Chrysalis
Il a tout fait pour la sauver mais il a bien fallu que David Hoffmann (Albert Dupontel) accepte la triste vérité, sa femme Sarah (Smadi Wolfman) est morte dans ses bras. C’était une mission dangereuse et il a assisté impuissant à son exécution par Nicolov (Alain Figlarz) qui a réussi à prendre la fuite avec l’aide d’un complice. Il est déterminé à retrouver sa trace mais pour l’heure il doit accueillir sa nouvelle partenaire Marie Becker (Marie Guillard) qui vient d’intégrer la Police Européenne. Ils doivent notamment résoudre une mystérieuse série de meurtres où les victimes portent toutes des marques au niveau de leurs yeux.
Un petit film policier aux relents futuristes qui paraissait intéressant à travers cet univers très froid presque aseptisé. Julien Leclercq joue sur les images où toute notion de couleur est absente pour rendre cette atmosphère glaciale dommage que dans le même temps, il plonge le spectateur dans un état catatonique. Le scénario et la réalisation manque de peps et la mayonnaise ne prend vraiment pas avec Chrisalys. Après L’ennemi intime, Albert Dupontel confirme encore davantage sa période plus dramatique et plus physique de sa carrière de comédien mais il ne réussit malgré tout pas à sauver ce film d’un profond ennui !
Il faut le voir pour : Travailler votre mémoire.