire respecter leurs droits ou encore en Afrique pour simplement exister aux yeux des autres. Malgré toutes les épreuves qu’elles ont traversé au cours de leur existence, ces femmes dont vous allez faire connaissance n’ont jamais perdu leur courage et la force de vivre.

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    Je suis sur que le titre de ce documentaire fera sourire certains de mes potes de la gente masculine mais attention au retour de bâton ! Le réalisateur JR ne dresse pas tant un portrait sur la femme du 21ème siècle mais se focalise avant tout sur la condition féminine au sein de certaines sociétés. L’intention est certes louable mais on ressent davantage la vision du photographe que celui du cinéaste au point que cela pourrait passer pour un simple making-of. A l’exception de quelques témoignages (la femme indienne enjouée et la petite brésilienne), on se lasse rapidement de Women are heroes.

     

    Il faut le voir pour : Faire prendre conscience à votre femme de la belle vie qu’elle mène grâce à vous !

  • Armadillo

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    Armadillo désigne une base déployée en Afghanistan où vont débarquer nos potes Mads, Daniel & Kim et d’autres soldats envoyés par le Danemark. Ils se sont tous portés volontaires et ont conscience que le combat contre les Talibans ne leur laissera aucun répit. Souvent leur patrouille se résume à de simples aller et venu mais ils doivent rester sur leur garde car le danger peut apparaitre à n’importe quel moment. Ils ne sont par exemple pas à l’abri d’une mine anti-personnelle et quand un de leurs camarades perd la vie, ils se disent bien évidemment qu’ils auraient pu être à la place de cette victime.

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    La guerre en Afghanistan a nourri le cinéma le plus souvent pour des films mais en l’occurrence il s’agit cette fois de la plus stricte réalité. C’est à travers le départ de 3 volontaires pour 6 mois en Afghanistan qu’on découvre le quotidien du camp Armadillo et là il n’y a pas d’histoires à la Hollywood. Il y a des images et des scènes qui sont assez perturbantes ; l’attaque contre les Talibans dans la dernière partie du documentaire nous plonge dans l’horreur la plus totale. Une vision dérangeante donc du conflit mais qui n’est simplement que le reflet de la pure réalité, on évalue les choses autrement après ce documentaire. A voir surtout absolument si le sujet ne vous laisse pas indifférent.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de "jouer" à la guerre !