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Cinéma - Page 355

  • Gone Baby gone

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    Son visage fait la une de tous les journaux. La petite Amanda (Madeline O’Brien) à peine âgée de 4 ans a été enlevée à son propre domicile et chaque heure qui s’écoule voit l’espoir de la retrouver se réduire. Nos potes Patrick Kenzie & Angie Gennaro (Casey Affleck & Michelle Monaghan) n’ont pas l’habitude de traiter ce genre d’affaires mais devant la détresse de la famille, ils n’ont pas eu le cœur de refuser. Une enquête commence parallèlement à celle menée par la police et les rebondissements ne manqueront pas d’arriver derrière ce fait divers qui cache quelque chose qu’une simple histoire d’enlèvement.

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    On le connaissait surtout en tant qu’acteur, cette fois c’est derrière la caméra que s’installe Ben Affleck avec un 1er film franchement réussi. Grace à un scénario bien ficelé adapté du roman de Dennis Lehane riche en surprises ; Gone Baby gone est sans conteste l’un des bons films de ce début d’année. Niveau réalisation, on nous propose un intelligent mélange des genres avec tout d’abord une investigation percutante puis on passe à une phase plus dramatique. Enfin, le casting est convaincant avec Casey Affleck, le frère de vous savez qui et Ed Harris que j’ai trouvé fabuleux dans son rôle. Une valeur sure que je vous invite à découvrir !

     

    Il faut le voir pour : Reconsidérer votre vision du bien et du mal.

  • It’s a free world

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    Angie (Kiersten Wareing) est une femme active moderne, elle a accumulé bon nombre de jobs et na jamais su se stabiliser. Une fois encore, elle se retrouve sans boulot mais cette fois elle est bien décidée d’arrêter la galère et de lancer son propre business. C’est ainsi qu’elle s’improvise chef d’une agence d’intérim avec l’aide de sa pote d’enfance Rose (Juliet Ellis) recevant leurs candidats dans l’arrière-cour d’un bar en attendant d’avoir de véritables bureaux. Profitant de la précarité de leurs travailleurs, nos 2 jeunes chefs s’enrichissent vite et de nouvelles opportunités s’ouvrent à elles. L’idée vient alors à Angie de faire travailler des clandestins et toucher encore un peu plus d’argent.

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    Voilà un film qui ne laisse pas indifférent et qui suscite bon nombre de questions sur la nature profondément cupide de l’homme. Notre monde est un vrai monde libre où on laisse volontiers les plus forts écraser les plus faibles et malheureusement, c’est une réalité qui n’est pas prête de disparaitre. Passionnant de bout en bout, le réalisateur Ken Loach nous fait également découvrir tout le talent de Kiersten Wareing qui nous offre une première prestation époustouflante. Parce qu’il aborde un thème vraiment passionnant, It’s a free world décroche avec les honneurs le Coup de cœur Ciné2909 du moment.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous plaindre de votre boulot.

  • Charlie, les filles lui disent merci

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    Charlie Logan (Dane Cook) est un beau parti, ce dentiste accumule les conquêtes sans que ses relations n’aillent jamais plus loin. Le jeune homme n’a pas encore trouvé celle qui fait battre son cœur jusqu’à sa rencontre avec Cam Wexder (Jessica Alba) mais sa réputation le précède. S’il est connu comme un grand coureur de jupons, on vante également une étrange tradition : après avoir couché avec lui, toute femme trouve le grand amour au prochain rendez-vous. Si ce genre de réputation va lui permettre de mettre plein de filles dans son lit ce n’est pas comme ça qu’il va réussir à séduire Cam. En effet, on dirait bien que notre pote Charlie est tombé amoureux et pour elle il est prêt à tout !

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    A priori, il s’agit là d’une nouvelle comédie américaine qui sentait fortement le réchauffé et à peu de choses près, on ne s’y est pas trompé ! Après un départ assez explosif où l’on se marre devant la présentation des personnages et notamment de la maladresse hilarante de Jessica Alba, le film s’essouffle complètement. Revenant à un schéma plus classique ; Charlie, les filles lui disent merci enchaine ensuite les situations incongrues dans une certaine indifférence faisant perdre tout le charme du début. Première réalisation pour Mark Helfrich, c’est un essai convaincant par moment mais qui ce n’est peut-être pas nécessaire de se déplacer en salles pour ça.

     

    Il faut le voir pour : La femme aux trois seins !

  • XXY

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    Différente. Notre pote Alex (Inés Efron) sait que depuis sa naissance elle n’est pas comme toutes les jeunes filles de 15 ans. Elle a en effet la particularité d’être hermaphrodite et cette situation la pèse comme pour ses parents qui ont même été dans l’obligation de déménager en Uruguay pour fuir le regard des autres. Chaque jour elle doit avaler ces pilules pour réfréner les montées de testostérone, un traitement qui la fatigue. La famille reçoit de la visite actuellement, un couple d’amis dont un chirurgien car on envisage sérieusement à une opération qui permettrait à Alex de retrouver un semblant de vie normale.

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    Difficile par son sujet, XXY est un drame qui brille avant tout par la justesse de l’interprétation et qui a la délicatesse de ne pas tomber dans la surenchère des images choquantes. Portée par une Inés Efron qui offre là sa première prestation au cinéma, la jeune comédienne est exemplaire dans son rôle. Un thème pas évident à développer pour la première réalisation de Lucia Puenzo ce qui a sans doute motivé son Grand prix de la semaine de la critique lors du festival de Cannes 2007. Un film qui ne séduira qu’une partie des spectateurs désireux de découvrir un cinéma plus intimiste.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous fier aux apparences.

  • Pars vite et reviens tard

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    Paris, de nos jours. D’étranges phénomènes sont apparus dans la capitale, tout a commencé avec des peintures sur les portes de plusieurs appartements d’une vingtaine d’immeubles. On pensait à une mauvaise plaisanterie mais la brigade criminelle entre alors en jeu avec à sa tête le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg (José Garcia) car l’affaire prend une autre ampleur quand on retrouve un premier cadavre derrière l’une de ses portes. Les premières recherches établissent que la marque retrouvée est un talisman ancien qui daterait du moyen-âge jadis utilisé pour se protéger de l’épidémie de peste. Et si une nouvelle propagation avait lieu aujourd’hui ?

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    Adapté d’un roman de Fred Vargas, Pars vite et reviens tard est un thriller policier dont l’intérêt principal est de s’inspirer de faits historiques et jouant sur la crainte d’une invasion bactériologique. Plutôt convaincant à travers cette réalisation sombre, cela manque quand même de surprises pour réellement nous séduire. Coté casting, José Garcia prouve une fois encore qu’il n’est pas uniquement doué pour les comédies bien que sa participation ne parvienne pas à transcender le film. Déception par contre pour Linh Dam Pham, César du meilleur second rôle féminin en 2005 que l’on ne voit que 5 minutes.

  • T-800 - Terminator 2 (2)

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     T-800 :  Hasta la vista, baby

  • The return

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    On ne peut pas dire que son métier la passionne mais Joanna Mills (Sarah Michelle Gellar) apprécie de pouvoir prendre si souvent la route et échapper ainsi à sa vie. Commerciale particulièrement douée ; elle doit rencontrer un gros client au Texas, un coin des Etats-Unis qu’elle connait bien pour y avoir passé son enfance. Elle s’était toujours interdit de revenir car à l’âge de 11 ans elle a traversé une période pour le moins traumatisante où des hallucinations lui faisaient perdre la tête la poussant jusqu’à se mutiler. Ces douloureux souvenirs qu’elle pensait enfouis vont ressurgir brutalement mais cette fois elle est bien décidée à y faire face.

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    Alors qu’on s’attend à un énième film fantastique dans la veine de The Grudge ou The ring ; on reste ici dans un concept un poil plus terre à terre si l'on peut dire. The return joue sur les nerfs de son héroïne et sur les nôtres par la même occasion mais l’atmosphère mystérieuse fait davantage somnoler le spectateur qu’autre chose. Après avoir conquis les téléspectateurs avec la série Buffy contre les vampires, on ne peut pas dire que Sarah Michelle Gellar ait vraiment su s’imposer au cinéma mais a le mérite de ne pas encore s’être fait oublié. De fantastique, le film n’en a que le genre et vous pouvez être surs que je ne vais pas retourner le voir de sitôt !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de ressasser le passé

  • Chok Dee

     

    Il n’est pas toujours facile de vivre en banlieue. Entre les violences physiques et verbales, les réseaux de drogue, la délinquance mais aussi la promiscuité des habitats ; certains ont du mal à imaginer leur vie sur le long terme et cela mène parfois à faire des erreurs. Notre pote Ryan (Dida Diafat) accumule les larcins pour subvenir à ses besoins et soulager sa mère avec qui il habite. En se laissant tenter par l’illégalité, il finit par se faire attraper et est condamné à une peine de prison. La vie y est encore plus dure mais il se fait remarquer par son tempérament agressif et collectionne ainsi les bagarres avec les autres détenus. Un comportement qui intrigue un des prisonniers ; Jean (Bernard Giraudeau), ancien champion de boxe. Une véritable amitié se tisse alors et Jean va lui transmettre la passion de la Boxe Thaïlandaise.

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    Chok Dee est de ces films pour mecs qui en ont puisque le sujet principal s’arrête à l’ascension d’un jeune banlieusard que la vie n’a pas épargné en un champion mondial de boxe thaïe. Des combats, vous en verrez donc à la pelle, un long métrage qui reprend des faits réels extraits du livre du champion intitulé Dida, de l’enfer de la banlieue à Hollywood ce qui nous offre donc un film à tendance autobiographique. Champion du monde à l’age de 21 ans, accumulant 11 titres mondiaux de 1992 à 1998 il est l’un des grands noms dun sport français. Pas suffisant toutefois pour en faire un des grands noms du cinéma avec un film limité mais on se consolera avec les phases de combat.

  • Eden log

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    C’est dans l’obscurité la plus totale que notre pote Tolbiac (Clovis Cornillac) s’est réveillé sans aucune idée du lieu où il se trouve. Il avance pas à pas dans ce sous-terrain jusqu’à ce qu’il fasse d’étranges découvertes. Des cadavres juchent son parcours mais aussi un nom qui revient fréquemment, celui d’Eden Log mais il faut être prudent car il entend au loin des cris. Des créatures rodent dans l’ombre et le seul moyen pour lui d’y échapper est de remonter à la surface, niveau par niveau. Au-delà de ces difficultés, il découvrira alors la grande vérité qui se cache derrière le nom d’Eden log.

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    En matière de science-fiction, on ne peut pas dire que le cinéma français soit vraiment bien loti. Avec un concept de départ rappelant vaguement Cube ; le réalisateur Franck Vestiel, qui signe là sa première réalisation au cinéma, tisse ensuite sa toile par ses images retranscrivant parfaitement l’univers glacial et déshumanisante modelant une société en perdition. Comme à son habitude, Clovis Cornillac est convaincant dans son rôle mais je n’ai pas vraiment accroché avec Eden Log. Si on est aspiré par l’esthétisme du film, au niveau de l’histoire on reste un peu dans l’expectative sans comprendre réellement toute l’ambition de l’auteur. A voir donc pour les plus curieux d’entre vous.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas planter d’arbre en ville.

  • Les trois brigands

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    Il sont 3, ils sont grands et quand vient la nuit ils se parent de leurs grandes capes noires et de leurs chapeaux pour devenir les 3 brigands de la foret ! La jeune Tiffany est une orpheline, elle se recueille une dernière fois sur la tombe de ses parents avant d’être conduite à l’orphelinat où l’attend la Tante. Mais lorsque la diligence traverse la foret, elle est attaquée par les 3 brigands à la recherche d’un éventuel trésor. Tiffany les convainc alors de la prendre en otage en leur faisant croire qu’elle est la fille d’un richissime maharadja et qu’ils pourraient être couverts d’or. Elle est donc conduite à leur cachette qui va vite devenir son nouveau foyer.

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    Loin des grosses productions et des images de synthèses toujours plus impressionnantes, Les trois brigands revient à un dessin animé tout ce qu’il y a de plus traditionnel. C’est en 1961 que l’auteur Tomi Ungerer a donné naissance à ce joli conte et presque 50 ans plus tard il participe à ce film en devenant le narrateur de sa propre histoire. Les dessins volontairement grossiers restent dans l’esprit de l’œuvre original, les images très sombres dans un premier temps laissent place ensuite à un festival de couleurs. Souffrant d’une exposition médiatique quasi-nulle, c’est un beau conte qui saura séduire les enfants mais aussi els plus grands.

     

    Il faut le voir pour : Retrouver un bon dessin animé en 2D.