Un terrible attentat vient d’avoir lieu dans la base américaine de Riyad en Arabie Saoudite. Une première attaque qui propagea la panique suivie d’une explosion qui dévasta tout sur son passage avec un bilan de 100 morts et plus de 200 blessés. Les 4 agents spéciaux du FBI Ronald Fleury, Janet Mayes, Grant Sykes & Adam Leavitt (Jamie Foxx, Jennifer Garner, Chris Cooper, Jason Bateman) partent alors sur le champ pour mener l’enquête sur les criminels qui ont perpétré ce massacre. Ils butent dans un premier temps sur la rigidité des autorités locales mais finissent par remonter une piste qui les mène à un terroriste saoudien.

Les amateurs d’action vont pouvoir se régaler devant la toute dernière réalisation de Peter Berg. Aussi efficace que rythmé, c’est le pop-corn movie du moment multipliant gunfights, explosions, courses-poursuites, un poil d’humour et un zest d’enquête façon Les experts à travers cette équipe du FBI envoyée sur les lieux. A défaut d’être révolutionnaire, Le royaume est assez spectaculaire pour vous offrir un bon moment de détente avec de l’adrénaline non-stop sans soulever aucune polémique sur les intérêts pétroliers américains. Un film à réserver avant tout pour une sortie entre potes car les demoiselles risquent de trouver le temps long.

Il faut le voir pour : Se taper un bon blockbuster. 

Hermann (Edouard Baer) est éditeur et dans le cadre de son travail, il collabore avec l’écrivain peu apprécié Worms (Charles Berling) avec qui il a signé un contrat portant sur 5 livres. Son dernier ouvrage provoque déjà quelques remous avant même sa publication  et il a notamment fait réagir Diane (Géraldine Pailhas), par ailleurs compagne d’Hermann, qui a décidé de le poursuivre en justice. L’histoire se complexifie un peu plus lorsque Hermann rencontre, par ce qu’il pensait être du hasard, Anne (Marina De Van) ; son ex. Worms les surprend aperçoit au loin mais surtout profite de cette situation pour les prendre en photo et ainsi les dénoncer auprès de Diane par simple mesquinerie.

Les histoires d’amour sont merveilleuses mais certaines sont vraiment tordues comme dans ce film. Déjà que la réalisation fait dans le classique le plus total, l’interprétation des acteurs n’atteint pas des sommets mais c’est surtout au niveau de l’histoire qu’on s’endort un peu. Entre les retrouvailles d’un coté, les Je t’aime moi non plus de l’autre et un Charles Berling trop tendre pour incarner véritablement son personnage pas assez détestable ; on se perd totalement. Fade, ennuyeux ; inutile d’en dire davantage pour vous faire comprendre que je n’ai pas du tout accroché avec Je pense à vous et c’est en pensant à vous que je vous déconseille ce film.

Salut,

Je m’appelle Léo (Titoff) et je me demande ce que je peux bien foutre dans ce lit d’hôpital. J’étais ce qu’on appelle un mec fêtard, je sortais, buvais, couchais avec plein de filles canons bref, je profitais de la vie quoi !

Et puis les choses ont commencé à dégénérer, je devais de l’argent, ma copine Alyzée (Marion Cotillard) m’a quitté comme un moins que rien ; j’étais bien sonné. Le destin s’est acharné sur moi, j’ai eu un accident de voiture et me voilà allongé dans ce foutu hosto complètement immobilisé.

Aujourd’hui, je suis coincé en fauteuil roulant en pleine rééducation et parfois je me demande encore si je ferais pas mieux d’en finir une bonne fois pour toute. Alyzée m’a complètement oublié et j’ignore ce qui pourrait bien me redonner l’envie de vivre…

En Résumé : Drame tiré d’une histoire vraie, celle de Bruno de Stabenrath ; Cavalcade laisse une impression mitigée non pas par la performance sans grande envergure de Tittoff mais plutôt par son histoire parfois pas assez développé. Le film aurait gagné à être approfondi dans la description du héros mais également dans son retour à la vie. Par contre, on peut dire que le casting féminin a été soigné puisque ce veinard de Titoff se retrouver entouré des magnifiques Marion Cotillard, Bérénice Béjo, Mylène Jampanoi ou encore Estelle Lefébure.

Le rêve de cassandre ! Voilà le nom que Ian & Terry (Ewan McGregor & Colin Farrell) ont donné au bateau qu’ils viennent d’acheter. Ils sont frères et se sont débrouillés pour réunir l’argent grâce notamment à Terry, mécanicien qui a pour péché mignon les jeux de hasard. Ian quant à lui se destinent au monde des affaires mais pour le moment, il doit seconder son père au sein du restaurant familial ce qui ne semble pas le ravir. Tout irait bien si Terry n’avait pas cédé à son vice, il a emprunté 90 000 £ qu’il a aussitôt au Poker. Les 2 frères sont sur la paille et doivent demander de l’argent auprès de leur oncle Howard (Tom Wilkinson) mais ils devront en échange lui rendre un service : assassiner quelqu’un !

C’est une première dans ma vie de spectateur puisque je ne suis jamais allé voir un film de Woody Allen en salles obscures ! J’avais bien apprécié son dernier film, Scoop et donc je me suis laissé tenter par Le rêve de Cassandre avec en vedettes Ewan McGregor & Colin Farrell. On se laisse vite entrainer par l’histoire et les galères successives de ces 2 frères avec une pointe d’humour pas désagréable.  Dommage cependant que le film prenne un sérieux coup de frein avec une dernière demi-heure qui traine en longueur et qui plombe un peu le tout.

Il faut le voir pour : Préférer le Strip-poker aux mises d’argent !

Dans un futur proche, on a mis au point une puce appelée ZOE qui s’implante directement sur vos centres nerveux évoluant en même temps que vous ; enregistrant tous vos souvenirs à travers votre vision, de votre naissance à votre décès. Alan W.Hakman (Robin Williams) est monteur professionnel ; il récupère les puces pour reconstituer le film de votre vie. Son métier est loin d’être facile et à force de voir toutes ces vies défiler, notre ami finit parfois par confondre son existence avec celle des autres. Une question se pose alors, le destin d’Alan n’a-t-il pas été guidé par ceux dont il a connu l’existence ?

Oubliez le Robin Williams que vous avez connu dans les nombreuses comédies ! On le découvre ainsi dans un rôle plus sérieux, une tendance qui semble se confirmer depuis son excellente prestation dans Photo Obsession qui partage d’ailleurs certaines similitudes avec Final Cut. Un sujet troublant donc et qui nous amène à nous interroger sur la corrélation entre les progrès technologiques et le respect de la vie privée. Un bon petit film servi par un scénario original mais une réalisation somme trop classique et qui se contente du strict minimum.

Découvre le film Dans la peau du héros ! 

Ce sont enfin les vacances de noël, moment que tous les enfants attendaient ! Will Stanton (Alexander Ludwig) et toute sa famille va d’ailleurs passer leur premier réveillon en Angleterre où ils ont emménagé depuis quelques mois. En plus de ça, Will vient de fêter ses 14 ans mais quelque chose semble le perturber, il dénote des évènements qui l’intriguent jusqu’au moment où il se fait attaquer par un cavalier qui cherche le signe. Heureusement, il est secouru par Miss Greythorne (Frances Conroy) et ses potes d’enfance qui lui apprennent alors que Will a dans les mains le destin du monde. Il doit défendre la terre de la menace des ténèbres.

Si vous avez plus de 12 ans, c’est sur que Les portes du temps n’est pas fait pour vous ! Le scénario qui se résume à un combat entre le bien et le mal ne saurait vous convaincre à jeter un œil à ce film mais les enfants sauront davantage apprécier les aventures de Will adaptés d’un roman de Susan Cooper. Le tout ne vole pas bien haut avec des voyages temporels pas très excitants et bien entendu un happy end de rigueur mais au vu du public visé on peut comprendre qu’ils ne se soient pas foulés ! Il ne faut donc pas vous attendre à un univers fantastique comme dans Le monde de Narnia juste à un film sans grandes idées à ne voir que si vous avez du temps à perdre !

Il faut le voir pour : Passer du temps avec vos enfants.

Il a tout fait pour la sauver mais il a bien fallu que David Hoffmann (Albert Dupontel) accepte la triste vérité, sa femme Sarah (Smadi Wolfman) est morte dans ses bras. C’était une mission dangereuse et il a assisté impuissant à son exécution par Nicolov (Alain Figlarz) qui a réussi à prendre la fuite avec l’aide d’un complice. Il est déterminé à retrouver sa trace mais pour l’heure il doit accueillir sa nouvelle partenaire Marie Becker (Marie Guillard) qui vient d’intégrer la Police Européenne. Ils doivent notamment résoudre une mystérieuse série de meurtres où les victimes portent toutes des marques au niveau de leurs yeux.

Un petit film policier aux relents futuristes qui paraissait intéressant à travers cet univers très froid presque aseptisé. Julien Leclercq joue sur les images où toute notion de couleur est absente pour rendre cette atmosphère glaciale dommage que dans le même temps, il plonge le spectateur dans un état catatonique. Le scénario et la réalisation manque de peps et la mayonnaise ne prend vraiment pas avec Chrisalys. Après L’ennemi intime, Albert Dupontel confirme encore davantage sa période plus dramatique et plus physique de sa carrière de comédien mais il ne réussit malgré tout pas à sauver ce film d’un profond ennui !

Il faut le voir pour : Travailler votre mémoire.

Chaque jour à travers le monde, on recense plus de 4 naissances par seconde. Devenir mère est un instinct naturel chez les femmes et en ce jour d’éclipse du soleil, beaucoup d’entres elles ont le pressentiment qu’elles vont accoucher. Du Mexique où certaines naissances se font auprès des dauphins à l’hôpital du Vietnam où l’on met au monde plus de 120 bébés par jour en passant par l’Amazonie, c’est un moment de joie et parfois de tristesse. L’expérience vécue par ces femmes est indescriptible et remplie d’émotions, chacune d’entre elles attendent avec impatience d’entendre que leur enfant pousse le premier cri.

Voilà un documentaire qui va enchanter les futures mères de famille qui angoissent à l’idée de mettre au monde leur enfant. Gilles de Maistre vous invite à vivre l’accouchement de plusieurs femmes aux quatre coins du monde et surtout les différentes manières de concevoir l’accouchement, évènement naturel qui se déshumanise. A moins de détester la vie, vous ne pouvez que vous émerveiller devant ce miracle de la vie et vous vous laisserez gagner par l’émotion en versant une petite larme. Indéniablement, Le premier cri est le Coup de cœur Ciné2909 du moment et l’occasion pour moi de souhaiter la bienvenue à mon nouveau pote d’enfance Théo.

Il faut le voir pour : Adopter un dauphin pour votre accouchement.

Un corps vient d’être découvert sur les voies ferrées non loin d’un Skate-Park connu sous le nom de Paranoïd Park. On aurait pu croire à un accident mais l’hypothèse la plus plausible pencherait davantage à un acte criminel. C’est pourquoi l’inspecteur Richard Lu (Daniel Liu) est venu interroger les skateurs du lycée et lorsqu’Alex (Gabriel Nevins) voit les photos de ce corps coupé en 2, de douloureux souvenirs refont surface. Lui connait tout de l’histoire, il était sur les lieux quand cet homme est tombé mais il fut pris de panique ne sachant quoi faire.

Gus Van Sant est aujourd’hui un réalisateur confirmé et cela se ressent à travers ce nouveau long-métrage. Paranoïd Park est d’abord un roman de Blake Nelson avant cette adaptation au cinéma. D’un fait divers dramatiquement banal, il tire le portrait d’un jeune adolescent errant dans la peur et le doute. A mesure que le héros couche ses souvenirs sur le papier, les scènes se succèdent sans cohérence temporelle laissant le spectateur reconstituer le déroulement des choses. La force de ce film réside dans le réalisme apporté par le réalisateur combiné au jeu sobre et efficace du comédien principal Gabriel Nevins, à découvrir à l’occasion.

Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre copine téléphoner après avoir couché avec elle la première fois.