Le soliste
Steve Lopez (Robert Downey Jr) est journaliste au prestigieux Los Angeles Times et il est à la recherche d'un sujet qui serait susceptible d'accrocher ses lecteurs. C'est dans la rue qu'il va trouver son inspiration lorsqu'il entend le son mélodieux d'un violoncelle et la personne qui joue de cet instrument est un Sans Domicile Fixe. Il s'appelle Nathaniel Ayers (Jamie Foxx) et souffre de schizophrénie, une histoire passionnante quand on sait que cet homme a fréquenté la célèbre école de Juilliard. Au départ, il n'était qu'un sujet pour sa chronique mais avec au fil du temps il va devenir un pote d'enfance.
Comme pour beaucoup de biopics, l'itinéraire extraordinaire du personnage principal suffit bien souvent à insuffler la magie au film. Ainsi Joe Wright (Reviens-moi) aurait pu se contenter de faire avec Le soliste un produit classique où l'on se contente de suivre l'amitié naissante de Lopez & Ayers. Or la mise en scène prend parfois des formes chaotiques comme pour mieux nous rendre compte de l'état de folie dont souffre le personnage de Nathaniel. En voulant sortir des sentiers battus, il s'engage dans une voie parfois étrange rendant le film irrégulier perdant ainsi l'attention du spectateur. Il y néanmoins une bonne interprétation de Jamie Foxx et d'un Robert Downey Jr dont l'apparence flirte de plus en plus avec celui de Georges Clooney.
Il faut le voir pour : Ne pas répondre à votre portable quand vous êtes aux toilettes, ça peut vite dégénérer !